HA~AI-IAN
ne.
Voyez COUR.ONNE, On faic venir ce mor
du Grec
;11,.,
,,
qui veuc dire, une Aire ou l'on bar
Je blé , parce qu_'anciennement ces aires éroienc ron–
des , ce qlll a fa1t tran(porrer leur nom aux Couron -
nes des Afües.
·
HA LO T .
(.
1n. On appelle
Halots,
en termes de .
Chaíle , cercains rro~s dans les garennes ou le
gi–
bier (e retire.
HAM
HAMAC.
(.
m. Sorce de lit de cotan, doneireíl: par–
lé dans plufieurs relacions de voyages. 11 confiíl:_e en
une orande manee ou couvermre, done on fa1r un
grand rrafic en toures les Ifies Occideneales. Ceux
qui s'en veulene fervir le fo(pendene a deux arbres,
&
[e oaraneifiene ainfi des betes farouches
&
des m–
.feaei Les Caraibes qui les travaillent,
le
foneavec _
• de grandes cérémonies ,
&
metcent des paquees de
cendre au bouc du mecier, ayanr la fupeiíl:mon de
croire que s'ils manquoient_a le faire, leur Hamac
feroic au!Ii- cor ufé. ~and ils one un Hamac neuf,
ils s'imaginenc qu'il pourriroic s'ils mangeoienc des
fi!!ues'
&
meme ils n'o[enc manger d'un poiílon qui
a
0
de bonnes dencs, perfoadés que cela (eroit caufe
que leur Hamac feroicpercé en forc peil de
tems.On,
en a apporté en France ou il
y
a des gens qui s·en
fervenc.
H AME ID E.
[.
Tenne de Blafon. Fafre de trois
pieces alaifées qui ne rouchenr poinc les bords de
l'écu. Hameides , felon le Pere Menecrier , font
tr~is chanriers ou lc;in gues pieces de bois en forme
de fafces alaifées , qui [e menenc fous les ronneaux
qu'on nomme
!-lames ,
aux Pays- Bas, ce qui a tair
le mor
d'Hameides,
une familledeFlandre qui por–
te ces chanciers pour armoiries par allufion a fon
. nom, en ayanc incroduic l'ufar;e dans le Blafon. Il
ajofoe
qu'Hameide,
dl
encare tine Barriere en -ce
paú-la , ou les maifons de bois traverfées
fe
nom–
menc
H ames,
d'ou. viene le nom de
Hameau,
a
caufe des maifons de village bacies de cecre force ,
&
des barrieres done les chemins fonc fermés en
Sui!fe
&
en Allemagne for les avenues de ces Ha–
meaux. 11 y en a d'aurres qui croyene q'u'Hame'ide
viene de la maifon de ce;; norn en Anglecerre, qui
porte pour armes une écoffe découpée en rrois pie–
ces en _forme de fa[ce, qui en laiíle voir une aurre
par fes ouvercures , qui eíl: d'une couleur diffe–
renee
&
mue au-deílous. On die auffi
Hamade
&
Hamaide.
H A M P E.
f.
f. Bois ou eíl: attaché le fer d'une ha–
lebarde ,
&
qu'i lui ferc de manche. Il [e die auffi
de celui qui en ferc
a
plufieurs aucres chafes ,
&
ce
mor s'c;ll fair par corruption de
H ante.
La Hampe
d'un pinceau
qic parmi le~ Peimres , ponr dir!i: ,
Le manche.
Jvl.
Ménage fait venir ce mot dú Larin
Ames,
Bacon , fuíl:, auquel on a· ajoucé une afpi–
ration. · D'aucres le fonc venir de
H and habe,
qui
en f,.llemand fignifie cauce force de bacons ,
&
qui
eíl: compofé de
Hand
,
Main ,
&
de
H aben
,
Avoir.
On appelle en termes de Marine,
H amp, d'écou–
villon, rj,e refouloir ,
Une efpece de perche ou l'é.
couvillon , ou le refouloir eíl: emmanché.
H ampe.
Tenue de Venerie. Poicrine du Cerf. Les
Bouchers appellenc
H ampes,
les dem.: parties du
poumon de Bceuf, qui des denx cocts cou vrenc le
foye
&
la race,
&
qu'on
ne
rerranche pas aux freí-·
fores de veau
&
de mouron, mais [eulement
a
cel–
les
de ba:uf.
1
HAN
HANCHE.
[,
f.
L a partie du corps de I'homme, d,ms
HAN
HAR
laque/te le haut de la
cuiffe
eft
,mbhé.
AcAo.
FR,
Dans ks Chevaux,
H anch~ ,
[e die du rrain de der–
riere depuis les reins jLúque,s au jarree.
On appelle en cerme de Marine,Hanche, La partié
du bordage d 'un Vaiileau, qui paro1t en dehors de–
puis le grand cabeíl:an jufqu'i l'arcaffe , au-deffous
des galeries qui font fur les flanes.
HANEPEL.
C
m. Vieux mor. Sorce d'ornemenc de
Femme.
HANETON.
f.
m. In[elce en forme de groffe mou–
che, qui a de grandes aile~jaunes,
&
qui paro1c
fur les arbres vers le mois de Mai. On tiene qLte
quand on voic quamicé de Hanecons, c'~íl: une mar –
que que les biens de la rerrn doivenc erre en abon–
dance. lis vivenc de feuill es
&
d'herbes ,
&
onc le
COL!
noir ainfi que le deílous du venere
&
la tete,
avec íix grands piés,
&
deux comes qui fone hou–
pées au bouc ,
&
une perite q¡1eue naire
&
poin–
tue.
HANOUAROS.
f.
Vieux mor. Porceurs de [el. Du
tems du Roi Jean il y a eu des Officiers de ce nom,
Ils dépendoienc de la Ville, lorfque la Gabelle n'é–
roic pas encare établie en France.
HANSE.
[.
f.
Vien.limor. Socieré
&
Compagnie de
Marchands. On die encare aujourd'hui
la Hanfe
Teutonique.C'e(l
une Sociecé de Marchands de plu–
íieurs Villes libres
p.'
Allemagne
&
du N ord, qui par
l'alliance qu'ils ont faite ener'eux, [e fone faic une
commnnicacion reciproque qe leurs privil'eges. Elle
fur nomrrtée d'abord
Aenzle Steden;
ce qui fignifie
Villes for mer. On a dit dela par
abbfeviation
,
H anjle,
&
les Fran<¡ois qui onc prononcé
Hanfa,
one e~cendL~ p~r ce mor '. Alliance ou Compagnie,
ce qm a fa1t d1re aucrefo1s,
Chaf!erquelqu'un de la
hanfe,
pour dire, L'exclurre d'une compagnie. Ce
moc, fe!on Befoldus, viene de
Hanci,
qui en vieux
Allemand fi gnifie, Un homme qui forpaffe les au–
rres en biens
&
en anciennecé de n©bleíle , pour
marquer l'avrncage que ces Villes one fur les autres
Villes par leurs alliances,
&
par leur commerce.
Hanfe,
s'eíl: die au!Ii de cerraines imoofitions que
l'on avoit écablies en quelques endroict for des mar–
chandifes a peages.
HANS I ERE.
[.
f. Terme de Marine. Gros corda–
ge qu'on jecre aux Chaloupes,
&
aux bacimem qui
veulent venir
a
bord d'un aurre Vaiffeau. C'eíl: au!Ii
le cordage qui [ere a la coue de quelque Vaiíleau
pour le remorquer. On appelle encare
Hanjiere
,
le Cable de la plus perite ancre ,
&
cel~i done on
amarre l'e[quif. La carde qui pend du col de ceux
,qni halenc ou tirent,
[e
nomrne
Collier de H,m–
fiere.
HANTE.
f.
f.
Arme ancienne. C'eíl auffi le man–
che d'une hache ancique ou d'une halcbarde. Il
y a eu aucrefois des piques ou longs bacons ,
qu'on appelloir
Hantes
,
du Latin
Hafla,
Jave–
loc ou lan-ce.
HA
P
HAPPELOPIN.
f.
rn. Vieux cerme de Cha/fe,
<iUÍ
s'eíl die aurrefois d'un. chien a.pre
a
la
curác:.
HA
Q_
HAQUET.
f.
rn. Mor qui
a
íi,gnifié aucrefois uh pe•
rit cheval.
Et Mn(e:,:, le petit haquet,
Et 'tu/f1,1ites 'bien
fa
Üttiere.
HAR
HARDE,
[.
f.
Terme de Venerie. Troupe de
beres