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les jambes pour en jouer. Le corps gui fai t le cc>Cé

droic , eíl: faic de huir pans de bots for lefquels la

cab le eíl: pofée, & cécce cable a deux ouvercures qui

fonc en forme de ere

A

e. La Harpe a foixance & dix–

\huic cardes en crois rangs.Ces cardes foncde laicon,

& il

y

en a vingc-neuf dans le prernier rang qui

onc quacre oél:aves. Le íec_ond rang

fatt

les de1111-

cons. Le croifiéme eíl:

a

l'umffon du prem1er, & on

appelle cecee Harpe triple. Deux ran gs de chevilles;

attachées par l'aucre bout

a

crois rangs de chevilles

pofées fur le coté fuperieur , appellé Clavier, fer–

venc

a

cenir les cardes fermes dans leurs crous. Lá

Harpe

fe

couche

a

v_uide des deux mains de la me–

me fac_;on en pinfanc les cordes , & fon accord eíl:

femb lable

a

celui de l'épinerte. M. Ménagefaic ve–

nir ce mot du Latin

Harpa,

ou de l'Allemand

Herp

ou

Harpjf.

I-iarpe

en termes de Venerie, veut dire, La griffe

d'nn chien.

H

AR P E' ,

¡¡'E.

adj. On appelle en term~s de chalfe

Levrier harpé,Un

levrier qui a le devane& les deux

cocés fon ovales avec peu de ·entre.

HARPEAU.

í.

m. Tenue de Mariné. Ancre

a

qua–

tre bras done on fe [ere dans un combac naval pour

venir

a

l'abordage, ou pour fe jeccer fur le pom

dn

Vai([eau q ue l'on infultt:.

C'efl

la meme chofe que

Grapin,

& on l'appelle encare amrernent,

Rijfaw

ou

Heri_/fon.

·

HARPEGEMENT.

f.

m. Terme de mufique. Cer–

·tai11e maniere délicate de roucher l'orgue, le cla–

vemn , le hul1 & aurres iníl:rumens ; ce qui fe

fait

lorfqu'en toucham un accord avec

crois

doigcs, ils s'appliquem íucceffivement fur les ron–

ches ou fur les cordes avec taht de prompricude ,

q,u'il n'_y parort aucuh incervalle

9.ui

change la me–

f

ure.

HARPER. v. n. Tenue de Manége. On die,

qu'Vn

cheval harpe d'une jambe,

pour dire, qu'Il leve une

des deux )ambes du craih de derriere plus hauc que

l'aucre précipicamment , & fans qu'il plie le jarrer,

&

l'on die ~u'il

harpe des deux jambes

,

pour dire,

qu'Il leve a la tois rouces les deux jambes du train

de ~derriere , & qu'il les hauíle en meme-cems

avec precipicacion , comme s'il manioic

a

cour-,

berres.

HARPE$.

f.

f.

p. Terme deMac_;ohneri~.Pierres qu'0n

laiife forcír J-iors d'un mur , pour fa1re ha1fon avec

une autre muraille que l'on pem coníl:ruire dans la

fuite. On donne ce meme nom de

_Harpes

,

aux

pierres qtú ont plus de largeur que les carreaux

dans les chafoes , jambes-bomiffes , pour fervir de

füifon avec le reíl:e dt: la mac_;onnerie d'un

mur.On

les appelle aucremem

l'ierres d'attente,

& l

orfqu'on

ies laiffe pour former une voute , on les appello

Nai_ffemce.

Harpes

fe dit au!li des croés ou mains de fer qui_

fervent

a

arcachér une piece avec une aucre 'autre–

mem

H

arpim

&

Harpons.

'

,

HARPIE.

f.

f. Terme d'AKhiteél:ure. Oi[eau fabu~

Jeux qu'on voit dans l'Architeél:ure Gorhique aux

gargouilles,ehcorbellemens-& cu!s de lampe. Il eíl:

teprefemé avec la tete & le fein d'une filie ,

&

on–

lui donne des arles de chauve-fouris, avéc de gran-·

dés griffes

&

une quéue de Dragan.

HARPON. f. m. Terme d'Archireél:ure. Morceau de

fer par lequel Les pans de_ bois d'un baciment fonf

tenus.

11

y en a de droics

&

de coudés ,

&

ils fom

auffi d'ufage dans la ni.ac_;onnerie. rl y en avoic de

cuivre chés les Anciens, qui les couloiem en plomb

pour lier les pierres.

Harpon

eíl: auffi un grand Javelot forgé de fer

battu qu'on attache

a

une corde , & par

le

moyen

T,me l .

HAR

HAS

54 5

duque on prend les baleines. Ce jdve ot eíl: lonc,

de cinq

a

fix

piés , & a la poime aceré.: cranc,l13m~

&:

tnangula1re ,en forme de fléche. Dans

k-

bom

d'enhaur eft un anneau ou eíl: acrachée une cordt:

qu'on lai/Ie filer fi-tot que l'on

a

ble/l e la bere ' qui

ne manqu e poinc d'~ller fe tapir

a

fond. Au bo t de

la corde tiene une courge feche qui fuir la baleine ;

&

qui

ferr

d'indice.

E arpon.

Tenue de Marine. Fer u anchanc gue

l'on mee au bour des vergnes , & qui a la forme d'u–

ne

S.

On s'en

forc

pour couper

a

l'abordac,e les ca•

bles de l'enhemi. C'eíl: auíli

U

ne frie de Menuifier

a

refendre le bois

fur

l'Erabli.

HARPONNEUR.

f.

ni.. Celui qui eíl: choifi parmi

. le~ Pecheurs '- lorfqu'ils

VOnt

a

la ph:he des ba–

lemes, p~mr ¡etter le harpon , qu'il lance de tome

fa

fo~ce ínr la 'tete dé la bece ' enforte gu'il per~e

le

CUll'

&

le lard ,

&

qu'1l entre fon avam dans la

chair. La baleine cale

a

fond quand elle fe fem

blefféé,

&

qua1'1d elle revient eh haut ponr refpirer,

le Harponneur la ble!fe tour de nouveau , apres quoi

les aufres pecheurs l'approcham par les corés , lui

pouffenr fous les bras ou nageoires une lon gue lan–

ce ferrée . dans la poirriné

a

rravers les inrell:ins,

Alors la Baleine , qui eíl: aux abois Roete fur fon

lard ,

&

les Pecheurs la pouífenr

a

ten-e , en la

rouan't comme l'on fair uli Vai!feau.

H . AS

HASE.

t.

f.

La femelle d'un hpin ou d'un tiévre, gui

porte ou qui a porté.

M. M

énage fair venir ce moc

de l'Allemand

Hafe,

qui veur dire un LiJvre male

bu fem~lle'

Oll

de

Haz.a:,:,

'mot Aráb~ qui lignifie

auíli L1evré.

HAST.

_[.

,m. Vienx mot, vehu du Larin

H

afta,

qui

a figmfie amrefo1s rouce forre d'atme offenfive ayanc

uh long manche, & d'ou J'on a die

Hafte,

pour

diré, une Broche.

R8ti_/[ent taus dedans heau hafle.

Il

y

a grande apparence que c'e!t dela qu'ón appelJe

encere aujourd'hui

Contrehafl,ers,de

gros chenccs de

éuifiné qui_porcem les broches.

HASTE.

[.

f.

Piece de bois longué, arroridie & feiu–

blable

a

une lance, q üi porée l'Etendard Royal dans

la Galere Réale. La Haíl:e eíl: áttachée par des ban~

des de fer au bord é!e l'éfpále vers la guérirré

a

la

main droire de la chambre

de

pcuppé.

HASTEREAU.

f.

m. Vie1ix mor. Sorce de perite pie•

ce de four.

Hajlereaux

,&

falmigondins,

S ouljijfes

,

cervela-s

,

boudins.

HASTEREL. f.

1n.

Vieux mot.

ta

ñuque

du

col.

Ses bel/es treces blandes, éhieres,

Et tout le hafterel der'rieres.

.

HASTEUR. f. m. Oflicier dé la cuifine de la bouche

du Roi.

JI

a -foin du rot & de li"vrer les víaudes r8-

cies.11

y

en a qui veuleñt qü'or,i. luiait donné ce nom

au vieux mot

Hafle,

qui a fignifié Broche.

HASTIER.

f.

m. Chenet

·a

,plufieurs crahs

ot\

l'ort

mee plurieurs broches tour

a

la fois les um:s íur les

aurres.

HAS'rILLÉ.

f.

f. Tertné dotir on fe

fert

:l.

la campa–

gne·dans quelques Provinées, & g ui fignifie Une co–

telecce, ou Un ínorceau de cochon propre

a

rorir ,

dom on accompagne le boudin c¡u'oh en:,roie

a

fes amis quahd on a rué un dé

t es amn1aux.

Cé mor peut venir de te gue le rñorceáu qu'on

envoie doit

erre

bon

a

ínettré au Mtier

ÓU

a

la

bróche.

.

H ASTIVEAU. f.

rrt.

Nom que donhent quelques–

uns

a

uñe poire hative qui eíl: en maruricé avanr les

z

z z