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GOC

GOD

plus fouvenr fur la table pendanc que· l'on mange,

&

s'ils en découvrent quelqu'une , 1ls la vonr pre~–

dre jufque

[~r

l'ailiece

&

fur les mai?s. de ceux qmy

fonc a(Iis. S ils la voyenc voler en

I

a1r , 1\s la fu1-

vem par tour de l'a:il ,

&

ne Ja qum~nc pomt de

vC1e , faifonc de leur cere aucanr de d fh:renres pof–

tures que la mouche prend de p!aces ditfen:nces. lis

font 'fi nets

&

leur peau eíl: fi po!ie, -~u'ils ne don- ,

nene aucun dégoí'ir pour avo1r pafle fur quelq.~e

viande. lis

[e

perperuenc par de pet1ts a:11fs qu ils

fonc oros comme des pois. lis les couvrenr d'un peu

de ce~re ,

&

Jes laiflenr enfuire couver au Soleil.

GOBERGE.

{.

f. Perche coupée de long11eur done les

Menuiíiers fe fervent pour cenir 'leur befogne en

pre/fe fur l'érablie , quand leurs feuilles de bois

fonc plaquées , joinces

&

collées , jufqu'a ce que

)acolle foit bien feche. Un des boursde la Gober–

ge e/l: pofé" conrre le plancher ,

&

l'aurre e/l: app1_1yé

fermement for

la

be[ogne avec une cale en com,

entre J'ouvrage

&

la Goberge , pour le faire mieux

renir. On fe [ere auili de Goberges dans les ouvra–

ges de marqnererie.

Les Tapi/Iiers appellenc encore

Goberge1

,

de pe–

tics ais de bois larges de quarre ou cinq pouces , qui

font liés avec la fangle,

&

qu'on étend fur un bois

de lit pour porrer

la

pailliafle

&

les marelas.

GO BETER. v. n. Terme de Ma<;on. Jetrer du p arre

ou du morrier avec la rruelle ,

&

paíler la main def–

fus , afin qu'il entre dans les jomrs d'un mur qui

n'e/l: que hourdé.

GOBISSON.

[.

m.

Vieux moc. Veremenc long qui

defcendoit jufqu'aux jambes, maniere de grand juf–

te-au-corp!.

E t tout ainfi comme f ait

efl

De pontu,es Le gobijfon,

Pourquoi pou,point l'appelle-t'on:

On adir auili

Gobefo,,

&

Gambefan.

Borel croir que

c'e/l: parce qu'il alloir ju[qu'aux jambes.

GOC

GOCE'S,

&

GocET.

Borel quirapporce ces deux vers

de Perceval ,

Le

Lit fut

fu ,

gocls affis,

E t li g ocet fur quatre roun

,

die qu'il n'encend poinc ces deux mors ,

fi

ce n'e/l:

que l'Auceur veuille parler de pecics chiens done on

mettoic la figure fous les lits , fous les cheners

&

aurres chofes, d'ott le mor de

Chever

e/l: venu.

11

a jouce qu' en Languedoc

Gous

&

Goujfú

veulenr

dire , un Chien.

GOD

GODE:

[.

f. Mot du vieux langage, qui fignifie une

Breb1s qui · ne vauc plus rien a caufe de fa vieil–

leífe.

GODDENOT.

[.

m. Pecic morce:in de bois qui

fe

démonre a vis ,

&

qui a la fi gure d'un Marmouzec.

Les joueurs de gobelecs s'en fervenr pour amufer

le perir peuple.

C'e/l: aufli un cerme de Debauché. Quand un de

la compagnie !'a prononcé , il fauc fe cenir dan·s la

meme po/l:nre, comme íi l'on étoir pécrifié , jufqu'a

ce que le Goddenot foic levé en frappanc fur la

ta–

ble.

GODET.

f.

m.

Sorte de vafe d boire e¡ui n'a ni 'piés

ni

an_(e.

A

e

A

o. F

R,

M. Ménage faic venir ce mor

de

_Guttetus,

diminurif de

GuttHs

,

qui fe difoit

anclennemenr pour figni!'ier une Aiguiere. Les Au–

ceurs ele la bafie Larinité onc die

Gorerus.

Les Pein–

cres

&

les Enluminenrs appd.le11t

(JQdrt

,

un peric

GOI

GOL

vaifieau rond ou. ils meccent de l'huile.

Godet.

Terme de Fondeur. Coupe de cire de

quacre pouces de haur

&

amane de c)iameccre , par

ou. le me~al coule dans les moules lorfqu'uñe

fi

0

u–

re e/l: ¡ecree en bronze.

·

_ On ap¡,elle

Godets de plomb,

des efpeces de pe-'

ores gouneres qu'on mer au bom des cheneaux

pour jetter l'eau quand il n'y a poinr de defcenre.

'

On appelle auili

G_odets

,

les Vaiífeaux qui fonc

fur les roues hydrauhques ,

&

qui puifem l'eau pour

l'élever.

Godet.

Tenue de Ma<;on. Ouverrure pour couler

les ¡ornes monc:ms

&

aucres_joincs de pierre ,

lorfqu'elles

fonc

cellemenr ferrées qu'on ne peut

ficher.

·

Les Jardin iers appellenc

Godets,

en de cercai–

nes Reurs , ce qui les contiene. L'hyacinthe a un

goder.

GODINE.

{.

f. Vienx mor. Faine:mce, femme de

man vai[e vie. On a dit au/Ii

Godinette.

Ce mor

viene de Gode.

GODRON. Termed'Archiceél:ure. Omemenr qu'on

caille fur des moulures. Les Godrons fonc relevés

en forme d'a:ufs , mais plus allongés ,

&

la largeur

du bas

&

du hauc e/l: quelquefo is inégale.

II

y

en

a de Reuronnés de diverfes forces ,

&

d'aucres cn:u–

fés comme le dedans d'un noyau.

GOE

GOEMON.

[.

m. Terme de Marine. Cercaines her•

bes qui croiílenc au fon d de la mer ,

&

qu'elle

en arrache en de cerrains cems. On s'en

[en

a

fu_

mer les cham·ps

&

les vignes quand elle les a pouf–

[ées vers les cores.

GOE .

[.

m. Efpece de gros raifin qui la.che le ven–

ere ,

&

c¡ne l'on a¡>pelle aucremenc

Gouet.

Il

viene

fouvenc fur des cre1lles ,

&

n'e/l: appellé

Gouet

que

dans

fa

maruriré. Si on le preffe avanc qu'il foic mur,

c'e/l: du verjus.

GOF

GOF. adj. Vieux mor. Mouillé. On a die au/Ii

Goffe,

pour dire, Gro/Iier, enRé ;

&

on appelloic un

Ha–

bit golfo

,

un habit gros

&

;elu.

G OG

GOGUE. Ragoíh ancien

, qui ero1t une force de

bondtn

f.úc

avec des herbes , du lard, des a:ufs ,

du fru

mag

e , ou l'on meloic des épices

&

du fang

fr ais de moucon ;

&

rout cela fe cuifoic dans la

panfe du moucon.

G O I

GOITRE.

[.

m. Excrefcence de chair

:l

la gorge qui

qui n'elt poinc douloureufe

&

ne décroic jamais na–

mrellemcnc.

GOL

GOLFE.

[.

m. Gr:ind bras de mer qui [e jecce entre

denx rerres. Tels fom le Go

fe

de Venife,

&

le

Golfe Adriacique entre l' Afie

&

!'

Afrique. ~ and.

les Go

1

fes onc une fo rc ora nde érendue , i'.s pren–

nenc le nom de Mers ;

&

il

y

en a de deux forces ,

f<;avoir les

Golfes propres ,

qui fo nc comme feparés

d'avec la mer , ' parce qu'i\s n'onc c mmunicacion

avec el le que par un ou plufieurs Dérroics , s"infi–

nuanr daos les re,rrcs qui les environnenc prefque