HAU
HAUSSOIRES. f. m. p. Palecres de bois , qu i rn–
ciennenr l'eau aux éclufes des Moulins ,
&
qu'on le–
ve quand on venr.
HA l¡ S
TE.
f.
f. Vieux mor. Bois de lance , du La–
rin
Hafla.
H A
u
T '
HA
u
TE ,
adj.
Elevé , eu r!gard
a
ce qui efl
plus bas.
AcAD.
FR.
Ce mot fe jo inc avec pluíieurs
fub!l:ancifs ,
&
faic "vec eux comme autanr de 1p.ocs
paniculiers.
Haute-mer.
O n ditqu'Vn
V aijfeau efl en-haute–
mer,
pour dire, qu'Il eíl: excrememenr éloigné des
renes ;
&
on appelle
Haute oau
,
le vif de l'eau qui
arrive de douze heures en douze heures. On l'ap–
pelle auíli
Haut~marée,
quoiqu'a propremenr par–
-Ier
la hduce maree ne fe do1ve d1re que de cec ac–
croi({emenr de marée qui paro1t extraordinaire a
cháque nouvelle
&
pleine Lune,
&
qui l'eíl: ~nco–
re d2vancage vers le tems des Solíl:ices & des Equi–
noxes.
On appe!le
Haute-fomme
1
for la mer, tom ce qui
s'emploie au nom de cous les lmere({es pour l'avan–
tage de J'emreprife qui a écé faire ,
fans
que cela re–
garde lé; corps.dunavire , les loyers des hommes ou
les viél:uailles. C'eíl: au ma1cre dunavire a fournir le
riers de la H ame-fomme,
&
les Marchands doivent
fournir les deux ;meres
,H aut-bord.
On appelle
V aiffeau x de Haut-bord,
.les grands Barimens dom on fe ferc pour na viger fur
l'Gcean,a la difference des Galeres
&
des Vaifü:aux
pi
aes. On die abfolument,
Les hauts du Vai¡feau,
-par oppofition
a
ce
9~1'011
appelle
Les
E
as.Le$Hams
(ont les chareaux, les mars
&
comes les aucres par–
nes qm fom fur les pones d'enhant.
H aut
&
bas Appareil,
en Ma<;oní)frie, fe die des
pierres felon J.a hauteur dom on les taille.
Pierre du
ha11t Appareil.
.
Haute-FuflaJC,
Bois qu'on a lai({e parvenir
a
fa
plus haute croiffance. On appdle
Bois de haut re–
vena,
Celui qui a l'age de quarame ans.
I:lautes-armes.
On dit,
Faire l'e.>:ercice de1 hau–
tes-armes·,
pour dire, Fairel'exercice de la pique·,
du moufquet, du drapean. Celui de l'épée s'ap–
pelle
Efcr,me;
&
dans l'efcrime il
Y.
a des
Gardes
hautes
,
comme il y en a de moyennes
&
de baffes,
felon qu'elles couvrent les parties du corps.
H aute-contre.
Terme de Muíique. Efpece de
fecond deffus 'qui
a
l'égard du deílus fair
le
meme
effec que la baffe-raille
a
l'égard de la baíle. On ap-–
pelle auili
1-Iaute-contre,Ie
Mulicien qui chame cec-
ee partie.
•
Hautes-payes.
Termes de guerre. Les plus bas
Ofuciers, comme les Sergens , Caporaux & Anf–
pe!fades dans l'Infancerie,
&
les fous-Bngadiers
d ans la Cavalerie ,
:l.
qui l'on donne une folde
e xtraordinaire par grarification , pour les obliger ·
d'avoir l'a:il avec plus d'exaél:itt\de fur le fervi–
ce des Soldaes done on leur donne
a
obfervér la
conduite.
H autes-coulcurs,
ou
Couleun-hautes
J
fe die en
peinrure & en ceinrure, dn rouge, du nacarar , du
bleu , du jaune, & de couces celles qui fom voyan-
-
res & claires.
.H autc-lice.
La plus belle de toutes les tapilferies
des Manufaél:ures. Ell e differe de la baf{e -lice, en
ce que les ch~foes en fonr difpófées perpendiculai–
remem , au heu qu'elles le fom horifomal ement
dans la baífe-lice. On la fait fur un métier ou l'on
acrache de grandes cha111es de laine bien preífees ,
&
amour de ces chaí'nes on applique les laines qui
conv1ennent!e plus aufujet que l'on a ddlein, de re–
prefenrer.
H aMe-vole,·ie.
O n appelle ainli en Fauconne–
Tome I .
i-I
A
Ü
ríe celle du heron, du milan, du canard , de la
·grue , &c.
Hdut-mal.
Terme de Medecine. Epil eplie. C'eíl:
ce que le peuple appelle
Mal caduc
ou
M al defamt
J::a11 .
Il
eíl: appellé amíi,
a
caufe qu e le cerveau eíl:
atraqué ,
&
que ceux qui en fom atteims tomb ent
de leur haut.
H aute-Juflice.
Jurifdiél:ion qui eíl: au-deífi.1s de
cell e qu'on appelle Moyenne
&
bafü: juíl:ice, ~: ou
le Seigneur Hauc-Juíl:icier a droir de faire informc:r
des crimes ,
&
de ¡uger
a
mom
H AUTAIN, AINE. adj. Terrnede Fauconnerie. On
appelle
Faucon hautain;
un Faucon qui vole forc
hanr ,
&
qui a de belles ailes.
HAUTBOIS. f. m. Iníl:rumenc de Mufique
a
anche
&
a
venr, qui a pluíieurs crous
&
qui eíl: fembh–
bl e
a
une flílce douce. Le De!fus a deux piés de
long. La Taille quin'a que fept trous defcend d'un e
quince plus bas, écant fonnée
a
vuide
&
a
crous ou–
verts. La Baífc:: en a onze avec pluíieurs boe es ou
clefs pour les ouvrir on ferrner. Sa longueur eíl: de
cinq piés. On appelle auíli
H autbois,
celui qui joue
de cer iníl:rumenr.
-HAUTEUR.
f.
f.
Etendue d'un corps en tant qt<il efl
haut,
AcAD, Fa. On dir en termes d'Architedure,
qu'Vnb átimenteflarr,v éahauteur,
pourdire, qu'Il
eíl: pret
a
recevoir la couverrure,
_&
que les dernie"
res arafes ont éré pofées. On appelle
H auteur d'ap-
\
pui,
rrois piés de ham,
&
par
H
auteur
ey
marche .,
on encend fü, pouces.
Hautm r,
en rermes de Geometrie, eíl: la liane
qui mefnre l'élevarion d'un corps fur l'horifon ," &
pu confequenr il fam qu'elle foir coíljours menée
perpendiculairemenc du poinr le plus é!evé de ce
corps au,poinr ou au plan le plus bas. Telle elt la
haureur d'un
Cone,
d 'un Cylindre, d'une Pyrami'–
de, &c. Sa hameur eíl: geornecriquemené la mcme
chofe que la profondeur,
&
eíl: la rroiíiéme chmen–
fion des corps folides, car il n 'impone qn'ils foienr
élevés fur l'horifon ou abaiffés au- deílcnm On ne
laiífe pas cependant d'appliqu er le .not de hauteur
a
de fimp :es furfaces .
L ee
haut:eur d'un parallelogram–
me,d'un trian,~le, fonr
des lignes menées perpendicu-'
lairement du poinr ou de la ligne que :·on y concoit
comme la plus élevée, fur la ligne la plus baíle,
qu 'on appelle
bafe .
Les parallelo?rammes qui ont la
meme bafe
&
l:i mem_e hameur fonr égaux ,
&
par
confoquenr les mangles auíli, qm fonr des moiriés
de parallelogrammes.
H auteur
eíl: auíli un rerme d'Alhonomie,
&
íi–
gnifie la quanricé dom un cercle, ou nn poinr d'un
cercle, ou un aíl:re eíl: élevé fur l'horifon.
La hau–
tet-tr del' E e¡uateur
eíl: !'are d 'un Meridien cbmpris
entre l'.horifon
&
le poim le plus élevé de l'Equa–
reur. La hautenr d'un aftre eíl: !'are d'un Azimmh
compris entre l'horifon
&
cet a!l:~e. Voyez AZI–
MUTf-1. Car il faur qile routes les hauceurs foi enc
cofajours prifes fur des cercles pei:pendiculaires
a
l'horifon.
La hauteur du Pole
c::!l: !'are du Meridien
compris emre le Pole & l'hol'ifon. C'eíl: la mémé
chofe que la
L atitttde.
Voyez LATITUDE.
En rermes de .·Marine qnand on dit funplemenr
haut eur,
on encend fouvenc la
ha-r{teur du Po/e.
On
die dans ce fens
naviguer par la hauuur de ranr de
de_grés
,
pour dire,
a
ranr de dearés de hauceur du
Pole, ou de larimde. Ma is quel qnefois au/Ti par le
mot de
hauteur
fimp lemeJ1r;on entend
la hauteHr du
S oleil ou de quelque aurre aflre.On
ne cherche cene
llaüreu r qué ponr
á
voir celle du Pole , car quand ori
a la hameur Meridiehne du Sol_eil, on f~air par les
rabi es combien il eíl: éloigné de l'Equacenr r e jour–
la,
&
parconfequent on a la haurenr de l'Eqnaceuf
-
z
z z
i j