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•

GUI

ment il y en a aux bouvers ,

ils

reculenc

s'approchenc plus ou moins dll bouvec, [don qu'il

dl:

neceífaire.

G U ID E S.

f. Longes de cuir ou cordons_de foye

do·nc [e ferV'ent les Cochers pour condmre leurs

Chevaux.

GUIDEAU.

m. Tenne de Marine. Filet qui s'atta'·

che a deux pieux planrés aux ·eml5ouchur~s des ri–

vreres fur [·es cotes de l'Ocean.

GUIOON.

Petite Énfeigne d'une Compagnie

·d1

Gendarmes:

prend aujfi pour l'Ojficier qui pol'–

'te le Guídon.

A-e

AD.

FR.

Guidon.

Terme d'Arquebuíier. Petit bouton de

mécal que l'on mee au bouc d'une arme

feu_,

qui fert

·a conduire

l'-ceil de .celui qui do1r

tirer.

Guidon.

'terme de Múlicien. Marque faire en for-–

me d'.P, qu'on mee a la fin de chaqne ligne dans

les livres de Mulique ,

.qui faic c01mo1tre le d'e_–

pré ou

premiere note de la lign'e fu1vance do1c

erre placee.

..,G U I E.

m. Vieux mot. Guide. On a die _au'II~

Guier,

pour Guider,

Guieor,

pour, Ce!tu qw

guide.

GUIGE.

Vieux mot. An[e par laquelle on pen–

doit l'Ecu.

-Et

E cu pa.,. le guige pend.

GUIGNARD. f. m. Petic óifeau de paílage qúi viene

vers les vendanges

qui mange des raifins. Il eft

forc gras

forc délicar ,

n'efl: environ que de la

groíleur d'un merle.

U I G

N A

U X.

m. p. Terme de Chárpenre-–

tie. Pre-ces de bois qui s'aífemble11r dans la char~

penre d'un coic

fur les chevrons ,

qui en

laiílanr un paffage a la fumée '

font

le meme efféc

dans des couvertures que les Cheveftres dans les

planchers.

'GUIGNE.

Sorté de ceriíe précoce qui viennlans

le rems des frai[es. Elle

efl:

groíle , douce

moins

·ronde que la ceri[e

ne differe des bigarreaux

qu'en ·ce que

chai'r eíl: moins fermi:. Il

a d·es

'Guignes rouges

des

Guignes blanches.

Ceux qui

fonc venir leur nom de Guien·ne , Pi;ovince-,-les onc

, ttppellé'es

Cerafa Aq_fitllnica.

Monee qui fait venir

le mor de Guignes de

Guines

en Picard1e appelle ce ·

fruit

Cerafum Olivarium.

On le greffe fur des Me–

rifiers que l'on crouve dans les bois,

l'arbre qui ·

le porte s'appelle

Guignier.

. ·

GU-I G NE',

E'E,

adj. Vieux mor Déguifé , con-.

',refait.

ke Í:órpi ot dé belle eflatul'e

Lonc

droit, grejle

aligné,

N'avoit pas fardé »e guigné.

GUIGNES-ROTES. Vieux mor. Iníl:rumem de Mu–

fique.

(; Ü

I G

O L E. f. f. Terme de monhoye. Peti~

ce lace percée qui ferc a fuípendre les perites ba–

lances. Ce mota écé faic par corruprion de

Guin–

dole.

GUILLAÚME.

in. Oucil. Menuifier , qui eíl: une

e[pece de rabor dom il y a de plufieurs fotres ,

fuivanc les ouvmges.

Guillaume

éhaucher, le

Guillaume

plat e-bande,

pour les panneaux; le

Guillaume

recaler

reculer,

qui a moins de

jour d:ms la lumiere que n'en ohr lés aurres,

l,e

Guil!attme debout,

appellé ainfi a caufe que le frr

efi debouc.

Les Serruriers appellenr

Petít Guillaume,

un cer–

rain Oucil done ils [e íervent pour ocer du 601s des

croi(ées

des fenecres, quand les guichecs fonc

crop juíl:es.

Tome/.

•

GUI

GUILLE. f.

Vieux mot Tromperie.

La fu li ~ens de Tancarville

En fui not ne barat

guille.

O'n a die

,mili

Gui/1011,

pour Trompeur,

Guiller

pour , Tromper·.

Adez dielfl Dame, on v ·~us ve1tt guil!er.

GÚILLEDIN.

[..

m. Che~al d'Anglecerre qui

eíl:

hongre.

exrrememenr v¡¡e dans fa courfe ; ce qui

fa1c qu 011 a de coucume de

fervir de Guilledins

·clans les ~ourfes 9ui fe fonc pour les prix.

To geldé

Angl01s a figmfié Chacrer, d'oú l'on a faicG'e/

-ding,

poui: dite un cheval honore

G·

·t

ledin.

111

GUILLE~MITES,

I LLE MI TE

ril.

Con–

_greganon de Rel1g1eux , plus connus fous le norrl

11/ancs•manteau_x.

lls foivoiem

Regle de faint

Auguíl:m,,

oh ne~t que ·cene Congregacion fue

-gouvernee par le Bu:nheureux Jean

Boh de

Mancoue, apres ~ue fainc Guillaume l'eut fondée.

~elques-uns ptecendenr que ce fue Guillaume X·

Duc d'Aquicaine, qui·l 'écablit.

•

GUILLEMET. f. !n. Terme d'Imprimerie.

Perite

vir–

gule do'.1ble qui fe mee a Ia_marge, a cc>ré de rou–

ces les hg~;s de quclque ~1fco?rs faic, qu'on veuc

marguer n etre pas de celm qm· eíl: aureur du reíl:e

du livre. On s'en ferc auíli poür marquer quel–

que fencence.

GUILLO CHIS.

m. Tenue d'A'rchiteél:ui'e,

Ornemenc_ fai_r de filecs que l'on. en~elalTe en plu–

fi~urs !;1ameres_,

_& .

done on fa1r_ dilferens quar–

res. C efl: une 1m1tanon des Anc1ens.. On appellé

G_utlloc_h,s de parterl'e

des Compammens quar–

res fa1ts de gázon ou de bouis dans des par–

rerres,

GU:ILLOT.

m. Mor bas

populaire done 011 Íé

íeroeeh

parlanc des gros ve~s qui s'engendrenc dans

les fromages.

GUIMA~VE. f.

Efpece de mauve fauvage, dom

les feu1lles rondes comme le cyclamen onc un cer.:.

rain cocon blanc. Elle produic fes ci<>es hautes de

deux coudées. Ses fleurs tirenc

Ja :ore

raci–

he efl: vifqueu[e

blanche au dédahs. On l'ap–

pelle

th.ea,

a _cau;e des gra~des prop~ierés qu'el–

le a ·, du Grec

«>.9-"'"'',

Guenr, remed1er. C'eíl: la

defcriptión C}Ue Dioféeride eri faic. Theophraíl:e die

que_ les femlles de Guunanve fonr p!\.is grandes

plus velues que celles des manves , que fes ciges

fonc 11?olles ,

fes fleurs ¡~unes ;· que

raciné

elt ple111e de ner~s

de ve1nes ,

ciue fon fruir

reflemble an frmc de la mauve ; fur quoi Mar–

thiole cémoigne qu'il n'a jamais vu dé Guimauvé

done la flenr fue jauné. Diofcoride parle auITi d'une

Guimauve fauvage , qu'il nomme

Bimauve.

Ses

feuilles fonc déchiquecées

approchenc de celles

de_ la verb,ene. Elle produir rrois oli q,uarre riges

qui

ont

l'ecorce.comme le chanvre: Sa fleur eíl: pe-

. tire_

femblablé a la ro[e. Elle pouífe cinq ou

fix

rncmes blanches

larges , longues fon fouvenc

d'nne coudée. Cefte racine prife en breuvage 'eíl:

bonne anx dyffenceries. Ori.appelle cétre forre

Guunauve

Alc,ta

du Grec ....

, Force ,

fe–

cours, éh Lacin

B,fmaiva,

ón [e [ende fes ra–

cines au défaut de celle de Guimauve pour molli–

fier

refoudre les apotl:nmes

túmeurs. Elle crofr

parm1 les chat'nps,

le Ion" des hayes , des foíli!s

des grands chemins. La r~cine

les feuilles de la

Guirnauve fonc émolliences,

graine eíl: oonhe

pour rdmpre la pierré.

G U I M A U X.

[. m. P· P

rés que !'oh fauche deux:

fois l'année cm

Poicou.Ce

mor viem du Larin 7l

imus,