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I-I

O

R

fin,

pourdire, qu'Il eíl:net

&

fans nuage;

& _

au

concraire, on dit que

l'Horifon efl gras ,

po;.ir d1re,

qu'Il eíl: embrouillé.

HORISONTAL adj. Parallc:le a l'horifon. On ap–

pelle en Gnomonique

~adran horifontal ,

celui

qui eíl: décrit fur un plan qui n'eíl: poinc indiné.

a

l'horifon. Voyez Q_UADRAN. Ec en Aíl:ronom1e,

.Aflr, horifontal

,

eil:

celui qui eíl: fur le bord

de

l'horifon.

Onappelle dans un tableau

Ligne horifontale,cel–

Ie ou eíl: le point de vüe, .anquel tomes les autces

lignes des c&cés doivenc aboutir pour meme les

corps en ·perfpeétive. Voyez PERSPECTIVE,.

Horifontal,

en termes d'Archirnél:ure, fe d1t du

rez de chan/Iee , qui eíl: de niveau avec la cour ,

la rue , le terrain de la campagne ,

&

en ce fen~ on

die,

qu'Vn appartement eft horifontal

,

pour d1re,

qu'Il eíl: bari for le niveau.

HORLOGE.

f.

f. Machine compofée de rones , de

reff01>ts, d'un balancier,

&

d'autres chafes pour Con–

ner les het,res. On appelle

Horloge

a

pendule.

Cell~

qui eíl: reglée par les vibrarions d'une

P

endule .,

&

Horloge d'eau

,

U ne machine dom on

[e

fervolt au~

trefois pour marquer les heures par le mayen de

l'eau , qui en coulanr faifoir rourner les parries de

la machine,

&

l'aiguille du cadran.

L'Horlogefo–

laire

,

en termes ele Gnomonique , eíl: la reprefen–

tation qu'on fair dt::s cercles de la fphere fur u;i

plan, ou l'ombre d'un íl:ile qui parcourt ces cer–

cles, marque les heures. Voyez @ADRAN.

On appelle

H orlog e,

en termes de Marine,

!'e[-

. p:ice d'une demi-henre, mefuré par un [able deli6

qui paffe d'une phiole en l'autre pendant ce cems

dans l'iníl:rumencappellé

Empoulette,

ou

Poudrier,

qui eíl: un aílemblage de deux pecirs verres joinrs

enfernble par un col forr&rroit, done !'un eíl: plein

de ce fable qui s'écoule dans l'amre. Ainli pour

dire qu'il y

;i

deux henres , on die qu'/l

y

a quatre

H orloges.

On appelle

Horloge d'sm quart

,

Une

horloge de fab le qui dure tour le tems que dure un

qu~rr , c'eíl:-a_:-dire , trois heures

&

demie , ou qu.i–

cre heures. On dirque

I'Ho rloge dort ;

pour dire,

que l!e fable s'arrete. On dit auili , que

l'Horloge

moud

,

pour dire, que l'Horloge paíle.

HORMINUM.

[.

m. Planee qui a fes feuilles fem–

blables an Marrube , plus zrandes pourranc

&

plus

rudes ,

·&

done la rige ell: quarrée,

&

de la hauteur

d'une demi -coudée. Aucour de fes riges

&

pr-0che

l'endroit d'ou fortent

[es

feuilles, font de peci1s va–

fes cournés vers terre

&

faits en torme de go1,1ífes,

qui enfermenr une graine noire

&

longue.

L'Hor–

minum fauvage

a fes feuilles prefque fe'mblables

a

la fauge , une rige d'un pié

&

demi , apre , quarrée,

un pen velue

&

cannelée, la fleur tirant fur le pour–

pre ,

&

jerranr vers terre plulieurs perites gouífes ,

dans lefquelles il y a Úne graine , femblable a peu

pres

a

celle de Gallirricum. Fuchlius

&

Ruellius

prennenr l'herbe odora¡ue appellée par quelques–

uns

Sclar~a,

par d'autres

Marrifalvia,

&

par les

Fran~ois

Orvalle

,

proucl'Horminum des jardins, &

Matthiole fait voir qu'ils

(e

trompenc, avouanc pour–

tanc qu'on la_pourroit appelle.r

Le grand

ou

odo–

ra>1t Horminum

,

Diofroride die ' que la graine

d'Honninum appliquée avec du miel netroie les

taies des yeux,

&

qu 'enduice avec de l'ean , elle

refout routes forres de mmeurs ,

&

eíl: propre

a

ci–

rer hors du corps les épines

&

les rron~ohs qui y fe–

roienc demeurés. Il ajoílce que l'Horminum fau vage

a de plus g~a ndes vercus ,

&

qu'on le mee parmi

les onguei;its, principalement en l'onguent

Gleuci–

num.

HOROPTERE.

f.

m. Tenne d'Oprique . Ligne droite

HOS

HO U

tirée par le poinc de concours des deux axes opri–

ques dans l'ob jet parallelemenc ~celle qui joint es

centres des deux yeux ou des deux prunelles. Ce

mor viene de

,p!t., ,

je voi

,

&

c4:

n7,pl, ,

,:i(:,

peut–

etre parce que les deux axes optiques unís dans un

poinc de l'objer ,

&

dela s'é_carranc pour abourir,

!'un au centre d'un c:eil , l'autre au centre de l'au–

tre , fonc en quelque forre la figure de deux

a1~

les.

HORTOLAGE.

[.

m.

La

pan ie d'un Jardín potáger,

qui eíl: occupée par des couches ,

&

par des car–

reaux de legumes

&

de planees baífes, du Latin

Hortus ,

Jardín.

H OS

HOSPITALlERS.

[.

m. Religieux que le Pape Inno–

cent III. a établis pour recirer les p:iuvres Pelerim ,

les Voyageurs

&

Enfans trouvés. Ils fonc habillés

de noir comme les Prern:s ,

&

onc une croix

bl anche fur leur robe

&

leur mantean. Il y a a Pa–

ris des Religieufes de l'Ordre de fainc Auguíl:in ,

que l'onappelle

HofPitalieres de la Charitéde No–

tre-Dame.

Elles ponem l'habir de faint Fran~ois

avec le Scapulaire blanc

a

l'honneur de la Vier~e ,

&

le voile noir. Ces Religieufes fom veu d'holpi–

talité, outre les·rrois vc:eux ordinaires,

&

onc au

chc:enr un manceau gris brun femblable

a

leur ha–

bit. Il y en a d'aurres qui fom auffi de l'O rd re de

fainc Auguíl:in ,

&

qui fonc les memes vc:eux. On

les appelle

Hofpitalieres de la Jlfifericorde de Jefus•

Penda.ne

!'Eré , elles n'ont qu'une robe blanche

aveeoune guimpe ,

&

un rocher de fine roile de

!in. L'Hi ver, lorfqu'ellesfonr au chreur, ou qu'on

pone l'Extreme -Onél:ion

a

quelque pauvre malad e

de l'H&pital , elles metren,t un gran,d rnanc:an noir

par de!Ius leur rochet. C 11:ll: M. l Archeveque de

París qui les gouverne.

'

HOSPODAR.

Cm.

Nom de dignicé qu'ondonne au

Prince ou Seigneur de la Valaquie.

HOSTELER. v. a. Vieux mor. Loger quelqu'urt.

S a F emme

,

E uridice appellée,

Efloit en Enfer hoflelée.

HOSTELIER.

[.

m. Religieux qui dans les gran–

des Abbayes , a Coin de recevoir,

&

de nourrir

les hoces qui pat'fenc, '

&

qui demanaenr a prendre

un jour de repos ou

a

paífer une nuit.

HOT

• 1

HOTTE.

[.

f. On appelte

Hotte de cheminée

,

la

pence du dedans d'une cheminée. Elle cotnmence

de deífu, la barre qui porte fur les jambages ,

&

va finir concre le haut du plancher.

HOU

HOUACHE.

f.

Nom que donrtenc qm:.lques-Úm

_.!

la trace que fait un Vaiffeau fur lamer. Oh die

anili

Hou11ge.

C'eíl: ce qu'.oh appelle autremené

S illage.

HOUBLON.

f.

m. Herbe que l'on cultive avec

foin en Allemagne , Boheme, Pologne ,

&

aurres

Régious Sepcemrionales, donr ceux du pays fe fe r..

vent dans la compolition de la ~iere ou il faut ne–

c/2ffairemenc,qu'il entre d'es fo llicules ou bourfes de

Houblon.

II

y en a de deux efpeces, !'un qui fe cul–

tive dans les champs oa on l.'appuie avc:c des écha–

las comme on fair la vigne ; l'aucre qui viene de

- foi-meme aurour des haies

&

des bniífons ,

&

qui

ne diffc:re d,u premier qu'en ce qn'il n'eíl: pas íi

o,rnnd. Le Hou.blon des champs grimpe fur les ar-

.,

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