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,

54

2

HAG

HAL

[ere a drelfef les laces; ils l'appellent aulii

Ajfette.

HACHIE'. Vieux mot, Tourment.

N 'auroye dolor ne h1tchié.

HACHOIR. f. m. Petiee table de chene forc épaif–

fe fu~ laquelle on hache la viande avec un cou–

perec.

HACHURE.

[.

f.

Les Graveurs appellent

Hachures,

Des craits de plumes ou de burin croifés les uns fur

les aucres ponr faire des om~1:es. Les Ha~lmres dans

le Blafon fervenc

a

fa1re d1fhnguer les emanx dans

les écus qui

M

font point enl~ninés. ~es traics ti–

rés horifoncalement marquent

I

azur. S 1ls fontper–

pendiculaíres , ils marquent le gueules ou rouge.

Qt:and íls font diagonaux de droic a gauche , ils re–

prefencent le fino_rie ~u )e verd ,

&

éeant diago–

naux de gauche a dr01t, 11s fonc en_cendre le pour–

pre. La Hachure e11 pal conu-ehachee en fafce, veuc

díre le fable.

HAG

HAGADA.

[.

f. Sorce de Relation que les 'Juifs re–

citent le Coir de la veille de leur Paque , au retour

de la priere. lis fe mettent a cable fur Jaquelle il doíc

y avoir quelquemorcean d'Agneau tout préparé·~vec

des azymes, des herbe~ ameres, comme du celen, de

la chícorée ou des la1rues ,

&

cenant dc:s cafres

de

vin, íls·recitent cecee

llagada,

qui contiene les mi–

feres q_ue leurs P<:res c:ndurerenc en _E:gypce,

&

les

merve1lles que D1eu

fit

pour les en del1vrer.

HA I

H

A

I

N.

[.

m. Terme dont on fe [ere quelquefois

fur

mer , pour dire , Hamec;on,

H A IN EU

X.

f.

m. Vieux mor. Ennemi, celui qui

nous haú.

HAIT.

[.

m. Vieux mot. Volonté, delir, confence–

rnent.

Si j'aime & fers la belle de fon bon hait.

De ce

moe eíl: venu celui de

Souhait,

&

cousdeux felon M.

Ménage, viennent de l'Allemand

Geheit,

qui a la

memt íignification. On a die aulii

Hait er,

pour di–

re , Avoir a gré.

HAITE. f.

f.

Vieux mot. Saneé. On a dit dela

H ai–

tié,

pour íignifier, Sain , qui

a

bon courage.

Nul

n'efl

ji

joyeux & haitil.

HAL

HALAGE.

[.

m.

Travail quiife.fait pour cirer un Vaif–

feau , un baceau, ou amre chofe.

H alage ,

fe die au íli d'un certain droit qui fe leve

fur les marchandifes qui s'écalenc dans les hales

&

les Foires.

H

ALBERGE. f. m. Vieux mor. Auberge , Hocel–

lerie.

H.ALCI. adj. Vieux mo~. Haulfé.

HALEINE.

[.

f.

Souffi,, refpiration. L 'aír ¡Utiré&

repoujféparlespoulmons.

AcAo.

'FR.

On die d'un Cheval qui s'ébroue , qu'/l

eft mat–

tre de fon haleine,

pour dire , qu'Il a beaucoup d'ha–

leine , a caufe que cela eíl: ordinaire aux Chevaux

qni s'ébrouent. On die aulii , qu'Vn

Cheval ejtgros

d'haleine,

p_our dire , qu' Il a les conduies de la ref–

piration erop écroits , ce qm ef't caufe qu'il fouffre

extraordinairement en galoppanc , quoiqu'il ne foit

pas pouílif.

HALEME:NT.

[.

m. Terme ge Charpencerie. Nreud

qu'on faic avec le cable

a

une piece de bois qu'on

veut élever.

HALER. v. a.

T irer

a

force

de

bras & avec

une

·

cord,.

AcAr>, FR.

Les Charpenciers difenc,

H1tler

HAL

une

píe"

d_c

bois

,

pour dire, Lier un cable a une

p1ec~ de 601s, en y faifanc un nreud pour l'e,nlever,

lis d1fem aulii

Haler,

pour dire , Ranger les G,bles

de pare

&

d'aucre en les cirant , quand ils ne font

pas chargés. Nicod faic venir ce mor de l'Hebrett

!f

ala,

qui veut dire, Momer, enlever.

Haler.

Tenne de Marine. Pefer fur un cable ou

une mancruv~e-auffi forcemenc qu'on pene pour

l:i

bander

&

r01d1r. Les Mateloes

a

qui on ordonne

de donner 1~ feconlfe

a

un cordage , concenent le

tems de cecce{ecou/Íe pour la faire enfemble, apres

un _mocprononcépar le Contre-Ma'icre.

H aler-,

íÍ–

gn1fie auill, Tirc:r un batean avec une corde.

. On di~

Halerfar un Vaif[eau qu'on rencontre,pour

dire, Fa1re un grand cri a la renconcre d'un Vaif–

feau,

&

det_nande; le Qii "'.ive.

H11lér-,

s'emploie

auili pour d1re , Lacher , fa1re coult:r la corde d'un

Navire, d'un Bareau.

On die,

Haler- la bouline

,

pour dire, Tirer la

mana:uvre de ce norn, pour faire roidir la ralinoue

qui fair le coté de la voile vers le venc. On ditde

meme,

H aler la grande bouline, haler la 'bouline du

g~and Hunier, haler les boulines

desperroquets.Ec

on

die

Hale,

en nomma·nr le nom

de chacune dans

le

commandernenc que l'011 fai t pour faire haler coures

ces manc:euvres.

On appelle par raillerie les nouveaux Mateloes

des

Haleboulines,

pour dire, qu'Ils fom novices,

&

qu'ils ignorem les manc:euvres malaifées.

.Les Macelocs difent,

Haler le vent,

pour dire ,

C111gler le plus pres qu'on peut vers l'endroit d'ou

viene le venc.

HALE A BORD.

f.

f.

Cordc: qui ferc

a

la Chalou–

pe pour s'approcher du Vaifieau , quand elle

eíl:

amarrée de l'arriere.

H

ALI

M

~

S.

f.

m. Arbrilfeau propre

a

faire des

hayes, qm cró'it fans épines,

&

qui

a

fes feuilles

femblables

a

celles de l'O)ivier, mais plus laraes.–

Elles fonc bónnes

a

manger quand elles fonc cu~es.

Sa racine pri(e en eau miellée au poids d'une drach•

me, appaife les cranchéc:s de venere,

&

faic

ven.ir

beaucoup de laic aux nourrices. Pline die q

ue les

A':1t~urs fonc de difference opinion fur cecee de(–

cnpnoñ de Diofroride; les uns tenant que l'Hali-

1mts eíl: un arbrilfeau,

&

les aucres alfuranc quec'efr

une herbe falée qui croic pres de la marine ,

&

qui

fe mange. Solin .die que l'Halimus eíl: ordinaire en

C~ndie, qu'il a une

ü

grande vercu, que fi on l'ae–

temt feulemenc de la denc, il faic perdre la faim. Les

Arabes l'appellenc

Molochia

&

Arroches

de

mer;&

q~and Serapion en parle, il ditque ceux qui la vonc

v~ndre a Babylone , la lienc par petics faifceaux,

&

ene

ne

par la ville ,

Molochia, Molochia;

ce qui faie

':onnGitre que les Arabes

fonc

perfuadés que l'Ha–

lunus eíl: une herbe,

&

non pas un arbrilfeau. Sur–

quoi Maeehiole die que peut-ecre c'eíl: l'herbe que

Pline die

e

ere falée

&

marítime.Galien appelle pour–

canc l'Halimus un arbriffeau ainíi que Diofcoride ,

&

die que les Ciliciens en rirenc un grand profit.,

vivanc des germes de cecee planee quand ils fonc

cendres

&

veres ,

&

en faifant provifion pour come

l'année. Le mot Grec

;11,.,,,.; ,

veut dire, Marin ,

&

quand on l'écrit avec un efpric doux

;í1,.,,,.,,

il íigni–

fie ,

n'a point de faim.

HALL

E

BR,4

N.

[.

m.

Jeune Canard fauvage. Ce

mor eíl: fait de

!iM

'

La mer '

&

de

Ppl,f:to<

,

e

a–

nard.

HALLIER. f. m. Le Gar dien d'une halle, celui qui'

a foin de la fermer,

&

d'y cenir en fu.reté les mar7

chandifes que l'on y laiífe.

HALO. Terme de Phyfique. Meeeore qui paro'ic au–

tour du Soleil ,

&

qu'on app.elle aucrement

Couro11-