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O U

la du nud du mur. On les nomme que!quefois

Gargouilles

principalemenc

panie qui

!ore

,ªu

dehors ; cornme <;elles qm fonr de p1erre.

s e1~

faic de celles-la en maniere de dem1 vafe coupe

en longueur. Tous les b/l.cimens Gochiques onc des

Gourit:res formées de chimeres, de harp1C:;s

au–

cres

[emblables animaux aufquels

l'imag(nacion

[eule a donné !'erre. Du Cange fair venir ce mor

AUemand

Gote.

Les Aureurs de la baíle Lati–

nicé en-onr faic

Gota

les Fran~ois,

Goute

Gouttiere.

GOUTTIERES. T er-me de Marine. Longues pie–

ces de bois qui onc aílcs d 'épaiíleur'

qu'<:>n faic

regner lefong du pone, tour amour du Va1íleau en

dedans. Cefl dans ces pieces de bois que fonr per–

cés

les delors par ou l'eau dºenrre les ponrs trouve

'écouler. On appelle aulii

Gouttiere,

Cerram en–

droic dans

bois d'un bacimenc au cravers duque!

l'eau páíle.

Goutt1ere

en termes de Rehew·, efl un creux

fur la rranche d 'un livre quand il efl rogné.

Gouttieres

[e die encore en termes de Venerie.

Ce fonc cercaines raies creufes le long des perches

011

du Marrein de la cere di+ Cerf , du Daim ou

Chevreuil.

GOUVERNAIL.

111.

T enne de Marine.

Piece

de bois attachée ar~ derriere d'un navire,

qui

fa rt

le gowuerner,

le f aire aller du c8t f

qr/on v eut .

AD .

FR. Cene piece de bois, qui efl

Ion gue , piare

large ,

mer

[ur

des p entures

a l'arriere du Vaifieau le long de l'érambord,

por–

ranc dans l'eau elle divife.les vagues

les jerre a

droic

a gauche par le mouvémenr qu'ell e re~oic

d e la barre du Timonnier.

GOUVERNEMENT.

m. Tenne de Marine.

Conduire d'un Vaiffeau. On die que

L e focc es

d'un vo;age dépend, áu bongouv ernement du_ l't!ote,

pour d1re,

qu'Il

depend de

condmce

du fom

qu'il prend de bien foire faire les man<l!uvres.

GO UVERNER. v. a. T enne de Marine. T enir le

cimon

poner

cap for le rnmb de 11enr q ue l'on

veur fuivre. On die

Gouv erner au Nord

Gou–

verner Nord,

pour dire, Faire ronce au N ord. On

dir auffi

Gouvcrner fur l',mcre,

pour dire, Virer le

Vai ffeau en levanc l'ancre ,

pórcer le cap Íur

la bouée, pour faire venir le cap plus droicurier aux

écubiers

aLI cabeflan.

•

GOUVERNEUR.

m. Tenne de Marine. Timon–

nier, celu i qui cienc la barre du gouvernail pour

conduire le Vaiffeau pendanc fon quarc.

Gou v crneur.

Sorce de pecir poiílon de la groíleur

d'un goujon, qu 'on dir ne poinc quicrer la baleine.

lui ferr de conduél:eur.,

fe mee dans

gueule

quand il veur

repofer

dormir.

GOUYAVlER , on GoYAVIER.

Arbre qui

cro1c dans les Ancilles ,

done l'écorce eíl:

déliée

qn'il femb le n'en poinc avoir.

poufle plulieurs

rejenons de

racine ,

l'on n'a foin de les cou–

per , el les fonc un bois forr épais [ur coure la bonne

rerre voiline. Ses branches qui fonc forr épaifles

forr rouffues , occupenc beaucoup de place. Ses

feuilles approchenr de celles du Laurier, quoiqu'el–

les ne íoienc ni

verres ni

!eches. Ell es fonc t1n

peu coronneu(es par defious,

rraverfées de pe–

rites veines. Cer arbre porte deux fois l'an de pe–

tires Aeurs blanch es qui rendenc une od eur affes

agréable,

ces Aeurs

'font

fu ivies d'une grande

quanri ré de fru irs qui muriffenc en une nuir,

qu'il faut cueillir le mc:me ¡our qu'il s (onr murs ,

l'on veur empecher qu 'ils ne fe paffenr. La chair

n efl encare plns molle q 11 e celle de la peche bien

111Ure,

Jes p\

LIS

gros n':i rrivent jamais a Ja grofleur

.GO-Y GR A

d'un a:t;f d'oye. Ce fruir

qu_e

l'on appelle

Goyave,

efl 0,rne au delfus d'un perir bouquer en forme de

couronne ,

chair eíl: roure remplie de perirs

pepms comme la Grenade.

rrouve des Goya–

ves_qui onc la cha1r blanche, celles- la fonr plus

pemes

de meillenr galle que les au rres.

y en a

auffi de fures, de douces,

d'aigres comme les

pommes,

plus on en _mange, plus on rrouve ce

frmr bon.

eíl: forr aíl:nngenr avanr qu'il foir mur

lor[qu'il a arreinc

maruriré , il efl jaune comm;

' de l'or,

pour la plupande couleur ?e ro[e par

dedans.

ferr au Aux de fang ,

reílerre le ven–

ere quand 11 efl verr ,

a un effer conrraire s'il efl:

mangé mur. Les forrieJ1tario11s des feuilles bouillies

de cer arb re fonc défenfler les jambes des hydropi–

q ues. On

[ere auíli des jeunes rejeccons ,

l'on

en fai~ un [yrop qui eíl: merveilleux pour les dy–

fenrenes.

GOY

GOY.

m. Mor corrornpu de

Got,

q ui veur dire,

Dieu. C'efl de-la que

fonr

venus les jurons"e

Mor–

goy

Vertugoy.

GOYE.

f. Vieux mor. Epée.

GOYERE.

f. Vieux mor. Sorte de rane.

Faif,mt tartes, jl.ans

goycres.

GRA

GRAAL .

Vieux

n1or.

Vaiffeau·

d~ terre, terrine,

On_moncre

Genes avec beaucon p de cer

emo

nie

de ven erauon un piar précieux qu'on dir

9.ui

[ervit

:i la Cene de N orre- Seigneur.

eíl: a

ppe!

lé

f aintGraal.

On difoir au!li

Greal.

y a un ancien

roman qui a pour circe ,

La Conquete du Saingreal,

c'efl-a-~ire '. du faia _Vafe ou Jo(eph recueillir le

faag qui fome d es pla1es de JEsus-CHRIST dans le

rems qu'il lavoir fon corps pour l'embaumer

marn ere des Juifs.

efl ainfi appellé de

Sang R eal ,

o_u

R oyal ,

ou de

S ang agréablc ,

a can[e que ce pré–

c1el1x Sang nous a r:tcherés. C 'efl le [encimem de

Borel , qui rapporre ce palfoge.

Et ils d,jlrent

(!;–

porrons dire du vejfeil que nos v eimes,

coman

clameront nos , qui tant nos grée. Cil qui li vou–

dront clamerne mcttre nom

nos efc iens

le clame–

ronr le Greal qui tant agrée,

quant cil l'oyent

di~nt

bien doit av oi: nom cifl vejfeaux graal.

rapporre cer aurr_e paíl age pour faire conno'irre'qu'–

on enrendon VJtffeau par

Graal. E t quand le pre–

mier més f ut apportée

ijfi le graal fors d'une cham–

bre

e;;-

les dignes Reliques av ene

;

ji-t8t comme

Perceval le v it, qui moult en, avoit grand dejir de

frav oir, ji dit : S ire, j e v os prie que vous medies

que l'en fa rt de cefl vejfel que cefl vallet pone.

GRABEAU.

Tenne de Pharmacie. Morceau

rompn de quelque drogue ou épicerie.

GRACIABLE."adj. Vieux mor. Terme de Chancelle-–

¡ie. On die qu'Vn

crime efl graciable

pour dire ,

qu'll eíl: de namre

merirer des Lemes de gra–

ce. ·

GR AC lER. v. a. Vieux mor. R emercier.

GRACILITE'.

f. ~ aticé d'une voix grele , re!le

qu'elle eíl: ordinairemenr dans les charrés

dans

les

femmes.

GRADATION.

T enne de Chymi e . Operation

qui apparrienr parriculieremenc aux meraux. C'efl

une exalrarion

:l.

un plus haur degré d e honré, par

le moyen de laquelle le poids , la conleur

la con–

{iíl:ance fo nrmenés

un dégré plus excell enc qn'ils

n'émtenr auparavanr.

O n dir en termes de Peinrure ,

Gradation

011

di -