,
5 16
GLI
GL.O
cine cinq ou fix menus rameaux de la h;ureur, d'un
palme. Ses flenrs font rouges ,
&
femblables a cel–
Jes dn Violier, quoiqne plus pemés. Le Glanx ,
felon Diofcoride
&
Pli:ne
i
croí'cle long d_e
la,mer~
fur qµoi Matthiqle dit qu'il n'y-en
~
¡ama1s, vu,
111
méme en~endu qu'tm aucre
y
~n a1t n¡ou~e,
Ú
c~
n'eíl:qu'on veuiUe 1uivre l'op1mon de Ruelhus, qm
prend pour Glaux une cerrame _herb; fort branclu\e
qui a fes fenilles longues
&
d~ipofees par ordre de
chaque coté , ainíi que les chiches bienes v-<?rs le
dos ,
&
venes deifos. Sa fl.eur eíl: rouge
&
peme _
&
pone fes
go"1"es
rondes. OJ:!elques-uns Fappellenc
Galaga
ou
Ruta Capraria ,
&
les Tofcans,
Lava–
nefe
ou
Lavamani
,
parce que les Payfans trouvant
cecee herbe le long des ruiíieaux s'en fervent po~r
l'icer la cerre qu'ils ont encre les doigcs , comme ils
teroient avec dn favon; mais comme les nges de
cette herbe paffent deux comdées 1e haur -,
&
qne
d'ailleurs la Galega fe crouve aux heux aqnanques ,
for le bord des foíies parmi les moncag1~es
&
pref–
que par
tour ,
il la croic une herbe d1fferente du
Glaux ,
&
ajouce qne les Modern<es en fonc grand
cas concre la peíl:e ,
&
concre les morfure~des bec~s
venimeufes, mangeanc l'herbe feule ,
&
l'appli–
quanc au dehors. Galien parlanc du Glaux ,
die
que
.cene herbe eíl: bonne a faire venir le laic ,
&
qu'il
faut ~·el!~ foit de remperacure chancle
&
humide.
C'dlfle-la
qu'elle a pris le nom de
7>-k~
ou
'l'-'"~~
par fyncope de
,
yill.tt,faic de
7.tll« ,
Laic , a cau[e
que eecce herbe donne grande abondance de laic
aux nournces.
·
GLE
G LE BE.
(.
m. T'erme de Chymie. Motee de ter–
Ye dans laquelle eíl: enfermé quelque Mineral on
mécal.
C'eíl: auíii un tenne de Droic. Le Pacronage réel
peuc ecre vendu avec le Glebe; les Serfs écoienc
addi[li Gleb,z.
GLETTE.
f.
f.
Terme de Monnoie. Impurecé des
macieres qui a conlé de la coupelle d'aflinage, la –
quelle impurecé n'eíl: aucre chofe que le plomb ,
le
cuivre ,,
&
les aucres mécanx impurs qui éroienc
mélés avecl'argenc. C'eíl: ce qu'on appelle anrre–
m,ent
Litarge.
G L I
GLIC.
f.
m. Sorce de Jeu d'es anciens,
Ils
ne
hobent de leun maifons
La jouent en toutes faifons
Au Trine, au plus prés du couteall
Au:'C de:,.,, au G!tc, aux belles ·tables.
Gl.ICEAU.
[.
m. Vieux mor. Peloron de
fil.
On
á
die de la
Englincelcr,
pour dire , Meme en p.e-
locon.
.
GLISSADE.
f.
f. Terme de Mairre d'exercice Mi–
li:aire. O_n die,
Faire une gliffade a11ec la pique,
pour
d1re , _Faire un mouvement de la pique en avanc ot1
enarnere.
,;
-
GLO
GLOBE. C.
m. ~olide qui e!I:_produit par le mouve–
n;ii,:nt achevé d'un den}Í cercle aucour de fon dia~
meeré. Q-n.appelte
Giobe cele(te
,
Un iníl:rumenc de
lvf:1~he \11J í(que ou fonc décrices les éroiles fi xes du
P1rmament , contennes en quarante-huit conllell a,–
t1ons,
,-&
Globe ter'l'ejlre ,
Un ,mere Infhumenr de
Machemarique ot\ fonc reprefen;ées les diverfes re–
giOns delacerre, felon la fimacion qu'elles on t
a
G LO
GL
U
:P
éga"rd du Ciel. Ces denx Glo@es qui
[e
trouvent
d:
a.nseduces les belles Bibliocheques , fonc foucenus
de deux cercles doi1t l'nn marque l'horifon ,
&
!'au–
ne !'e Meridien. On reprefence
la
cerre par un _
Globe
_?
;\-
caufe que
fa
fuperficie eíl: fpheriqne: Les
~hyfic1~11s le prouvenc par l'efforc de tomes fes par–
c~es qm fe preíient également de tons cocés pour
s
approcher de leur centre ,
&
les Aíl:ronomes le
dém<;>nfüenc,
fur
ce que ceux qui voJH vers le Sep–
cenmon ou vers le Midi , découvrenc coujours de
plus en plus de nouvelles parcies du <;:iel d'un coté,
a
mefore qu'ils en perdent de l'aucre,
&
que le Pole
v1fible leur deviene plus élevé d'nn coté,
&
pfus
bas ou plus proche de l'horifon de l'aucre. La ce-rre
n'eíl: pas co11fiderée par les Geographes comme un
élemenc fimple-, mais comme un Globe com~–
pofé de cene
&
d'eau, lefquels fonc enfemble nn
corps Spherique qne l'on nomme alors
Globe Ter- .
¡,-aqué.
On donne ce memenom de
Globe,
a uñ verre
de forme circulaire, monté for un pié , qu'on mee
fur la corniche d'tme cheminée , pour reprefenrnr
en·peúc les ob.jers qui font dans une falle ou dans
une chambre.
GLOSSOCOME.
f.
m. Nom qui a écé dónné par
t!Juelques-uns
a
une
machi.nec;ompofée d~ plu–
lieurs rones dencées , garnies de leurs pignons. On
s'en fert a élever des fardeaux d'un
fort
grand
poids.
Gloffecome.Terme
de Chirurgie. Certai1ie machi~
ne creu[e
&
oblongue, faite en maniere de coffre, ·
done on fe [ere pour rern eme les cuiffes
&
les Jambes
difloquées. Ce mor eíl: Grec
7>,.,,-J,.,f<.,
de
'Y~;;,"""
Langue ,
&
de
"'f<'' ,
Avoir foin , panfer. C'efr
aulTi en cecee langue une Biere ou fe mee
le
corps
d 'un more.
GLOTTE.
f.
f. Terme d' Anatomie. Feme qui eíl: au
devane du gofier des animaux ,
&
qui leur fen
a.
former lenr voix , de
7.>-wm,
Langue.
GLOUON.
[.
m. Vieux mor. Sorce de mefur
Parmy trois glouons de Jarre.
GLOUT , GLOÚTE. adj. Vieux mor. Gloucon, gour..
mand.
Charybdis
,
comme avide
&
glottte
L es bar-ges deveure,
&
tranfglouN.
GLU
GLlt.
[
f.
Compojition vifqueufe
&
ténace avec lac¡uel/e
on prend les oifeaux.
AcAD. FR. On en garnit au!Ii
les feps de vignes pour empecher que les premiers
bourgeons ne foienc rongés de chenilles , qui ren–
contrant cecee compoficion
y
demeurent prifes
&
y
meurenc. Elle fe faic non fenlemenr des z rams dtt
gui de chene , en les concaffanr;
&
les "faifanc cui–
re dans de l'eau apres qu'on les a lavés , mais en–
core des racines de cercains arbriffeaux , comme
font le houx
&
la viorne. On encerre les écorces de
ces racines dans une foffe qu'on faic en un lieu hu–
mide ,
&
apres qu'elles
y
ont pourri pendanc quel- ·
ques jours , on les pile juíqti'a ce qu'elles devien-·
nene vifqneufes
&
gluanées. Eníúice on les lave
dans de l'eau chaude , en les démelanc forc avec les
mains.
Il
y
a des lieux ou l'on fait la Glu avec des
racines de Guimauves. On en faic anffi en Surie
de prunes de Sebeíl:en ,
&
on l'appe!le
Gfo
de
damas.
On donne enco[e le nom de
G
fa
a une cercaine
hnmeur qui viem fur l'écorce des arbres,
&
qui
fe
fechanc au Soleil , forme des manieres de poi–
reanx.
. Fureciere die qne la Gl~ de ~erifier
&
de Pom-