HAT HAV
almes '
&
a certains raifins l~acifs.
HASTlVETE'.
[.
f.
Vieux moc. Diligence. Il s'efl: die
auili de l'avance de macuricé dans les fruics.
HAT
HA
TUTE.
(.
f. Vieux moc. Allechemenc, amorce.
Et pour la r .-opagat,on
Des hommes
&
des betes brutes
,
Entre les autres hatutes
Y
mit
le délit pour mieux plaire.
HAV
HAVAGE·.
(.
m.
Vieux mot. Droit de· percevoir
fu;
les
grains que'
1'011
apporcé aux marchés pour les
déoic'er auranc que l'on efi pem prendre une" fo1s
avec
Ja-
main.
Il
peut venir du vienx moc
Haver,
qui a écé die póur, Prendre. Ce droic
a
Paris ap_–
parcienc au Bourreau: q,1and cellú d'Angers a
fm
oflice, c'
efl:-.l:-dire qudque necmion, il prend dou- ·
&leNavage.
HAUBAN.
{.
m. Tenue de Marine. Gros cordage
a
erais courons avec Jeque! on fofrrienc
les
mats d"nn
Vai/[eau a /1:ribord
&
a b aíburd. Les grands Haii–
b ans fom ceu x dés gran ds macs.
O:,
appe!!e
H a11-
bans de Beaupré
&
de .f'ougHe,
Des mancruvres qui
érnnc
frapp ées
a
leurs macs fofrcienn enc Jeurs ver–
gues , fans cenir les macs comme les 2mres l-iaub:rns.
Ceux que l'on appellt:
H aubans de v ,1/les d'étui,
ne
fonc autre chofe que la manreuvre qu i cienr
!'
rc–
boucafit en avant lorfque l'on mee ces forces d~ vm-
'
les. Les cordages done oh fe {ere pour failir ia cha–
loupe, quand ellé eíl: fnr le pone du Va1íli:au, s'ap–
pelfenc auíli.
H aubans.
Hauban.
Terme de Ma<_;onnerie. Cordage qu 'on
accache a un engin ponr le cenir en érac,
&
,'en -
pecher d'e'cre ernporcé par le faix' lorfqu 'on mee
une pierre fur le tas, ou qu'on leve quelque aurre
fardeau.
HAUBANER. v. a·. Attacher le haubar: d'un engin,
ou de quelque machine fernblable ,a une gro/[c: pi er–
re ou a' un piquec, pour l'arreter &
k
tenir ferme
quand
011
éleve un fardeau.
HA UBER.
{.
m. Vieux -mor qui , feloú Fauchet, a
fi–
gnifié une diemife ou corte de maille qui écoit a
ñrnnéhés
&
a gorgerin.
Cils efcus peints
&
ent:ailliez.,
,
Ñe cils hauben menus mailliez .
On l'a au{Ii pris pour le feul armetou coiffe de mail–
le,
&
l'on n 'écrivoic pas feulemenc
Hauber,
rnais
encóre
Hauberg
&
H auliert:
Et fon haubert a endojfé.
,
Ol!e)ques- uns font ye1Yr ce moc du Laún
...d.lbus
,
Blanc, d:m\ a été <lit l'Auoe d'tm P retre.
Haubergeon
ou
Haubrejon,
a été le difninucif de
H auber.
P.tufeurs raifns procedentd'un bourjon,
E t
mai/1
7
ii ,m~tlé
fait-on
le
hattberjon.
:;f-á;,ber'
efl: auffi
iiñ
terme de Jurifprudence feo–
dale ,
&
vem dire un plein Fief a-vec Jufl:ice. mou–
vánt 1ininediatemenf de la Couronhé, óu d 'un Prin–
,ci joqiftanc d es droics de la Souverainé-té. C'eíl: dela
qu~on a die
Fief de .Ifauber,
pour diré,
Un
Fief r,enu,
imq,ediacement dí.1 Roi, appellé ain{i _du
Haut-Ber,
c'eíl:-a-dire
l
de la- cüiraíle que le Valfa\ porroic a
!'a_rmee. D 'atitres .difen~ que
H aut-Ber
' {ignifioit
1-Ianc
Baron ,
a
caüfe que les Barons relevoienc im–
m
edtateJnenr du Roi,
&
écoienc les.. premiers Sei–
gneur~; ce 9ui
{~
juíl:ifie, en ce qu'on crouve dans
les anclens H1fl:onens,
Le Roi
&
fas Blirons.
HAY
HAUBERGIER. f. m. Celui qui tenam un fief de
hauberc , lcoit autrefois obligé d'accompaoner fion
S
.
' ¡
t,
e_1gneur a a guerre.
HAVENEAU. f. rn. Pene filet moneé
fur
un cercean
pour prendre le poi/[on dans les bafcules.
HA VER.
v.
a. V1eux mot. Prendre.
Ne ne puet autrement haver
,
Ce
faevent tuit, large
&
aver.
HAVET.
f.
rn. Vieux mor. Crochet.
HAULSAIRE. adj. Vieux mor. Superbe, hautain.
HAUNET.
f.
m. Sorce d'anne antique.
Si le convient armer
Pour la terre garder,
Coterel
&
haunet
Et r,uicu'i
&
guilet.
HkVRE.
f.
m. Lren fur le rivaoe de lamer m\ les
Vaiffeaux qui arrivenc, peuv"enc erre en ffrreté.
Il
fignifie plus particulieremenc un Porc fermé d'une
chaí'ne,
&
qúi a fouvenc un mole ou une jercée.
On
appel
e
Ha vrede barre,
un Pon ou l'on ne fcanroic
entrer q ue pár la haute marée, a cau{e que l:encrée
en
eíl:
fe Lmée par quelque banc de fable ou de ro–
ches.
1.e
Ha vre d 'entrée
,
ou aut1:e1nenc,
de toute
?ñarér: ?
eít un Port oú i
y
a a/Ies de fond pour
y
<>"llVoir en crer en tout tems , fo1c de haute ou de
alfe mer.
H avre, {elon
Bochard, viene de
I-I~bP-r,
ot
Hebreu qtíi veuc dire , S'alfocrer;
&
felon d'au~
tres-, d·!
i'
Ad cmand
Hafen,
Port. Du Cange le tire
dto
HP.b:t/1:m ,
qm dans ·\a baffe Latinicé fi!mifie un
Pon, qu'o
1
appelloic aucrefo1s
Hable
ou
Ha ule.
II
3JOUte
qu'.l-1,,bulumvienc d'Hab,da ,
moc Arabe
qui
veur d1re Lier , attach er, ou de
H able,
Cable ,
a
•
ca:n(e qu'on anere fes navires d ans un porc avec des
cab.es,HAVR.E"
AC.
f.
m.
oHe de fac que les Soldats qui
vom
a
l
'a;-mée pottent
fu r
leur dos,
&
oú i!s mettent
ce
qm
leur
,fl:
le
!us neceila1re.
HA U
S5
I
E
R.
f.
m. Grand baceau fur la riviere de
' Lo-ire.
l1
A_
Ü
S
E.
f.
f..
Moréeau d e cuir que les C 0rdon–
c
n rers mecrent far les formes
q
and i!s montenc une
paire de fouttets.
1
fe
die
at íli. de celui qu'ils mer–
ténc :\
un coté d'un
fot1r
er ou d'u ne botte' pour le
rendre égal a l'aucre qui s'eíl: moins u{é.
Les Luriers appellent>Haufi'c
d'a,·chet,
Un petit
moreeau de bois q u'ils rneccenr fous l'archec de la
vi-ole ou du violon.
H au/fe.
Tern~e d'Imprimerie.
Papier que l'on col–
le fur
I
o grand rnnpan , afin que l'impre.íli.on vienne
. ~galemenr.
HAU:SSE-COU. (· m. Sorce de perite plaque; ordi–
n a1_remenc de cmvre doré, que les Ofliciers d'Infan–
fene portem au-delfous dn cou,& qui leur ferc d'or–
n_ement pour les difl:inguer. C'éroit aucrefois une
p1ece de fer forc grande par devane ,
&
fouvenc or–
n ée & cifelée. Comme elle com noit auíli derr;ere,
elle couvroic les épaules.
HA U
SS
E' ,
ú :.
adj. Terme de Blafon.
II
fe dicdu
· chevron
&
de la fafce ,"quand ils
fonr
p!
us ham que
leur ficuation ordinaire.
D 'az.,ur
a
une roue d'or,
&
une fafte haujfée de m eme.
HAUSSE-PIE'.
[.
m. Terme de Fauconnerie. On
- donne ce nom au premier des Oifeaux qui attaqu~
le heron dans fon vol.
HAÚSSER. v.
a.
Elever. On die en t~rmes de
Ma–
i:ine,
Hau/fer un Vaiffeau ,
pour dire , qu'en don–
n~ñt ch~lfe. de loin a un n~vire' done on n'a pu
decouvnr d abord que les v01l es , oi:i s'en approche
infoníiblemem , en force qu'on peuc reconno1cre
fon bordage
&
fa fabrique.
On
die auili,
Hau/fer
unlut , les cardes d'sm lut,
pour dire , l'E.lever d 'un
oü
de pluúeurs cóm.