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G.R A

plufieurs Grandats dáns une maifon.

b?

dit a1;11Ii

Grandeffe

,

nioc do·nt on [e fervo1t "-úcrefo1s pour dffe

Grandeur.

GRANDEUR.

[.

f.

':ferme de Machematique. Touc

, ce qtú e{l: foícepcib le de plus & de moins, d ·~ug–

lnelicarion

&

de diminución. La Grandeur efl: 1ob–

jec oeneral des Mathemariques, On regarde zero

ton~11e un tenne áu-deffos duque! imrnédiaremenc

h1

orandeur cómmence

a

etre Grandeur ,

&

án-de[–

fo~s d¡iqud ell~ ce!Ie de l'etre. Plus une quancité

s'éle\•e au-de!Ius du zero, plus elle ell: grande,

.plus elle s'abailie' au-deffous , plus

elle

efl: éloignée

d'ccre quelque chofe. Ainli cotnme au-_de~us ~e

zero, l'on mee,

1 , 2 ,

3 ,

&

come la fu1te mfime

des nombres, on concoit au-deffous de zero, moins

J

'

moins

2 ,

moihs

3,'

&c.

a

l'

infi.ni

' c'eíl:-a-dire'

rous

les

nombres retranchés ,

& p

our ainli dire ,

anéarttis, [elon leur ordre naturel , enforce que

moins

1

,

n'eíl: pas li éloigné d 'etre quelque chofe

que moins

2.,

Car qui ajoucerolt

2,

a

moiils

I ,

feroit

r

,

car il pafieroirzero d'un degré; mais qui

ajoíheroit

2 ,

a

moins

2

,

11e paaeroic poinc zero.

Les Grandeurs an-defli1s .de zero s'appellenc

pojiú–

ves

ou

vraies,

celles qui font au-deffous s'appel–

lenr

negatives

au

fauffes .

Les premieres onr roü–

Jours le fiohe de plus,

&

les aucres le ligne de

moins.

v

o;ez SIGNE. Il eíl: fon necefiaire dans

l'Algebre de les bien diíl:ingner.

GR AN GIER.

f.

m. Métayer, qui recueille les grains

· &

les ferre dans la grange.

GRANIT.

f.

m. Sorre de pierre eres- dure, rude

&

mal poli·e, qu'on appelle ainli

a

caufe qu'elle a quan–

rité de perites caches qui fonr formées de plulieurs

i rains de fable condenfés. Il s'en crouve en Egyp–

te d'une g'randeur prodigieufe. Elles fonr prefque

auffi dures que le Porphyre, & on: de pecires ra-

-

ches grifes, verdacres fur uil blanc fale. Les Egyp–

liens s'en fervoienc pour éternifer la

lnem<lire

des

grands hommes , ce qu'ils faifoienc en marquanr

leurs aél:ions par des caraél:eres qu'ils prenoienr foin

de faire graver fur les aiguilles ou les pyramides

que l'on élevoic fur leurs toinbeaux. On voic des

colomnes de cecte pierre, qui ont plus de quarancc

piés de hauceur. On apporte auffi d'Egypte une au.

n·e pierre appellée

Granit viola,

a

caufc qu'elle cíl:

rachecée de violet

&

de blanc.

11

y a un

Granit

d'Iralie,

qui a de perites caches un peu verdacres.

11

eíl: moins dur que celui d'Egypce ,

&

fur-touc

quand on le travaille dans la carriere, ou il eíl: beau–

conp plus rehdre

&

plus facilc

a

tailler que lorfqu'il

en eíl:

deho.rs.

11 y a encore un

Granit vcrt

,

qui

eíl: une efpece de ferpenrin melé de plus petices

caches vertt' S

&

b lanches. Le

Granit de D auphiné,

done

011

a rerrouvé

la carriere depuis peu de

cems , eíl: une efpece de caillou forc dur. On ap–

pelle tomes ces forres de Grartic ,

Ma1·bre g;·ani–

teflc.

CRANULATION. f. f. Tenne de Chymie. Opera–

rion par laquelle on réduic les mécaux en grenailles.

On les jette p"our cela dans l'eau froide lorfqu'ils

fonc en fo/ion.

GRANULER. v. a. Verfer peu

a

peu dans ,l'eatt

froide quelque mécal fondu , pour l'y faire conge –

ler en grains ,

&

en le divifanc, le rendre plus

propre

a

erre diffouc.

GRAP.

[.

m. Vieux mor. Sorce d 'oucil d 'Arcifan.

RAPHOMETRE.

[.

111. Iníl:rumenr de Machenia–

rique , cómpofé d'uri. demi cercle divifé en cene

quacre-vingcs degrés avec une alhidade, des pinnu–

les

&

une bouífoleau milieu. On le pofe fur un

pié fixe ,

&

qui courne par le mayen d'un ge.

¡1ou ,

&

il ferc

a

prendte tontcs íortes d'ang\es,

GRA

a:

mefurer des hauceu_rs ,

&

a

lever des plans.

te

·moc eíl: compofé de

"/p:,.q,.,,

J'ééris ,

&

de

,.í,,.,,

Mefure.

GRA_PIN. f. m. Terme de Marine. Pecicancre qui

a cmq ¡Jactes. Oh s'en fer,c pour cenir une chaloüpe

fur le nvage ou en quelqu aucre endro1c. Qn appel–

le

Grapin

a

m_ain

,

Ui:t croe qu;on peuc manier

&

qu'on Jetce avec la 111a1n dé defius !"es há'uqahs

&

le

beaupré fur un Vaiffeau enne111i qu'on veut ~ccro–

cher, ce qui le fait appeller auffi

Grapin d'abordage.

Céux que l'on appelle

Grapins de brúlot¡

,

onc des

crochecs au lieu de pati:es. On les mee au bom d1t

beaupré

&

des vergues des brülots, pour accrocher

le Navire ou l'on veuc111eccre le feu.

GRAPPE.

[.

f.

Amas de plufie1<rs grains qui vién–

nent comme par bouquets au fep de la vígne,

&

m éme

a

quelques autres plantes

óú

arbriffeaux.

AcAo.• FR,

On appelle,

Grappe de mer

,

Une forcé d'inreél:é

marin ' appdlé ainli

a

cau[e de quelque reflemblan–

ce qu'il a avec une grappe de railin.

Grappe.

Terme de Manege. Sorce de gale

qui

viene fur le r,erf des

jambes de derriere d'un

Cheval.

Elle

viene forc raremenc for le nerf du

canon ; c'eíl: preíque · coCijours entré le pacurori

&

le jarree.

.

GRAS,

GRASSE.

adj. Terme de Charpéncier

&

de

Ma<jon. ~i a trop d'épaifieur.

11s difenc , qué

le joint d'un tenon de que/que pierre eft trop gru

pour dire, que Le tenon eíl: trop épais pour fa mor–

coife , que la ·pierré eíl: crop · forre p.our la plácé

qu'elle doit remplir ,

&

qu'il en faut dimihuer l'é–

paiífeur, ce qu'ils appellenc

Démaigrir.

Les Ma–

,:;ons difenc auíli qu'Vn

mortier eft trop gras

,

pout

dire , qu'il y a crop de cha

a

proporcion du

fa.

ble.

Fureciere die que les

Me

,ecins appellenc le Gras-:

double

Le

Li11re

,

parce qu'il a plulieurs feuillecs:

I

líe trompe. Le Gras-double eíl: pris dan la grande

p en[e

&

non poinc du Livre dahs legue] il n'y a point

de graifie. Le Diél:ionaire U niverfel ne l'a pas co.a

pié en cela.

GRAS-FONDURE. .

[.

f.

Terme de Manege. Mala–

die qui arrive

a

un Cheval ,

&

qui eíl: caufée par

la fermencarion de la pirui ce

&

des humeurs impures

qui fe dégorgenc dans les boyaux. Il n'y a que les

Chevaux gras q~i y foienc fujecs, quand

011

les

échauffe rrop duranr l'Ecé. · La grailTe fe fond dans

leur corps

&

lesétoufte.

GRASSELER. v. a. Vieux rhot. Remercier, taref.c

fer.

GRAT,

[.

m. Mor qui n'eíl: ulicé qu'i

la campagne.

&

qui [e die du lieu ou les poules gratent pour trou-.

ver des vers

&

des infeél:es dans la terre.

GRATE-BOESSE.

f.

f.

Efpece de broífe de

fil

de lai–

ton , avec quoi on n eccoie les laines d'or

&

d'argénc

a

la forcie de la fonce.

GRATE-CU

L.

f.

111. Petit fruir touge

&

acide que l'E–

glanrier produit ,

&

qui ferc

a

refferrer. On donne

ce meme nom au boucon qui concient la grai–

ne des rofes apres que les feuilles en font tófn•

bées.

GRATER. v. a.

Pajfer les ongles ou quelque chofe de

femblable rm peu fort,

e,-

a

plufieurs 1·eprifes far

l'endroit

ou

il démange.

AcAD .FR,

.

On die en termes de Marine,

Grater un Vaiffeau,

pour dire.' Le neccoyerpar de\10rs par fes pones &

par fes macs,

&

en purger

le

bo1s en raclanc le v1eux

goudron.

·

GRATERON.

f.

m. Planee qui vient proche les haiés,

&

parmi les buiífons ,

&

qui s'accroche aux

plan

.es

voifines ,

&

aux arbr,i§eaux . Elle eíl: quelquetó1s