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IMP

n'y ait des mains de vingr quarre & de vi11gr-rróis

feuilles au lieu de vingt-cinq. On fe ferr d'imper–

feél:ions pour envelopper les Livres dom on fair des

paquees pour lc:s Provinces.

IMPERIAL. adj. Ce qui apparciem

a

l'Empire.

TrO–

ne

Imperial.

On appelle

Vi/les Imperiales,

Cer–

taines Villes libres en Allemagne , comme Ham–

bourg-& Francforc, qui ayanc un Gouvernement

parriculier fous des Magiíl:rars , qu'el!es élifenr cels

qu'il

leur plaic , doivene feulemene quelque recon–

noiífance

a

l'Empereur.

On appelle

Pierre lmperiale,

Une pierre qu'on

faic pour les denrs,il

y

entre du falperre,de l'alun d_e

roche,

&

un peu de foufre bien pulveriíe. On_ fa1r

cuire tour cela d.ans un creufec,

&

enfuireonenfa1cun

gargarifme avec une décoél:ion de fenouil

&

d•orge.

On appelle

Eau Imperiale

,

de l'eau diíl:il_lée de

noix mufcades , écorce de citron , cloux de g1rofle,

feuilles de laurier , d 'hiifope, de chim , de marjo–

laine, de fauoe, de rofmarin, de lavande

&

aurres.

IMPERIALE ,

f.

f.

Fleur rouge ou jaune, qui a fa

rige forc hauce,

&

qLIÍ tiene de la culippe. Elle pouife

en

haut quarre ou cinq fleurs , dom les feuilles fe

n:nverfene en forme de cloche ,

&

lui fervenr de

<"Ouronne.

Il

y a une

Corre.de

prune qu'on appeUe

1-m.periale.

Elle eíl: forc

grolfe ,

de couleur violerre,

&

d'une

hgure oblongue.

Imperiale.

Le haut d'un carroífe. Ilfe die auíli du

fond des lics d'ange en houife.

Imperiale.

Termo d'Archireél:ure. Efpece de dome

ou de couverrure done le haur

di

en poinre ,

&

qui

s'élargiifane par en has, reprefenee la figure de deux

S.

qui fe joignenr en hauc, & q~i s'éloignen en ha~.

IMPERITIE. f. f. Tenue Dogmanque. Ignorance de

l'arc qu'on profelfe. Un Chirurgien eíl: condamné

en Jullice en des dommages

&

inrerers , quand

par fon Imperirie il a eíl:ropié ceux qu'il s'eíl: melé

de panfer.

IMPLANTA

TION.

f.

m.

Il

y a dans la Medeci–

ne

cercaines cures qui fe fonr par rranfpl amarion,

c'eli quand les maladies palii::m d'un fujec

a

un au–

rre fu¡er, qui en deviene malade ou non, la mala–

die fe guerilfanc par l'accroiffement ou par la cor–

ruprion de ce dernier. Cette rrwfplanrarion fe fait

' par un cercain milieu ou moyen appellé ponr cela

l'

Aiman,

& elle eíl: de cinq forces dom !'une eíl:

l'implantation,

qui fe fair en mecrane les plames avec

les racines, ou les racines feules dans une cerre pré–

parée pour cela

&

arrofée.

I-l

eíl: meme avancageux

que les racines ne re~oivenc aucune aucre humidiré

que les lavures de la parcie mal-a de. Si avanc que la

maladie air eu une enciere guerifon , la mauvaife

qualiré concraél:ée dela fair mourir les planees , il en

faur

p!aneer d'aucres dan,s la mcme recre, ou dans

une aucre femblable.

1

IMPORTABLE. adj. Vieux mor, que Nicod di5avoir

été employé pour,

ne fe peut poner ou rolerer ,

comme en i;ette phrafe. //

efl atteint d'une douleur

import11ble.

IMP0 SER. v. a.

Mettre de/fut,

&

en ce fens

il

ne fe

dit guer-e au propre qu'en cette phrafe

,

lmpofer les

mains.

AcAo,

FR,

Impofer

en termes d'Imprimerie, fignifie, Meme

fur un marbre ~mane de pages qu'une forme con-

- cienr,aurour defquelles l'on mee des bois,que l'on ap•

pelle garnicures,& enfuite l'on.ferre le tour avec des

coins dao's un chaílis de fer , en force qu'il ne tom~

be aucune leme c\es pages.

IMPOSITION.

f.

f. L'une des forres ele tranfplan–

tarion qui fe fom pour la cure de cerraines mala–

dies. On prend le plus que I'on peuc de la Mumie

Tome l.

JMP

591

ou

de

l'excrement de la parcie malade

oil de

rous

les deux enfemble, pour les placer dans un arbre ott

dans une plante entre l'écorce

&

le bois , recou-

•vrnnc

&

enduifant

le

tour avec du limon. Au lieu

de éela , il y en a qui font un trou de tariere dans

le

bois pour placer l'aiman, apres qlloi ils bouchenc

le trou avec un campan du meme bois,

&

mettent

du limon par deffi.1s. Si on delire un effet durable,

on doir choiftr un arbre de longue dur_ée, cornme

le chene._Si o_n _le veuí: prornpc il faut prendre un

arbre qm cro1lie promptement, & en ce dernier

cas on doic rerirer l'aiman, c'eíl:-a-di¡e ;-ce qui Cerr

de milieu a la tranfplancarion' fi-tot que l'effet

s'eíl: enfuivi, a caufe que la crop grande alcerarion

de l'efpnc pourroit apponer de préjudice au mala–

de . Ce que l'on appelle ici

Mumie,

eíl: la porcion

de _l'efpqc viral qu1 faic ces effets. Les aimans qu'on

cro1c les plus propres vehicules de la Mumie fonc

la fience hurnaine, la chair humaine dert'echée

&

le

fan~ d'un hornme fain. La préparacion d~ ce fan<>

fe tait de cerre maniere. ~and il eíl: <>rumelé o~

coagulé , on verfe par inclinarion la liqu~ur fereufe

qui furnage,

&

on lailfe fecher le fang

a

l'ombre ,

en l'humeéranc de la liqueur féparée,

&

en le laif–

fant fecher fucceffivemenc jufqu'a ce que tóute la

liqueur foir imbibée. La chair humaine deílechée ,

fe

garde long-tems ,

&

lorfqu'on l'a appliquée

for la region du creur, el le attire avec tanc de vehe–

mence qu'il faur l'oter peu de cems apres. On la

doir prendre d'un corps more de more violenre ,

&

s'il eíl: poílible , avant qu'il foit refroidi. On

faic

auffi un Aiman avec une bonne quaneiré de la

fience d'un homrne fain & de fon urine, le tour

melé

jufqu'a

la confiíl:ance de bouillir. On

y

aj?ute le plus qu'on peuc de fueu'1' de perfonnes

fames, qµe l'on rama/fe avec une éponge ou avec

un . linge. Le tour ayanr été bien feché dans un

lieu net , ou y mee encare du fang nouvellemenc

tiré , apres quoi

011

meJe bien le toUt , &

011

le

faic fecher pour l'ufage. Ce~Aimans fonc rapportés

par Boulron.

.

IMPOSTE.

f.

f. Terme d' Archireél:ure. Perite cor~

niche qui contiene un jambage, piédroir ou a llene,

&

fur laquelle commence un are qu'elle fépare d'a–

vec le piédroir. L'Impo/te eíl: differenee felon les

ordres. Ce n'eíl: qu'une plinehe dans le Tofcan,

&

elle

a

deux faces couronnées d~ns le Dorique ;

&

dans l'Ionique un larmier au- de/fus de fes deux

fa–

ces.

Il

y· a larmier, frife, & ~mres moulures qui

peuvenr erre raillées ; dans le Corimhien & le

Co1;1pofite. Ce mor vienr de l'ItaJjen

ImpofttJ

,

Mis

deílus. Vitruve appelle les Impoíl:es

Incub~. L'Im–

pofle coupée,

eíl: celle qui eíl: imerrompue par des

corps comme par des Colomnes & par des pilaíl:res ,

done elle excede

1~

nud , c~ qui ne fait pas un

forr

bel effer. Celle

qm

eil:

courbe par fon plan , ou qui

ne _fe profile pas fur

le

pi"édroic d'une arcade , mars

qm

lm ferr de bar.deau,

&

rerourne en archivolce ,

s'appelle

Impofte cintrét.

Il

y en a une atme qu'on

ªl:'P<?Jle

Impofle mutilée

Cette derniere a fa faillie

d1mmuée pour ne pas exceder le nud d'un pilaíl:re

ou d'un dolferet.

iMPREGNATION.

f. f.

v. Terme de Chymie.

At–

tion par laquelle une liqueur s'imbibe du fue ou des

perites parties d'un ?mre corps done en meme-rems

elle recoir la verru.

IMPREGNE R. 11 fe met ordinairemenr avec le

pronom perfonnel , ce qui rend ce ~erbe nemre

paílif.

S 'impregner,

c'eíl: rirer le (uc ou qtJelque fub–

íl:ance d'un aucre corps par le moyen

de

l'humidité.

IMPRESCRIPTIBLE. adj. Terme de Prariqne.

~i

ne peur ~ere prefcm.

Cens Imprefcriptible. Servitu-

ff

ff