HYD
-ele
la cannelle,encore ne doic-il erre donné qn'a des
gens robufl:es. Si on donne la racine feche de rlns
dans du peric lair juíqu'a une drach:Tle ou deu x,elle
a la memevercu. ll y a plu/ieurs au rres Hy drago–
gues qui ne font propres ni aux enfans, ni aux
vieillards , ni aux femmes grof!es, ni
a
ceux q ui
ont quelque maladie aigue, mais íeulemenc·
:wx
perfonnes qui onc de la force,
&
qui fouffrenr une
longue maladie dan s un cems froid . Ces Hydrago–
gues font l,e ricinus, la pecite catapuce , la racine
de cyclamen , celle d' Afarum & d '. Arifl:oloche
longue , l'efo lá ,
la
cham.elea , la laureola ,
&
aucres.
HYDRARGYRE. f. m. Vif argent. C'efl:
lt:
nom que
les Chymifl:es donnent au mercurc,
a
cauíe qu'il eíl:
liquide & qu'il coule, comme
íi
c'éroit de l'eau d'ar-
genc, de
;JJ.,p
Eau , &
Jpyup"
Argent.
.
HYDRAULIQUE.
[.
f. Science qui eníe1gne
l'arr
de conduire les eaux ,
&
le moyen de les élever,
foir po ur les rendre jalliífantes·, foic pour d'aucres
-ufages. Ce mor viene du Grec
iJ.,p,
eau,
&
""ª~',
ft 1íte
,
tuyau,
parce que l'on concluir l'eau par des
tuyaux.
II ·y a des Col1mmes qu'on appelle
Colomnes Hy –
drauliques.
Ce fonc celles du hanr deíquelles forr
un je t auquel le chapiteau [ere de coupc. L'eau re–
combe dela par une i:igote rev erue de glac¡ons , &
qui tourne en (pirale aucour du für. On appelle
aufli
Colomne H ydraulique
,
celle dont le füc eíl:
formé de napes d'eau, ce qui le fair paro1rre de crr.-
,
-fbl. Ces napes d'eau tombe11t de ceincures de fer
ou de bronze en maniere de bandes ,
a
diíl:ance
égales , par le moyen d'un myau momant dans fon
milieu.
HYDRE. f.
f.
Sorce de ferpem qu'on appelle ainíi
de
~J.,p
a
caufe qu'il íe nourrír dans l'eau. Les la–
tins l'appellent
Natri:-c,
N ageuíe. ~ and ce íer–
penc forc de l'eau pour chercher a vivre íur la cerre,
il deviem plus venirneux , &
il s'appelle alo1s
Cherfjdrus
,
comme qui diroic
Hydre t erreflre,
de
;¡)pm ,
Te¡;re. Nicander dit qu'il eíl: fembl able
a
l'aípic. Sa morfure efl: dangereuíe, & cauíe des ac–
cidens tres-facheux, enRures, inRammacions , dou–
leurs ardenres , meurtri(fores , plaies fangeuíes,
refolurions des membres , vomiflemens co le riqu es
&
puans. On en meurr en rrois jours , apres avoir
fo ufferc un mouvemenc défordonné dans rouc le
corps. Les remedes ordinaires fom la Theriaque
&
&
le Mithrida,. ~and ]'Hydre fe ~ronve dans
quelque 111;¡.rais rari , elle fair grande g uerre au x
Grenouilles,
&
loríqu'elle manque d'eau elle
fe
jerre en rerre, rouce fongeuíe , & rache de fe re–
merrre au foleil en tiranc la langue de la grande
alreracion qu'elle a. Aetius dit aufli qu'elle fe
charge alors de venin ,
&
qu'elle reífemble aux
p ecits afpics , excepté que les afpics onc le col
plus gros. D'Ablancour rapporte que dans les de–
ferrs de la Lybie, on trouve quantité de Íerpents ap–
pellés
H ydres,
qui font de perites couleuvres tres–
venimeufes , ayanr
le
col exrrémemenr délié, ainfi
c¡ue la queue.
,
Hy dre.
Dragan qui a deux piés
&
fepr .reces ,
felon Joníl:on , avec une grande ouverrnre de gueu–
le ,
&
la queue une fois aufli grande que le corps.
II efl: fur le dos d'une couleur entre verd
&
jaune , .
&
il a le deflous du venere blanc. Il dir que cecce
H ydre cue de fon fouR e. C'eíl: apparemmenr la
defcription de l'Hydre que les Pocres feignent avoir
éré défaite parHercule, & done on ne pouvoit poinr
couper une rece fans qu'il eo rev1nr plufreurs aurres
en
fa
place.
Hydre.
Terme d'Afüonomie. Coníl:ellarion com–
Tom, l .
I-I
Y D
poíée de vingt-cinq éroiles , q ue l'on s'eíl: ima:: i–
né qui formo1enc au Ciel la fü>ure d' une Hy ;-e.
D 'aurres luí en donnenr vingc-i'i'euf.
HYDRELEON.
[.
m. L'H ydreleon n'efl: atme choíe
que de l'huile commune que l'on mele avec de
l'eau , comme le marque
le
mor Grec
.J
1 fJ.cu,
,
fa 1r de
;:J.,e
,
Eau,
&
de
,¡..,,.,
,
H uile.
HYDROCELE. f.
f.
Tumeur aqueufe des membra–
nes qui environr. enc les Tefl:icules. El le fe forme
par une Ruxion de fe ro/irés. Ce mor eíl: C, n::c
vJp,,.,7'•
,
en Latín ,
Hernia aquofa,
ou
R amex
aquofus,
&
11 efl: formé de
iJ,.
1
,
Eau ,
&
de
,.;,¡.~,
Tumeur. _On ~oit diíl:inguer l'Hydrocele par le vi–
<:e prop_re d_es 1nrefl:ins, de l'Hydrocele de l'hydro–
p1/ie qui arnve quand _les eaux ramaflc es dans !'ab–
domen des hydropiques rombenr fucce!Iiv e·menr
dans le fcromm par les produél:ions du perito·ne.
L 'a urre íe fa1c par l'obíl:ruél:ion des vaiíTeaux lym–
phariques des cefl:icules qui s'enAanr peu
a
peu
a
rne(:1re que la lymphe s'accumule, fe rompc;nr en fin
&
repandenc la lymphe dans les membranes excer–
n es des reíl:icules, ou fe fair ' la cumeur aqueuíe.
Lorfque ces membranes fe relachent
&
fe rompenc,
la lymphe defcend dans le fcrotum, ou. elle produit
~me turneur aqueufe, qui eíl: encare ;i ppellé e fon
1mpropremem
Fiy droce!e.
HYDROCEPHALE. f.
f.
Maladie rare qui vient
d'un amas d'eau aurour de la rece ou dans
la
rece. II
y en a de erais forres; la premiere , quand l'eau íe
rama!Ie entre les parries encamées &_ le ci:ane ;
la feconde , quand l'eau
íe ranaafle entre
le
crane &
le
cerveau , deífi.1s ou deflous les me–
ninges,
&
alors la rete n'efl: pas fi mole ni /i obéií–
fance,
a
moins qu'on ne preífe forc , parce que les
os refiíl:enr. Le fronr efl: comme jetré en dehors ,
&
les yeux paroilfenc dans leurs cavirés , ou ne peu-
. vem demeurer qu'a _peiné dans kurs orbires. Les .
]armes frequentes
&
]es aflouriflemens ,\e
toUS
les
fens fe renconrrem. La .troi/ieme efpece d 'Hydro - •
cephale , efl: quand l'eau
fe
ramaífe encre lés ven–
·tricules du cerveau & fe diíl:end. Les deux premie–
res efpeces font afies
frequenres ,
&
en general
cene maladie eíl: plus ordinaire aux Enfans qu'aux
adulces, ce qui viene de leur mauyaiíe firuarion
dans la matrice , le Frerns éranr fouvenc appuyé
par la rece fur !'os pubis de la mere ,
&
demeu–
ranr quelquefois plufieurs fem ?.ines dans cette íirua–
cion , qui peut caufer l'Hydrocephale en rornpanc les
vaiífeaux lyrnphatiques. D 'ailleurs les enfans ayanc
les os de la cere rendre, ces os s'ouvrem ai(émenc
i ·
cau(e que les Íucures ne fonr pas encare fermes, ce
qni produir l'Hydrocephale , ou du rnoins n'ernpe–
che poinr que l'eau ne s'amafle, au lieu que dans
les adulces les os du crane fonr durs
&
forcemenr
joints par les íurüres , ce qui ne leur permec pas de
s'écarter,
&
de faire place a'l'eau. On a vft une fille
de fept ans ~ttaquée d'une Hydrocephale , les eaux
forrirenr en partie par les fucures dilarées , & en
p arrie par d'aurres trous. On a remarqué dans une
aucre filie, agée de vingt-deux ans , une Hydroce–
phale qui s'abai{foir iníenliblemem ,
&
revenoit
per.iodiquement un rnois apres. L'Hydrocephale
excerne ou qui
dl:
íur le crane fe guerit facilemem,
& on en a guerit un hurnme qui avoir la tere de In
gro/Ieur de celle d 'un breuf. L'incerne eíl: rres-diffi–
cile
a
caufe que la lethargie ou l'apoplexie íurvien–
n enc oui emportent le malade , les eaux d'enrre le
crane
&
le cerveau
(e
vuidam forr raremem .Le mor
Hydroceph,ile
tfl: Grec ,
&
fo rmé de
VJ.,p
,
Eau ,
& de
,.,q,,.,;;
,
T ere.
HYDROGRAPH!E.f.f.Science quia pouro bjet la de (•
cription de la Mer,de Ít:s cores,des bancs,des baíl:es ,
e
Ce
C
ij