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GR I

GRIFFE.

[.

f.

Ong le crochu

&

pointu de certains a-ni–

mau.,c , tels que

la

tygre, le !ion,

le

chat,

&c.

ou d'un

oi_feau de proie ,comme

l'

épervier,le f aucon,&c.

A

e

AD, -

FR. Ceux qui onc foin d 'examiner les faumons de

plomb lorfqu'ils arrivent , appellenc ainfi la marque

qu'ils mecrenc

:l.

cc:ux qu'ils crouvenr de moindre

b oncé. Cecee marque eíl: un crochet , & plus le

p lomb leur paro1t défeél:ueux , plus ils y fonc de

Griffes ou d e crochers. ~and ils le rrouvenc ex–

traordinairement aigre & máu vais, ils l'écornenc par

quelque endroic du fa_umon. Les piés d'une manui¡

te0t~ d'un chener fonc anlli appellés

Griffes

parm_i,les

Orfevres.

Griffe.

Tenue de Serrurerie. Omil de fer en for–

me d 'une

S

, _do11r les Serruriers fe [ervenr pour cra–

cer les pannetons des clefs.

GRIFFER. v. a. Terme de Fauconnerie. Prendre avec

la griffe. Ce mor a formé

Gri/fade,

qui fe die d ~. la

play e que faic µn oifeau avec [es ferres.

GR I F FO N.

[.

m. Oi[eau de proie qui reffemble

:l.

I'

Ai'glc, & que les Grecs onr appellé

re~<P-

On appel–

le auffi

Griffen,

un Animal fabuleux a_uquel on don–

ne qmme pié-s , des ailes blan~hes

&

un bec d' Ai–

g le. On le fait re!Tembler au !ion par le derriere ,

&

l'on vem qu'il ait le fl anc rouge & le dos noir.Cec •

·animal ,

a

ce que l'on prérend, eíl: fon ennemi des

chevaux,

&

veille av ec foin

:l.

garder !'argent

&

les

rrefors que l'on ri1e de la cerre. On le voit repre–

fenré paniculier emént dans les fri[es del'Archircc-

tlrre amique.

'

Grilfon.

Terme de Chaíle. Hpece di; Chiens qui

viennenc d'Italie

&

de Piémonc. Ils challenc le nés

•en hauc,

&

arrerenc touJ.

Dans le Blafon, le

G_riffon

eí!:

reprefencé moirié ai–

gle

&

moitié lion , ayant

la

rece, le poirrail & les

deux jambes garnies de griffes comme un aigle. On

1ui donne de grandes ai'es ,

&

le derriere eíl:

en forme de !ion avec des parres , des ongles .

&

une queue. 0n le repre[eme ordinairemenc ram–

panc.

Griffon.

Iníl:rument des Tireurs d'or , qui eíl: une

lime place demée par les bords, Ils s'en ferv enc pour ·

canneler le lingo r de cnivre rouge qu'il s argencem,

pour faire de faux fils d'argenc, en le riranc p:ir la

fi–

licre.

GRIGNON.

[.

m.

Ten.ne

de Marine. l3ifcuitqui ell:

par morceaux ,

&

non en galecces.

GRILLE.

[.

f.

Plujieurs barrea<1x de bois ou de fer,

fa

rrav -erfant les uns les a11tres pour empécher qrlon

ne

paffe par une jenétre ou par une autre ouverture.

A

e

A D,

F

R.

On appelle

Grille de fer

,

dans les

cours

&

les Jardins des Hocels, toute Clocure de

f er qni eíl: enrichie d'enroulemens , moucons , pi–

laíl:res

&

conronnemens. Les

Grilles de croifl es

fonc

faices de barreanx _de fer qu'encreciennenc des.cra–

ver'fes. On les met aux croifées du rés de chauffée

pour mecrre les lieux en füreré concre les voleurs ;

&

celles que l'on app'elle

Grilles

a

mi-mur,

font

' frellées dans les cableau x de~ fen~cres.

11

y a des

Grilles en faillíe,

appellées ainfi parce qu'elles s'a–

v :1ncenc en dehors ,

&

des

Grilles do11bles,

qui fonc

redoL1blées.

On appelle

Grille,

dans une Eolife de Couvenc

de Fil les,

un

Treil !is de fer mailll'd e crois

a

quacre

pouces d·e jour. C e crdl is f~parl! le C hceur des Re–

ligieules d 'avec le C hcem ou la nef de leur Egl i[e.

Elles en onc de la meme forte 'dans leurs Parloirs ,

&

il

y

en a que l'on appel le

Grilles herf ées,

a

caufe

qu'elles ont des gbintes e_n dehors comme une her–

fe..

On en mee aulli de bois d ans quelques Cou–

vents.

G,·il!e ,

fe, dit encore d'un Alfemblage de groffes

TQ?VC I.

G R I

r31

&

longues _pieces de bois qui fe creufenr qua rré–

menc,

&

qui fo~c efpacée~ canr plein _que vuide.. Il y

a des e nta1lles a queue d aronde ,qm les enrreaen–

ncnc , _& on }es ~tablic, de niveau fur un terrain qui

ne do1t

p.rs

erre evence par le pilotage pour fonder

deffus. C'eíl: de cettemaniere qu'on a coníl:ruir que~

ques pones.

Grille de feu.

On appelle ainíi trois ou quacre

chenecs attachés enfemble

a

quelque diíl:ance l'un

de l'aucre avec une barre de fer. On les mee entre

deux aucres chenecs pour fofacenir les cifons

&

faire

mieux b rfüe_r _le bois qu'on pofe deffus.

,

Ceux qm ¡ecc~nt en moule oi:ic une

Grille de f er,

for laquelle ils elevenc leurs figures. Elle eíl: env i–

rnn d e crois ou quacre pouces plus large

que.la

b a–

fe

de la figure qu'ils veulenc faire. lis élevenc fur

le milieu de ·cecee grille une ou p.\ufieurs barres de

fer contournées felon l'accicude de leur fi oure &

'

o

,

pereces d'efpace en efpace pour y palfer des ver-

ges de fer dt:; re_lle lo~gueur qu'ils le ¡ugene necellai~

:e , afin de mamremr le noyau de ce qu'ils veulenr

¡ercer.

Grille.

Tenue de cripot. Efpece de fenetre quar~

rée qui eíl: fous le bouc du coic hors du fervice,& éle–

vée

:l.

deux piés de rerre.

Grille.

Terme de Chanc,ellerie. Paraphe en forme

_ de grille que les Secreraires du Roi, qui onc

a

íigner

quelques Lemes , mettenc au- devanc des p araffes

p a_rciculi~rs done ils [e [ervenc dans les a·él:es qu'ils

paffenc.pour leurs affaires.

Grille.

Terme de Ela(on. Il fe die de cercains bar–

reaux qui fonc en_ la vifiere d 'une heaume , qui em–

pechenc que les yeux du Chevalier ne foienc offen–

fés. On appelle auffi

Grille

,

une Porte coulille

&.

grillée, qu'on peine quelquefois for les Ecus.

GRIE:LET.

[.

m. Terrne de Blafon. Sonnecce ronde

que l'on mee 'au col des petirs chiens

&

aux jam-,

bes des oifeaux de proie. On l'appelle aulli

Gril–

lot.

Ce mor

a

faic-l'adjeél:if

Grille

té,

qni fe die de's

oileaux de p, oie qui onc des fonnecces aux piés,

D

'¡;¡,:,u

r aufaucon d'argent perché&gritleté de méme.

GR1LLON.

[.

m .'

Petit infea e qui efl une e/pece de

cii ale, aimant

lts

l1eu.r: chauds,

(!;-

faifal!t un bruit

,iigu

&

perfant.

A

e

A

n.

FR. Cec infetl:e eíl: noir,

& a la figure d'un haneron.

Il

fe retire alles ordi–

nairemenc dans des fours ,

&

creufe la cerrc deife–

chée. Pline le met au nombre des efcarbocs,

a

cau–

fe

qu'il a

le

corps couverr d 'une croucc

&

fes ailes

comme dans un fourrcau. ~elques-uns venlenc

que

Gi·illon

aic éré faic du Grec

,q,~;,,;,.,,

P ourceau,

a

caufe que _fon chant ou cri n'ell pas moins def–

agreable

a

prpportion que le fon du pourceau. On

rronve aulli des Grillons dans les champs ,

&

emre

ces anirnaux le feul male chance . Ilrend un fon

forc

imporrun de fes ailes. Il y a des campagnes qui

en font qudquefois t0uces couverces. De9 la moin–

dre chofe qu'ils voyenc branler ) ils fe recirenc

au

fond de leurs crous·. Les Renards en

fonc

friands.

On appeÍle Grillons les Cordes, done on ferre les

jambes des accufés mis

a

la torture. _

GRILLOTALPA.

[.

m. Infeél:e, l'ún des plus grands

&

des pli,s voraces.

Il

viencd'un reuf & d'un ver

comme les amres ,

&

a q uacre bou rons for

Je-

dos ou

il renfrrme fes ailes.

GRLMPEREAU.

f.

m. Oi[eau q ui ne vole guere,

&

qui eíl: appell é ainfi

:l.

taufe qu'il grimpe fur les ar–

bres de branche en b rnnche.

GRINGO LE' ,

E'E.

adj. Terme de Blafon.

II

fe

die des crofx , fers de moulih

&

aurres chofes d e

meme nacure

qui.fe

c_ermin enc en tete de ferpens.

On appell_oit au~refots _ces fe rpens

Gar.~ouille~

,'

&

on

a che

enfu1ce

Grmgol,

par corrnpn on , d qu

X

X X

ij