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f-I

E

C

HE D

nes. L'un

&

l'aucre viem du Gn:c

,~J.µ!t, ,

qui vem

dire, Une femaine , un eípace de fept ¡ours , de

,,,7¡,,

Sept.

HEBERGE.

[.

f

Vieux mor. Logement.

Il dl:

em–

ployé dans la Coíhume de Paris, oú l'on s'en

fert

pour exprimer la hameur ou l'écendue d'un h~ricage

par reípeél: i des hericages voifins. On a die auíli

H ebergement

&

Heberiage,

&

dela s'eíl: formé le

verbe

Heberger ,

ou

Hebergier ,

pour dire, Lor;er.

Vfages efl en Normandie

~e qui hebergiez, efl, qu'il die

Fable ou chanfan

a

l'h&tejfe.

On die en termes de Coíhume,

S'

heberger,

pour

dire, S'adolfer for

&

centre un mur miroyen. Ce

mor viene de!'Allemand

H erbergen,

Loger.. On a

diraulii

Herbergier

&

Herbergcr,

cine Borel dérive

de

H ereberga ,

Logis ou Chareau en ancien Alle–

mand.

Il

die pourrant for le mor Heberger qu'il

viene de

Burgus,

Bourg, & celui-ci de

,r?py•<,

Tour , d'oú vienr

A uberge,

HEC

HECATOMBE. f. f. Sacrifice de cent beres de m~–

me eípece que les anciens Grecs

&

Romains fai–

foient faire for cene amels par cent Sacrificareurs.

Selon l'érymologie !'Hecatombe devoit erre de

cent Bceufs, du Grec

'"~,1, ,

Cent,

&

de

/l•<,

Bceuf.

D'aurres enrendenr par

'"~'óf'b~,

un facrifice fair de

'""'¡'

{lfbu,,,

c'eíl: -i-dire, de cent piés , dans Je–

que! 011 immo!oit feulemenr vingr-cinq beces

a

quarre piés.

HECTIQ!_;E. adj. Tenne de Medecine. On appel–

le

Fiévre heéliqu·e,

une forre de fiévre, qui ne refi–

de point dans les efprirs,

&

dans les humeurs com–

me la phlparr des aucres fiévres ,

&

qui eíl: pre(que

incurable, parce que s'attac;hanc aux panies folides,

elle confome le corps

&

le mine peu

:l

peu. Ccmot

·eíl: Grec '"",.\',

&

viene de

l; i<

,

qui veuc dire ce

que les Larins nommem

H abitus,

O!:!aliré qu'on a

peine a (éparer du fojer. On appelle aulii

EEli-

9ue

,

ce!ui qui a cecre fiévre, ou qui eíl: dans une

:maigreut exrraordinaire. La plíipart prononcenc

Etique.

HED

HE D

Y

C H R O U M. Sorce d'onguenc, done Ga–

lien foir menrion. La comp<ilfirion s'en fair de dix –

huir ingrecliens, fans y comprendre le vin,

&

ces

ingrediens fom le Schocn:mr , le Coíl:us , le Cela–

mus aromaricus , la Canelle , le

Plrn,

le Malaba–

rhrum , l'Opobalíame , la Myrrhe, la Caliia lignea,

le Safran, le Nard Ind1qt1e,

I'

Arnome, le

X

ylobal–

fame, le Malllm, l'A(palarh, l'Amaracus , l'Afarum,

&

le Maíl:ich. lis entrene rous dan s

la.

Theriaqne,

a

l'exceprion des fix derniers. Cette compofirion eíl:

appellée

Magma H rdycroi",

par oú l'on n'emend

nutre chofe que les trochiíques d' Hedychroum. On

s'en fervoir anciennen-Íenr ponr en faire des par–

fons a cau(e de leur Ódeur agreab e. lis fonr bons

centre la peíl:e

&

conrre les ma\adies ou

il

y a du ve–

nin. Ce mor vie1:ir du Grec

.Ji,,

Doux ,·agreable,

&

de

x,pJa,

Couleur.

HEDYSARUM.

[.

m. Herbe forr branchue, qui a fes

feuilles_

Íemblab\es aux chiches ,

&

qu e l'on ap –

pelle amíi du Grec

J'' , ,

A!!reabl e , a caufe de

fa

bonne odeur. Elle porte un~ graine rouífe renfer-

1¡née dans des goufies recourbées en maniere de cer–

ner,

&

qui ;elfemblent

:l

une hache tranchance

des deux cocés , ce qui l'a fair appel!er

,n>.,,.,,.~

par

les Grecs de

rrf"'""',

Hache ,

&

Secr-eridt'.ca

par les

H EG·

i-i

EL

5'49

Latins. Elle eíl: amere au goüc ,

&

bonne a l'efi:o–

mac, pri(~en_breuvage. Elte defopile les pan·es

nobles

&

mreneures, ce que fom au!Ti les brn.nchc:s

de cerre plante. Martluole décricdeux forres d'He–

dyfarum , !'un grand,

&

l'aurre peúr. Le grand i

fes femlles femb lables aux chiches ,

&

il en jerce

onze rour a la fois d'une merne queue. Ses rioes fonr

minces

&

fouples, fes Reurs purpurines

&

~laires,

roulfarres , comme celles des pois, d'oú forrenr de

peúr_es goufl~s cornues

&

poinrues

a

la cime , qui

conu_ennenr une graine rouflil.cre d'un goíl.r amer ,

~

faite eri fa~on de hache, Il n'a qu'une íeule ra–

cme blanche

&

capilleuíe. Le perir Hedyfarum dif–

fere du grand , en ce que fes riges , branches,

&

a urres parries

fonr

rnoindres, auíli bien que fe s

femlles qm fonr en plus grand nombre.

Il

produir

des fleurs p_reíque fernblables, mais perites,

&

il en

forr de penres cernes rondes, poinrues

a

la cime,

qui deviennenr rou{[es

:l.

leur rnarurité ,

&

qui por–

rene

1111e

grame femblable a l'aurre, mais rnoindre

&

plus mince. Sa racine eíl: grele, blanche , longue

&

profonde en rerre. La farine de

fa

graine nec–

roye les ulceres pourris, & fair partir les lencill es

feux volages, darrres

&

autres raches du vifage,

éranr incorporée en miel , & appliquée.

HEG

HEGIRE. f. f. Terme de Chronologie. Epoque dont

les Atabes

&

les Turcs fe fervenr pour comprer.

lls commencenr cecee Epoque du jour que Maho–

rner fu_r obligé ~e s'enfoir ., éc~nr pouríuivi pour

fa

rnauvaifc:: doél:nne, ce

qm

arnva le Vendredi

16.

Juiller l'an d e JEsUs-C

H R I

·s

T 622.

fous

le regne

de l'Empereur Heraclius. Le mee

d'llegire

,

veut

dire , Fuire.

HEL

HELER.

v.

n. 'ferme de Marihe. On

dicHeler far

un

Vaijfeau qu'on rencontre,

pour

dire, Paire un grand

cri,

&

demander le ~i vive.

HELIAQ!:JE. adj. T erme

d'

Aíl:ronomie. Le lever d'un

Afl:re eíl: appellé

H,eliaque

,

lorfqu'apres avoir été

quelques rems crop proche du Soleil pour pouvoir

erre apper~Ü ' il commence a en erre

a

une diíl:an–

ce, ou l'on le découvre ·, foir qu'il fe foir éloi!?né

du Soleil , ou que

le

Soleil fe [pie éloigné de l ui .

De meme le roucher de cer Aíl:re eíl:

H eliaque

lorí–

cp'il emre dans les rayons du Soleil ot't l'on cefle

de le voir,

II

faut ordinairemem aux Planeces un

éloignemenr de tour un fi gne ou de creme degrés

pour fe lever He iaquemem , i l'exccprion de la

Lune qui n'a befoin que d'un éloio-nemenc de dix–

fepr degrés. Ce mor eíl: Grec ""'"~'' , olaire ,

&

viene de //¡,,,. , Soleil, Voyez ACRONIQyE

&

COSMIQUE.

HELICE.

f.

f. Tenne d'Archireél:ure. On appelle

H e–

/ices

,

les peri res volures ou caul_icoles , qui_ fe ren–

comrem fous les rofes du ca1!101r du Cha¡meau de

la Colomne Corinthienne, O!:!and elles fonc ror–

rillées enfemble , on les appelJe

H eliffes entrela./fées,

Ce mor viene du Grec

i'>.,; ,

Sorce de lierre done la

rige

fo

rorrille, comme fair celle de la vigne.

H e/ice ,

fe dir en termes de Medec.ine , de tone

le circuir de

l'oreille de l'homme , ce q ui fair

appeller

.A

nthelice,

la parrie qui lui efl: oppofée ,

dans le milieu de laquelle, eíl: la cavicé appellée

"Jfx11·

H e/ice.

Coníl:ellarion du Ciel , nommée commu –

nément

la gi·ande Ourfe.

On l'appe\le

H elice

,

du

Grec

¡,.;,.,,,

Tourner,

a

cauíe qu'on la voir

tGU–

Z

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