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GOU

morc;au de roile en 'quarré , qui ferr

a

fair~ re~ir le

corps de la chemi[e avec la manche

&

qtu eft cout

-conere l'a:i!I'elle.

Goujfet

[e die éncore d'u11e rrtaniere de perir

fa_–

chec·qu'on atrache

a

la cei"nmre du hal'lt de chaulle

par dedans,

&

ou l'o'n mer ·de ['argent ou une

bour[e.

Goujfet.

Terme de Chareemerie. Piecé de bois

qu'on mee dans les enray~ure_s

a~m

eneranr

a

1'~.ur'.e.

Les Gou!fets y fone pofes d1agonalement ,

-&

[er–

venr

a

a'ílernbler lc:s coyers avec

lb

rirans

&

place–

formes,

&

a

lü:r

d·:ú1s úné ferme úhe forc·e avec un

·entrá1t.

Goujfet,

te dir auffi de plufieurs petices pieces de

fer de tole , qui fot'ne efpacées égalem-enc au

foha

·d'un

minot, fervent

a

le tenir feriné.

Les Menuifiers appellene

doul/et,

Un pétit bdut

d'ais chamourné que l'on met fous une planche pour

la fouren ir.

Goujfet,

eft auffi \.me piece de bois qui a d'ordi–

naire rrois piés de long,

&

dix pouces for fix d'é-:–

quarriffore. Elle eft échancrée ,_

&

ón l'ati:ache avet

aes chevilles coner~ une mura1lle, pour lw fa1re

foucenir quelque aurre piece de_bois. ,

.

. .

:

G

ouffet,

Terme de Blafoh. Pre~é meguhere faite

-~n fa<;o·n de p'upitre, appellée ainfi_,

~

'cau[e qu,,elle

1m1te en quelque force

le

Gouífet d Arch1reél:ure :

'<;e Goulih prend en haut des deux angles du chef

de l'écu ,

&

apres avoir ·continué quelque cems

~es angles incl~nés, il forme un pal qw

fe

termme

a

la poime.

Gouj{et.

Terme de Mariné. Morceaude boi1pér–

cé au 1o11ílieu afin de laiífer paíler la barre du gouve~–

'nail d'uJ1 Vaiífeau qui faic tournér

&

arreter le n–

mon. Au bour foht deux Tounllons ,

qm

entrene

dans deux barori'ns du deuxiéme pone.

G,O

U T

TE.

[.

f_

Petite partie d'une chofe lii¡n.ilü,

AcAo. F---R.. On appelle

Goutte,

dans les Rebcions

qu'on faie de l'Egypre,

U

né _cerraine ro[ée qui t?m–

be en ce pays- l:l. vers le 11101s de Jum, & qm viene

'un peu avanr l'accroiílemenrdú Nil au pays de Sud

a

fept ou huir joutnées du Cáire. Ce fonc des venrs

du Nord

&

dú Ponanr qui la cauíenc, en ·y porcant

des ni.tages de la Medicerranée. Elle ea íi fobnle

qú'e\le pénérre le verre, en forre que dü fable qu'on

enfenúe dans une bouceille bien bouchée eh eft hl1·

meél:é. On conno1t cette forre de ro[ée

a

du coeon

q~e l'oñ mee dans une bocee fur une fenetre. Ce

coeon devien ehumide lorfque la goucte eft tombée ,

&

auffi- cor, tóu'tés les Maladies ceífenc,

&

on peut

communiquer fahs aticuh péril, merne a·vec ceuic qui

, 'fonc ane_inrs de la pefte.

_

G O

U T

TES , én rennes d' Ar'chiteél:ure , [e d1t

d(!

cerrains pecirs córps én fonne de clochettes '. qui

fonc fous la pla tcbartcle au dro1t de chaque Tngly–

'phe dans

l'ordre Dorique. Les Architeél:es leur

donnen,ele nom de

Gouttes,

a

cauÍé qu'ils repre[en–

tent les Gounes d'eau , qni ayánc coulé le long des

Triglyphe:S , pendenc ehcore fous la plarebande;,Il

y

a auffi dix-huit de ces goutres fous le plafond du

larrnier au droit des Triglyphcs. M. Felibien', lorf–

qu'il en pa'rle, die que la ditference é¡ui

[ e

trouve

entre les unes

&

lés aucres , c'efl: 4ue quelquéfois

les premieres fom quarrées

&

en piramides ,

&

que

les dernieres fonc toíijours co¡1iques.

.

.

Goutte.

Maladie for r doüloureu[e qne éau[e la

!luxion d'une lrnh1éur. acre for les joincures. Oh ap–

pelle

Gouttefciatique,

telle qui vient

a

la joinmre

des cuiíl'es au rronc du corps ,

a

I'

endroit de I'os

que l'on appelle

ilt,'",

&

on die, qu'Vn

homme eft

mort

d'un,

Gotttte remontéc

,

pour dire , que La

nantre manqúaric de force pour pouíier la fhtxion

Tome I ,

GóU·

'fur les párrié:s exterieures' elle s'eft jenée for les

panies nobles; ce qui

a

été foivie de la morr.

l,,r.

Goutte

cr11mpe,

eft une efpece d'c:ngourdiílemenr,

qui fair érendre uu n:eirer le con , les bras ,

&

les

jámbes avec une douleur aíl~s violente, mais qui

dure peu. Cene forre: de convulíion ea cau[ée par

une vapeur craífe

&

lente, qui eft entre les mern–

branes des mu[des·.

. La

Gotttte

a pluúeurs noms parl:iculi:ers fuiv ~nr la

drfference des arcicles. Aux piés on l'appelle

Poda–

gra,

aux genoux

Gonagra,

aux mains

Chiragra,

aux dencs

Odonralgie

,

&

a

l'arriculacion de la

cuiífe,,

Sciariqt1e,

coll)me il vient d'etre expliqué.

Ourre ces pames die ciiccupe quelquefois les épau–

I·es , les verrebres du col ,

&

le íl:ernum: Cetre

maladie

á

courume de venir par paroxi[mes , hors

le[quels les 1waladés

fe

trouvem en b-on état

a

moins

que la Goutte ne foit bien inveterée. Ol1and l'acces

approche , le venere deviene pareífeux. Oh [ene

je

he [c_;ai quoi de fa-cheux vers la poicrine,

&

il y

a

tin [enrimenc de tenlion atix arricl'es.

ta

douleur

vienr enfu_ire : & _co;nme?c~

da.ns

le Podagra p;r le

gros orreil d un pie ,

d

ou

el,e

paífe au gros or–

ceil de l'aurre pié,

&

le mal

a

force de revenir

&

de faire chemin, occupe peu

a

peules autres parries,

comme les geñoux ,

&

les bras. La douleur de la,

Goucee eft de rróis forres, ou avec picorement, ou

avec déchiremenr, ou avec pulfation. Elle eft plus

ou moins érendue ,

&

acéompagnée quelquefois

d'une humenr érefipel'ateufo fila Góutte eft chaude,

cé qui faic_ qt1~elle eft foiv!e de fymptomes plus

c_ruels, ma1s avec des ~arox1fmes moms longs que

fa Goutte , nornmée vigilairemeht Froide , ot\ les

douleurs fom plus legeres,

&

la mmeur plus ou

inoins redemateufe. La Gonrre eft herédi'raire par

I'ódeur de l'acide morbifi.que gouceux , étroiremem

mariée avec l'e[prit influanr genital du Pere.

On

í:ienr qn'élle [e gucrit par les paílions violentes

&

durables de

[':une ,

comme par une coníl:érnarion

fubire , par une grande colere, ou par un lona

chagrín; ,e qu'oh

a

vu arriver aux riches auíli~

bien qu'atix pauvres. Cela viene· de ce que le

trouble de ['ame

&

le mou'Vemene ou l'alterarion

des efprits éeeim ou du moins altere le

fennénc

gouceux , principa!ernent dans l'eftomac , qui pré–

fidc aux aurres digeftions ,

&

les altere nece[-

fa

rement.

'

On appelle

otitte

Gfareine

,

Cerraine affeél:ion;

par la'quelle les rayons vifoels qlti vienrienc de d·e–

hors , frappent direél:emem la retine , fans que la

vifion [e f~ífe , quoiqu'il n'y aie aucu_n vice

ªJJPª–

renr dans I ce1I. Les fignes de la Gomee [creme,

fom qu'il h'y

a

ríen col\rre namt.e dahs l'_a:il ,

&

que cependam on ne voit pas. La vue bailt"e natu–

rellemem aux vieillards,

&

la relaxation de la re.:.

i:ine les rend quelquefois aveugles. En geheral tou–

te forre de Goutte fereine e!l d1fficile

a

guerir. On

;t

_remarqué que lé Nyél:alopia, qui eíl: une mal'a–

d1e, oú l'on voic bien le jour , peu le foir,

&

poiné

du tour la nuit , rec;:oic guerifoh forr ráremenr.

GOUTTB-ROSE.

[,

f. Maladie qui vienr au ' nés;

aux joues,

&

fouvenr par tout le vifage. Elle

dl:

cau[ée par de cerraines huméuts fal"ées'& aduíl:es ,

&

quelquefois actompagriée dé mmeur; quelque–

fois auffi avec des puftules

&

des croutes.

,GOUTTIERE.

f.

f. C anal dé bois refendu diagona–

lement,

&

qui eíl: creu[é le plus fouvenr en angle

~roir.11 férr

a

recueillir les eauic de plme qui torh–

bebe dés eoits.

JI

y

a auffi des Gciutieres de plcimb

dohr les plus riches fonr aii1bouries de moúlures ,

&

ornées de feuilles moulées. Les unes

&

les au–

tres nétloivencavoir

que

trois piés de aillie au de-

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