'
5: 2
G O U
G
O U J A
T.
[.
m. Ce mor ne fe clic pas íeulemenc
cl 'un valec de Solclac, mais encon: _de celm qui
dans les aneliers porte le morrier _avec \'oifeau. ~o–
re! clit qu'il viene ele
Gouge,
qn1 a ére ¡_ms,a!ic1en–
nemene, pour Fille ou Servante,
&
qm a fa1c aníli
le mot de
Goujo1t,
done on.
[e
[ere en Beam pour
dire Fils.
GOUJON.
[.
m. Cheville
de
fer a poince perdue. Les
Charons appellenc autTi
Goi~Jon
ll
n morceau de 601s
rnnd qu'ils meccent dans les crous des ¡anees , afin
qu'elles ciennencenfemble. ,
..
Goujon.
Sorce de pecit po1ffon de mer ou de nv1e–
re) qui reflemble
a
l'épedan.
n
ell:
couvert ae pe–
tices écailles ,
&
a la cha1r molle ,
&
fans beaucoup
de o-
0
ur. On l'appelle en Larin
Gobio,
qui a f~ic
Go~jon. Les Furetieriíles difent que c'eíl: un Po1f–
fon blanc : errenr, il eíl: gris; il engendre l'An–
guille.
'
G
O U JURE.
[.
f. Tenne de Marine. Enraille faite
aurour d'une poulie, afin d'encocher l'écrope.
Il
fe
die auíli ele celle qu'on fait aurour d'un cap de mou–
ron, oú les haubans paflenr. On appelle
Goujure de
chouqttet,
L'entai\le qu·on faic achaque bour, par
Ol!
pafle la grande !taque.
G
O
U LE T. f. m. On ªPBelle ainfi dans une bombe
le rrou oú l'on introcluit la fu(ée. On l'appell e aufTi
Goulot.
C 'eíl: un efpace qui eíl: entre les deux an–
fes.
GOULETTE.
[.
f. Perir canal taillé fo r des tabletees
de pierre ou de marbre _que l'on po(e en pene~ pour
le jet des eaux. De pems bailins en coqm le mccr–
rompenr ce canal d'efpace en eípace,
&
de ces baf–
fins forrenr des bouillons cl'eau, ou par des chutes
dans les cafcades
&
amres endroics.
GOULOTE.
[.
f. Perite rigole par. le moyen de la–
quelle les eaux ele pluie s'écoulenc facilemenc par
les gargouilles. On la taille for la cimaife d'une
Corniche.
G
O U LO USE R. v. a. Vieux mor. Defirer ardem–
ment, convoner.
EurichUJ quand il v it l'Epoufée
T ant belle,
ji
l'a gouloufée.
G
O U L U.
[.
m. Animal fauvage, qui fe rrouve en
aíles grand nomb re dans la Laponie. On l'a appeilé
ainfi
a
caufe qu'il mange beaucoup.
ll
ne v1c que
de charogne,
&
i.l en mange ranr qu'il deviene gros
comme un cambour.
ll
a la tete ronde, les denrs
forres
&
aigues comme cdles des loups , le mu feau
d'un chat, le corps large , la queue d'un renard ,
&
les piés courrs comme ceux des lourres. ~ elques–
uns aufTi fonc peduaclés que c'en eíl: une efpece ,
parce que le Goulu ne demeure pas feulement fo r la
terre , mais qu'il vir encore fous l'eau.
I
I
efl:
nean –
rnoins beaucoup plus grand.
a peau eíl: extreme–
mene noire,
&
couverre d'un poi\ qui renvoye une
cerraine blancheur luifance com111e les farins de Da–
mas
a
Beurs.~elques Aureurs comparenc ces peaux
a celles des Marrres zibelines. Celles-ci onr pour–
tanr le poi\ plus doux
&
plus délicac.Les Lapons qui
vont
a
la chalfe des Goulus, prennenc le cems que
cet :\nimal paífe avec efforr entre deux arbres pour
rendre ce qu'il a mangé,
&
alors i\s le percenc aifé–
menc a coups de Aéche. On le prend encore avec
deux pieces de .bois
&
une ficelle forc dé iiée encre
deux , afin que ponr peu qu'il ronche
a
cene ficelle
il puifli:: en erre écranglé.
GOUPII..
[.
m. Vieux mor , qui fignifioir aurrefois
Renard, a'oú viene qu'on a die en maniere de pro–
verbe.A
Goupíl cndormi rien ne lui ehet en la guwfr,
Dore!
fait
venir ce mor du Grec
«>.t,,,,~ ,
qui vem dire
anl1i Renard.
COUPILLE..
[.
f. Sorce de petire clavetee. C'eíl: une
GOU
perite piece de fer ou de laiton pl ace , qui d'c fai te
en forme de lan guerre,
<'j(
que l'on rnet dans les
ouverrures des heurcoirs,
&
des chevilles
de
fer
pour les ten ir fermes;
II
y
en
a
de fimples, il
y
en a
de_ doubles, done on fépare les pointes pom les
aíiurer. ·
O n appelleauJliGoupille en termes d'Arquebufier,
un~ peme pomre qui paíle au cravers du cenon,
&
qm uenc le canon de !'arme
a
feu, ferme dans le
fuíl:.
_Les S:h~rreciers appellenc encore
Goupille,
Un
cmr tornlle ou amre chofe fembl able, que l'on mer
au bout de l'eífe de l'effieu, afin d'empecher qu'elle
ne force.
Goupille,
fe
die auffi de deux cordao-es mis en
croix de fainr André , du derriere d'une ~harrette
a
une autre , lorfquc l'on cra111e des poutres qu'on
tiene fufpendues fous les deux charrenes.
GOUPILLON.
[.
m, Maniere d'afper cres. Bacon,
long e~viron d'un pié
&
cle!ni, au cra
0
vers duquel
on paíie plu/i_eurs brms de po1I qm
y
demeurenr at–
rachés ,
&
qui fervenr
a
nerroyer le fond des pocs
&
autr~s,va_iífeau~ oú la rnain ne peut aller.
Goupil–
lon,
a ete d1r du v1eux mot
Goupil,
fi p-mfianr un Re–
n ard,
a
caufe de qnelque reíiemblanc~ qu'on y peut
trouver avec la queue de cet animal,on parce qu'on
emp!oyoit aucr:fois une vraie queue de rerurd pour
ferv1r de Goup1llon.
GOURD , GoURDE. adj . Borel die que ce mot luí fem.
ble avoir fignifié aurrefois, Propre, bien mis,
&
il
en apporre cer exemple.
P our cn:retenjr les pl,es Gourds
L es plus frifa¡ues
,
les plus peignez, ,
II
croit aufTi que
Gourd,
a fi gnifié Pefanc, endormi.
M .
Ménage qui !'explique pour Fac , le fair venir
de
GurdtH,
GOURGANNES .
f.
f.
Sorre de perites féves de ma–
rais qui font douces.
GOURMETTE.
f.
m. Terme de Marine. Val er de
N a
vire qn'on ernploye dedans
&
d ehors
a
come
forre de travail. Ses fonél:ion s fonr de neccoyer· ie
Vaiíleau, d'aller for les cardes ,
&
de tirer
a
la
pompe.
On donne aufTi le nom de
Gottrmette,
a
un Gar–
d e que les Marc hands mettent fur les barreaux oú
ils onr leurs marchandi(es,afin de veiller
a
leur con–
fervation .
GO_URNABLE.
f.
rn. Terme de Marine. On appel .e
amfi , Cerraines chevilles de bois, qui ne fonc point
fa~onnées,& dom on fe [ere pour atracher les plan–
ches du bordage avec les genoux,
&
aucres
mi:rn–
b res d'un Vaiíleau.
GOURNABLER. v. a. On die en termes de Marine,
(iournabler ten Vaiffeau,
pour.dire, Mertre des che–
vill es pour la coníl:ruél:ion du bordage d'un Va1f–
feau.
G O U R T.
[.
111.
Vieux mor. Gré.
GOUSSAUT. adj. Terme de Man ége. On appelle
Che':.lal Goujfaut
,
Un che val qui eJl: court de reins ,
&
qui a les épaules grofles, & l'encolure épaiífe
&:
chamu~
·
GOUSSE. f. f. Envelope qui couvre plufieurs forres
de legumes, comme des pois
&
des féves.
Got4Jfe
d'tlil,
[e
dir d'une parrie de la rete de l'ail.
On appelle
Goujfes
en termes d'Archiceél:ure,Cet•
rains fruirs qui fervenc d 'ornemenr au chapiteau
lonique,
&
qui paíiem par
deíli.isla volure. Ce fonc
cornme des écoífes de feves,
&
il y en a crois
a
cha_–
q ue voluce, parranr de la meme rige.
G O U
SS
E T. f.
m.
L'odet-tr
q:tifa1·t
q,u/qucfois des
aijfelles. lL
fa
dit auj(i dé l'tliffelle m ime.
AcAo. FR.
'!:;..
Les Coí'mmer_es en linge appellenr
Gortjfet,
Un