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HEM

de-lin rouge,

&

de-gris -de.lin pile:

HEMrCYCLE-

[.

rn. Derni cercle, du Grec ,,.,. ,

a

Demi

&

de

,.i,._,.,,

Cercle. 11 y

a

deux demi cercles

dans les canes quel'on faic du monde, l'unappel–

I--Iemicycle feptentrion,:,.l,

&

l'aucre

Hemicycü me–

rid,onal.

Hemícych,

en termes d'Archirell:ure,

[e

<lit du

trait d'un are ou d'une voute foxmée d'un demi–

cercle parfair. Ce demi-cercle ou Hemicycle

fe

di–

vi[e en autant de vou{foirs qu'on veut, pourvíl que

IC:nombre en foic impair. Cela

fe

(aic afin que les

joints ne [e rrouvant pas dans le mil1eu de la voure,

il y aic dans ce milieu un Vouífoir qui ferme

&

qui

enrretienne cons les amres. On appellenr auili

H e–

micycle

le panneau ou la cherche de bois qni ferc

a

batir

&-a

conduire les ares.

HEM

lement des parties inferieures dn corps , ou enfin

l'érofion des vai!Teaux du poumon ; ou par les cho–

fe s ex cernes re~ftes dans l'infpiracion, ou par

]'e[–

pnt des eaux forres , ou par des caufes internes.

comme la lympho trap acide , falée

&

corroíive,

Cerre derniere e[pece d'Hemoprylie laiífe apres Coi

1~

vom1ca

&

la phryfie,ou !'ulcere du poumon.Sken–

kius rapporre J'exemple d'une perfonne qui ayanr

avalé des fangfoes en bftvanc, ces fangfues s'arre–

rerem dans la gorge , fuccerem le fang

&

lui en–

gendrerenr l'Hemopcyfie : mais celaeft rare. L'He–

mo¡nyfie eíl: t:mrot indolente ,

&

rancor plus ou

moms douloureu[e , avec coníl:riél:ion des pon–

!n':ns ,_pefameur obru[e , ou avec corrofion qui

1rbte d1ver[emem la rrachée artere, fuivant la

di–

vei'firé des caufos. Ce mor vienr de

,,,r,.,,,

Sano ,

&

de

a?t.,,,

Cracher.

0

HEMINE.

[.

f.

Vaiífeau [ervanc de mefore cl'lez les

anciens,

&

qni contenoic la moicié cin feprier Ro–

main. C 'écoic auili une mefüre de fromenc qm con–

cenoic enviran deux bichers.

Ce

moc eft Grec

;.'µ,•ul•

HEMIQNITE.

[.

f. Plante que quelques-uns nom- .

mene

Spleni.um

,

&

qui a fes feuilles faite$ en croi[–

fanc,

&

femblables au Dracunculus. Elle ne jecce

'

ni tioe , ni fleur , ni graine ,

&

produic plufieurs

racii~es menues

&

araaílees

enfemble. Elle croí'c

aux lieux pierreux ,

&

a un goílt apre. Diofroride

qui en parle aiHfi , ajoílce que bt1e en vi11aigre ,

el-

HEMORRAGIE

[.

f. Terme de Medecine. Nom qui

conviene en general

a

route íorre de flux de ,fano

hors du corps , mais qu'on attribue partiGuliere~

menr

a

l'éruprion du fang par les narrines. Les pe–

mes arreres qui abouriffenc au nez , excirenc cerre

le confome la race. Ce mor eíl: Grec

~,.,.,,,~r.

HEMISPHERE.

[.

f. La moirié d'un Globe ou Sphe–

·. re. L'Equaretir divi[e le Monde en deux Hemi[–

pheres , done !'un depuis la Ligne jufqu·au Pole

Árél:ique , eíl: appellé

Hemifphere S epter.trional.

· L'amre depuis la meme Ligne ju[qu'au Pole An–

carél:ique, a le nom

d'Hemifphere Meridional.

Le

meridien divi[e le Ciel en deux Hemifpheres, !'un

appe lié

Hemifphere 11fce11d11nt

ou

Oriental,

&

l'au–

tre

Hemifphere defle.ndant

ou Occ1dencal. Ce mot

viene de

i,.,..

Demi ,

&

de

~4>"ie,, ,

Globe. Le mot

i,.,..

,

peperd tofijours fa derniere fillabe dans les

compofés.

HEMISTICHE.

[.

m. La moitié d'un vers Francois

de douze [yllabes qui doic avoir fon repos dan; la

fixiéme. Dans. ce vers

Impatiens dejirs d'une jufle venge,ince·,

.

ces fix prerniers [yllabes

Impatiens dejirs

fonc l'he–

miO:iche. Ce mor viene ele

;:,.,..

,

&

de

,f,:r

Ordre,

ran~

HEMOPTYSIE.

[.

f. Tecme de Medecine. Crache-

menc de fang , qui e(l: diíl:ingué du vomiílement de

fang. Ce que les Medecins nommenc parriculiere–

menc Hemopryíic::, c'eíl: lor[que le fang eft rejetté

par la bouche en touffam

&

des al-ganes de la n:[–

piration. Il fon álor~ des arteres 4es poumohs

0~

des

a rteres de la trachee arrere, qm urenr lenr ongme

de-l'aorte. La parrie affeél:é~ dans cene forre de

mal , eíl: rancor la parrie ·fuperieure du larynx

&

fa

caviré, rancor le milieu du conduirde la trachée

arrere ,

&

quelquefois

[es

excrémités .innulaires

&

le pournon meme. L'Hemopryíie eíl: le plus fou–

vent accornpagnée de la roux , !arique le poumon

eft atraqué , ou les rarneaux profonds de la rrac,hée

arrere.

11

peur ~oíli

y

avoir une forre Hemopryfie

fans roux. ~and·ia p¡i.rtie fuperieure de la tráchée

arrere eíl: [eule affeél:ée , le Cang fo~c alors 2pres un

crachemem plus ou moins leger. Les rrois princi–

rales rnu[es

&

les plus

freq.ue

¡:¡res de l'Hemopryíie

fonr la ruption de quel

qúe vai

-i'feau dans le poumon

cau[ée par des cris violens , par nne diíl:ention ou un

effort du' corps en porram quelque gros fardeau,

par une chíhe ou par une roux vehe1nenre ; la fup–

préilion de quelque évacuation ordinaire , principa-

Hemorragie.

Les

vailfeaux d'ou ce fang déconl e ,

fom plfiror des produél:ions du .rameau arreriel de

l'.1 caroride interne , qui envoye plufieurs ramifica-

nons aurour des produél:ions mammillaires ,

&

quel–

ques-unes

a

la mernbrane fuperieure glanduleu[e

des narines par le[quelles ramificarions la rnariere

de la lymphe qni doir erre filtrée , par cene ciífure

glanduleu[e, eft apporrée a~c le fang : de forre

que les orífices de c~s arreres éranr ouverrs ,

&

re–

lach¿s narurellemenr

par

la continuelle humeél:a–

rion de la lymphe, l'Hernorragie du nezarrive fa–

c1lemenr.

11

y a des faignemens de nez cres-abon–

dans, qui vonr quelquefois ju[qu'i plufieurs livres;

meme jufqu'a. quarre , fans abarre H~s forces. En–

mnller rapporre qu'on en a víl de huir ou dix

li–

vres , avec

uh

grand abanemenr des forces , mais

fans en perdre la vie. Le fang qui fon des narines

en pecire quanciré ,

&

gome

a

goure , eíl: de mau~

vais augure quand il arrive dai1s une maladie ,

&

fur-touc le quarriérne jour, a moins qu'il n'air quel–

que caufe exrerne, ou quelque humeur qui le

falle

fo í·rir' ou qui en l'épaiffiílanr ou le retenant empe–

che ce flux des le commencement.

Il

y a auili une

Herhorragie de gencives. Le fang en forr quelque=

fois nes-abondamment ,

&

cerre Hemorragie etl

can tor critique

&

qmot periodique. Heniorragie

viene du mor Grec

¡./.,

,

Fluo

je coule. 11 fernb le

qn'on devroir écrire

Aimorragte,

a

caufe du Grec

v.'i,.«,

S,mguis,

Sang.

HEMORRHOlDALE.

[.

f. Sorce d'herbe que M.

Callard de la Duquerie dir erre appellée ainfi de

ce qu'elle a fes racines [emblables aux hemorrhoi'–

des , dónr elle e~ auili le remede. II ajoure qu'il

y en a qui l'appellenr

La

paite

Chelidoi1;e.

I-I emorrhoi'dale.

ad

J.

ÜH appelle , en termes de

Medecine,

Veines hemon::hoidales

les veines du fon–

demenc dans le[quelles coule le fang mélancolique

qui caufe ·les hemorro'ides inrctrnes. Elles forrenc du

rarneau me[encerique qui rampe par ks exrrémirés

du·colon ,

&

par la longueur de l'inrefün droir

ju[~

qu'a l'anus qu'il c;mbraite en rond.

HEMORRHOIDE$.

[.

f.

p. M'aladie qu'unc;: abon–

dance de fang rnel ancolique, qui fe

jecre for les

parries , cau[e au fondemenc. 11 y a des Hemorrho'i–

des internes

&

des Hemorrhoides exrernes.

Il

y

en

a auíli d'ouverres

&

d'aurres fermées.

HEMORRHOISSE.

f.

f. femme qui a une pene de

fang. 11 eíl: pa rlé dans l'~van gile de l'Hemorrhoií–

[e

ouerie par Norre-Se1gneur. T ous ces quarre

der~iers mors om éré formés dt:s m' m cs mors