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GUA

coropofe · leurs couronnes

&

leurs ::meres ornemens.

Ces oifeaux vo!ent par bandes,

&

c'efr qr:elque

chofe

d!

fon agreable

a

voir, que de les conf1deret

quand le Soleil darde fes rayons fur eux.

GUARAL.

(.

m. Infc:él:e qu'on crouve dans le~De–

fercs de Lybie ,

&

qui efl: femblable

a

la T aran–

tu!e.

G U

A

R A Q__U I M Y A.

f.

m. Arbriffoau qui cro'/c

dans le Breíil ,

&

qui reffemble au myne de Porm–

gal. Outre beaucoup de proprierés forr remarqua–

bles, on donne cene vercu parriculiere

a

fa

femen–

ce, qu'éranr mangée elle faic forcir auffi-tot les vers

des inceíl:ins.

GUAROER.

v.a.

Vieux mor. Regarc\er.

Lorsguarda

devant lui,

&

vit fas Prmes.

·

GUA

Y

NO M

13

I.

[.

m. Sorce d'oifeaux du Breíil

qui fom les plus pecirs de mus les oifeaux. Il y en

a,

que les Sauvages appellenr

Guaraciaba ,

Rayons

du Soleil ,

&

d'autres

Guaracigaba,

Cheveux du

Soleil . Les Habicans des Anrillt:s les nomment

Re–

natos,

parce qu'ils croyenrqu'ils donnenr íix mois,

&

qu'au Prinrems ils reprennenc comme une nou–

'vell:: naiffance. Oviedo die que les Efpagnols ks

'.!ppellent

Tominejos

,

a

caufe que quand on mee un

de:: ces oifeaux avec fon nid dans un r~ébu~het

a

pefer

l'or,-il ne pefe que deux

Tominos,

c'ell:-~-d1re vmgc–

quatre grains . Ce petit oifeau eíl: d'une beauré ad–

mirable. De quelq ue coté qu'on courne les plunLes

de

fa

che

&

de fon col, elles reprefement une va–

riecé furprenante de bel les coulc:urs;

&

fo¡;-toutune

couleur de teu qui orille be,aucoup plus que l'or. II

a

le

reíl:e du corps grifacre, le bec long,

&

la lan–

,gue deux fois :míli lougue que le beo. Il vol e forc

\rite ,

&

faic en volant un cerrain bruit qui i"mité

celui que fonc les abeilles. De Lery & Thenet q1ú

·en -onr écric lui donnent un cham forr doux,

&

di–

fent qu<;: les Sauvages lui donnent le nom de

Gua–

manbuch

,

&

Charles de l'Eclu[e qui en a vü un

tlont il a faic la defcription, en parle en ces t<:tr–

·mes, Ce pc:tit c;iifeau éroit long de crois pouces ,

depuis la poince dú bec jufqu'aú bour de; plumes de

fa queue

j

c'efl:-a-dire, que

fa

tete avec tOLlt le be¡;

ayoir un pouce

&

demi de long ,

&

que les aiks

qui s'écendoient prefque jufques au bour :de la

queL1e avoienc la menie longueur. Son dos avoit

a

peine un pouce de lárge. Il écoic d'Lm gris cen–

dré brun ainíi que fes ailes. Il avoit le venere gns ,

les plumes de la ·queue d'un rouge obfcur,& le bout

en éroit noir. Celles de la tete , du col

&

du go–

fier éroic melées d'une couleur d'or, de rouge

&

de jaune ;

&

quand on les expofoican Soleil , il

n'y avoic ríen de plu, beau

a

vo1r que cene:: varieré

de couleuts , (elon qu'on tournoit la rece de cec

oifeau. Il avoit le b'ec noir, délié

&

fort aigu, les

piés rres-¡¡-¡enus

&

noirs, & divifés ctn quacre or~

ceils comme les autres oifeaux.

GUE

CUELlES.

f.

m. Terme d'armoirie. Motqu'on adit

aurrefois pour

Gueules,

Couleur rouge, appellée

ainfi

de

la gueule des animaux.

D 'enciens gu-elles

&

d'ar'sent,

~

i

contre

te

S

oleil refplent,

Vne bande

y

ot ouvrfe.

G U EN A U T .

f.

m. Vieux mor , qui a éce die pour

Gueux, faic de

~eux

,

C uiíinier,

a

caufe, die Bo–

rel ,que les Gu~u x f uivenc ordinliremenc la cui–

íin e.

GUENCHE.

f.

f.

Vieux mor. Déc'our, fubcilicé.

Li

onziéme qui plus fl¡v oit

De

guenches& ditreJteou

rs

G

UE

iYajfam

de guerre

&

d' eJ}ours

L ,

contrctint un poi de temps.

,,

On a die auíli

Guenchir,&

(,uencher,pouú"'ourner.

.Autre

Ji

com Oiflil s'enf uit dev,cnt Fauco11,

_

Guenchiffent entor lui les Parens Ganelon.

G U E NO N.

f.

f. Singe femelle. 11 ne fe die guere

que d'un pecit Singe.

GU E RITE.

[.

f. Pecic logetnent

ou

l'o'n pc:ut erré

a

couverr des injures du cems dans les Forcereíles ,

&

qui ferr de rerraice la nuic aux fencinelles qui

gardent la Place. Il e'íl: fair cantor de bois

&

ran–

cor de pierre ,

&

on en mee ordinairemenc crois

a

-chaque baíl:i0n,

a

l'a11gle flanqué, & aux dc:ux an–

gles' ?e l'épaule

~

fur les portes,

&

an milieu des

conrnnes lorfqu'elles

fonc

lon"ues. On faic venir

Guerite

ele

V varen

mor Allem~nd, qui veuc dire,

Conferver.

Guerite,

fe clic auíli d't\n periedonjon élevé au–

deffos d'un batimem,

&

d'ot\l'on peuc découvrir de

loin.

·

~n appel~e,

Guerites de-G~lere,

des_pieces de bois

qm

fe

vonc mferer dans la Beche , qm eíl: comrne la

clefde la pouppe, l~quelle s'avance un reu plus au–

dehors que les bandms,

&

pórce au-deílus une fi gu–

re en rdief qui regarde vers la proue ; cene figuré

eíl: un Lion, une Aigle, ou quelqu'autre animal, &

l'on y pl ace

a

l'extremicé les armes du Roi.

G U E R LANDE.

[.

f.

Terme de Marin e.

Q¡,

ap–

pelle

Guerlandes,

De grolfes pieces de bois rour–

nées en cimre, que l'on applique en-dedan~ de l'a–

vant du Vaiíleau, pour le lier

&

encrerenir le bor-

•dage.

GUERLIN.

f.

m. Terme de Marine. Cordage, qui

ferd rouer un Vaiíleau,

&

qu'on jette aux barimens

qui veulenr venir

a

bord d'U:n aucre.

GUERMENTER. v. h. Vieux mor. Se lamentctr, fe

plaindre.

Forment me mis

a

gHermenter,

Pa,· c¡uel art ,

&

par c¡uel engit:

Je púj!e entrtr en ce jardin.

On

1

die auíli

Guementer.

GUERNON.

[.

m. Vieux mor. Mou(hche.

L_i

autrt:

ni barbe ni v,e,.non n'avoient.

On a die auíli

Grenon

dans le méme fens.

GUERPIR. v. a, Vieux moc. Qiitter , délaiffer. I(

s'eíl: die principalemenc d'une cerre délailfoe, faucé

d'en pouvoir payer la rc::ncé.

.

Si

c¡u'apres

eux

n'ont rienguerpi.

S i

j 'ai trouvé aucun épt

Je l'ai glanlmoult volontiers.

·

Du Cange dérive ce mot du Saxon

Vverpen,

d'ou

l'on a die en Larin

Verpire,

Laiffer,

&

dela fonc ve–

nus fes compofés

Déguerpir

&

D égrepir.

GUESJ?E ,

f.

f.

Herbe ~ffés [emblable au plancain

íi

ce n eíl: que fes feu1lles font-plus groffes

&

plus

hoires. Sa cige eíl: haute de deux coudées. Il y a une

Guefae fau11age,

done les feuilles font femblables

a

celles de la laime. Ses riges fonc au/fi plus déliées

&

plus branchues,

&

cirenc un peu fur le rouge. A leur

cime fonc plufieurs pecices veffies eh forme de lan–

gues dans lefquelles

fa

femence efl contenue. Les

Seurs qu'elle porté fonc jaunes

&

petices. La Guef–

de s'appelle aucremenc

Paf/el,

en Larin

Glaflum,

en

Grec

i~,h,,.

Voici en quelJ _termes _G;hen parle

de !'un

&

de l'autre. Le Paíl:el culnve, done les

Teinturiers

fe

fervenc pour teindre leurs _dra_ps

,

deffeche (ore fans pourcant auc_une mord1canon,

car il efr amer

&

afhingenc , ni.a1s le fauvage

á

une

acrimonie appareme,

&

an goüt

&_

en fes opera–

tions , de force qu'il c:íl: plus deíliccauf. qucf le Paíl:el

·cultivé,

&

refiftc: avec plus d'efficace aux-}eur.i-irn-

res humidei,

·

·