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IBI

ICA

IBIRAPITANG

m. Arbre le pius celeb~e de

couc le Bre 1!.

e!l:

íemblabie a nos chenes en gran–

deur

en quancic~ de branches, & q L:c::que\ois fi

gros q u'a peme cro1sJ,.omrnes le peuvenr -1,s emoraí–

fer. Ses fru ill es reflemb ene

celles du bou1s,

ne porte aucun frnic. ~e dehors de fon écorce e!l: de

couleur griíe. Son 601s

eft

fo n dur

rouge; n ul le-

., menr humide mais d'une nacure Íeche, de forre

qu'il r~nd for~ peu de fu rnée é"c,mc ~l!mné. Il ceinr

fort q t,ie ¡neme

[es

cendre_s ayam ~re ¡n¡[es

Ull J?Uf

par mégarde

da.ns

une lel1ive,re1gmrent le lmge d_un

rouae au'il ne perdn pomt, quelque chofe qu on

pucfaire.

. -

•

I B

r s.

m. 01feau qm e!l: finguher a l Egypre. Il

refleñ1ble a la Cigogne par fon long bec,

par

fes jambes maigres. Il

a un Ibis blanc, qui_a la

tete comme le Corbeau a1uanque, le bec pornm,

crochu

épái~ d 'un pouce vers la téte. ~and

¡¡ la

111

dans íes ailes, il forme la figure d'un rrian–

g!e. PlLÍtarque die, qu'il pefe deux drachmes fi-tor

qu'il

ell:

né, &,que Íon cceur elt excrememenr grand

par rapporc au re!l:e ?e fon _corps. S,elon Elien , fes

boyaux ont quatre-v111gr-fe1ze coudees de longueur,

fonr fort (errés pendanr la nouvelle I.une. Cer

O iíeau aime tellement l' Egypte qu'il fe laiJle mou–

rir de faim, fi on le tranfporce ailleurs.

L'Jbis

notr,

ne íe rencontre qu,.aupres de Damiecce.C es Oi[eaux

fe nourriffenr de Serpens , d 'Efcargocs

de Sau–

cere!!es ,

font ennemis des Serpens vol ans que

les ven es !f'Occidenc amen~nt des Deíens de Lybie ,

qu'ils vonf acpmcke au paflage íur les Froncieres

d 'f.aypce , volanr meme au-devanc de ces Serpencs

iueule beance pour les engloucir. On die que

Miy íe ayanc a craverfer aes campagnes pleines de

ces forces de Serpenrs, dans fon expedicion comre

les Egypciens ,

fic

porcer ave~ lui quancicé de c_es

Oiíeaux dans des cages de pap1er. La cra1nte qn'1ls

ont des chacs, faic qu'i!s 61ciflenc leur nid íur les

P almiers les plus hams. ~elques-uns croyem que

le Bafitic

forme de l'u,uf de l'lbis ,

cauíe que

les alimens dom il fe nourrir , renden e

fernence

venimeuíe. Elien veuc q ue (es plumes

fes ceufs

ayent la vercu de faire q ue le Crocodile demeure

fans mouvement. L'Ibis a cela de parcicu!ier qu 'il

ne boic jamais de l'eau qui foic croublt;; c;'e!l: par-la

que les Precres Egypeiens íe purifioient ordinaire–

menr avec de l'eau •oÚ cec Oiíeau avoie bu. ll fe

purifie lui-meme avanr que de s'a\ler coucher,

on die qu'il a monteé aux hommes. le fe crec des la~

vemens , a caufe que loríqLi'il veur aller du ven–

ere, il fe feringue le fondemenr avec fon bec rem–

pli d'eau falée.

I CA

I C AQYE.

.[.

m. Sqrce de petit Prunier qui cro1r aux

Ancilles en forme de buiflon. Ses branches fonr

chargées en tout tems de pecites feuilles longuec–

tes

ornées deux fois l'an d'une infinicé de belles

fl eurs blanches ou violectes qui font fuivies d'un

peeic fru ir rond de la grofleur d'une prnne de da–

mas. Ce frnic étant míh de viene b lanc ou violet

comrne écoic

fleur.

e!l: forc doux

rellemenr

aimé de cercains Peuples pres du Golfe d'Hondures,

q ui s'en nourriflem, qu'on les appe ll e

lcaques.

Pour

ernpech.er

leurs voiíins a gui ces fruits manquenr,

d'y venir

fa.ire dégae loríqu'ils onc atceint leur

maturicé , ils cie~nenr pendan ece teins-la aux ave–

nues de leur terre des wrps de garde compoíés de

l'él ice delems 111.eil leurs·fo1dacs, qui les repouJfenr

viveme nt avec la fléche

];¡

maflue quand ils

prefencem .

ICI

ICO

. I CH

ICHNEUMON. f. m. Ar1imal qui na1t en Egypee,

que Bellonius nomrne

Rat des l ndes.

en a

d'aucres qui l'appellenc

Loutre Egyprien.

e/l: grand

comrne un chac, done il a la Jangue , les dencs

·les genicoires ,

couverr d'un poi! rnoucheeé de

blanc , de jaune

de cendré ,

aufli rude que ce–

hu d',un loup. Son grouin eíl: d'un

pottrce.iu

,& i\ s'en

ferc a fomller la cerre.

a les oreilles counes

rondes , les jambes noires avec cinq griffes aux

piés de derriere. Sa queue e!l: lon gue

épaiífe au–

r-our des reins. Oo luí voic au-dehors cln fondemenc

une encrée fort large

tome velue. E.lle s'ouvro

lorfqu 'il fair chaud,

qu'il a le derriere bouché;

ce qui a donné líeu

quelques-uns de dire que cec

animal e!l: hermaphrodice. ~es Ichneumons

laií–

fenr apprivoifer aux environs d'Alexandrie, & fe

nourriflencde fe :pens, de lefards, de lima~ons, de

raes , de cameleons, de grenouilles

d'amres ani–

maux de meme nacure. lis font ennemis du croco–

dile , done ils briíem les ceufs par ~out ou ils en ren–

concrenc. lis fe fourrem meme dans fon venere

quand il dort,

lui vont ronger le foye. Cet ani–

mal ne f~auroit fouffrir le venc,

des qu'il le íenr

fouffie~, il

refugie dans

-ÍJ.

caverne.

fait au–

tanr de pecies qu'une chienne , & fe garamit du

froid en s'exen;:ant a faucer. ~elquefois on le voic

s'enveloper comme un herilfon.

eíl: fon hardi,

drelfe loríqu'.il apper~oit quelque autre animal.

accaque pe gros chiens, des chevam: , des cha–

meaux meme,

aflomme un chat de trois coups

de pane.

n 'a pas fi-eot ~pper~u

proie, que íe

lev.rn

fo.r

les piés de derriere, il fe cra1ne douce–

menc íur terre, jufqu'a ce que d'un plein fam il puií–

fe fe jetter íur fon ennemi.

.l]

ha'ic forr l'afpic,

quand il le veuc combame, il a l'adrefle de íe veau–

trer dans la boue : ou de fe pl·onger d ans l'eau,

de fe rouler enfuice íur la pou!Iiere , qu'il bifle

fe–

che_r au Soleil, ~fin de s'en faire une efpece de cui–

rafle.Le

110111

Ichneumon

lui e!l: donné du Grec

/;,c,íu.,,,

Chercher, épier, a caufe qu'il cherche le crocodile

l'afpic pourles ruer.

ICHNOGRAPHIE.í.f. Deícription du pl an geometral

d 'un_bacimenc. Voyez PERSPECTIVE.. Trace que

la1fl ero1t íur la terre .un bitimem, s'il écoic ra(é a rés

· de chauJfée. C'e!l: ce qu'on appelle autrement

Sec–

tion horifontale.

Ce moc e!l: Grec,

' i;,:;,.•/p«({lt",

vien'. de

íx;,.,,

Trace , ve!l:ige,

"IP"'P~

Deí–

cnpnon.

IC!-!THYOPAGE. On appelle ainfi tone animal 9ui

v1t de po1Jfon. Ce moc e!l: Grec ,

ix ~"({i/4"1"

íx;~ü,,

PoiJfon,

tp/4"l'f<'",

Je mange.

I G -I

I C I L

1cn.

Vieux mocs. Celui-ci

Cene. [On

a die auili

leen

pom Cela ,

lceft

pour , Ce. c ·eux

qui n'ont poinr la facilité de bien courner une pe–

riode, difenc encore quelquefois

Icelui

Jcelle,

les employent comme pronoms relatifs :

Les vertus

d'icelui

d'iceíle,

pour dire , Ses venus.

IC O

•

ICONQCLASTES.

m. Hereriques du huitiéme

fieclc qui s'éleverenr concre les Images du Sau–

veur du monde , de la Vierge

de cous les

Saines, done l'erreur em pour auceurs un Juif

Sarr afin. Ce dern ier perfuada

l'Empereur Leon

Ifa urique de faire abbaue comes les lmages des.Egli-