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GES

GIB

~our la Gerfa, apres quºils ont été mis fecher

a

·¡

ombre.

GERSE.

[.

f.

Petice vermine qui ronge les livres

&

les habics. Quelques-uns croyene que cºeH: deli que

viene le mor de

Gerfer,

qui veut dire, Fa1re une pe–

rite cre;vaíle ou fence

a

la peau,

a

caufe que cecre pe–

tite efpece de ver en faic en quelque fa~on a ce

qu'elle ronae, On l'appelle

Teredo

en Lann.

GEKSEAU.

f.

m.

Terme de Marine. Corde done le

moufHe d-e la poulie

efl:

encouré ,

&

qui [ere

a

l'a–

marer. On la noimne :¡iucremene

E_trope

ou

H erfe de

poulie.

GERSER. v. n.

On die que

Du b_oís fe ge;-fe,

pour

dire que , Du bois fe fend ; ce qui arrive

a

caufe de

fa

grande humídicé. On appelle

Boís gerfé, Enduit

gerfé,

du Bois qui sºell: fendu, un Enduit ou il y a

des crevaíles.

GERSURE.

[.

f. Tache, défaut qui fe crouve da~ le

fer. Les Gerfores fone de perites femes ou découpu–

res qui vont en cravers des barres.

·

GERZEAU. Mauvaife herbe, qui viene dans les blés

au mois de Juin , cro1c en peu de cems

&

abbat l'é-

pi. Elle a la feuille comme la Lencille.

·

GES

GESINE.

[.

f. Vieux mor. Ecac d'une femm~ qui el!:

en co_uche. ~iand on a débauché une filie , on

paye les frais de fa Geline

&

l'on ell:obli_géde fe

charger de l'enfanc.

G ES I

R.

v. n. Vieux mot. Ecre gifanr. On l'a die

1

pour, Accoucher.

Je

fuis gro.ffe d'enfant,

&

Ji

ne puis gejir.

GESNE, ou GEHENNE. f. f. Torture, ~ell:ion.

GESNER. v. ~ and on efpalie des arbres, il ne faut

genei; le bois que le moins qu'on peuc: les branches

genées pouífent de mauvais ¡ecs qu'on appelle,Bran–

ches g11Urmandes.

GESOLE.

f.

f. Tenue de Marine. Recluir en manie–

re d'arrnoire, placé vers le mar d'arcimon devane

le poíl:e du Timonnier.

Il

eíl: fait

0

avec des plan–

ches afü:mblées par des chevilles de bois ,

&

il

n'y

a

poine de ferremene , parce que le ferpour–

roit orer la diredion nacurelle de l'aiguille aiman–

tée qu'on y ferme avec la lumiere

&

l'horioge.

On l'appelle aucreinene

Habitacle.

II

y en a deux

dans les grands Vaiíleaux, !'un pour le Pilote,

&

l'aucre pour le Timonnier.

GET

GETTEIS.

[.

m. Vieux mor. Aílaut qui fe faifoic

a

c0ups de pierre qu'on jettoic

a

coups de fondes ,

mangoneaux

&

aucres machines anciennes.

Lors commence li getteu

,

·

GEZ

GEZE.

f.

m. Angle renerantqui eíl: entre deux com–

b!es

&

qui ferc de goutiere aux delll[, On die

auffi

Noue.

Les Couvreurs tai!lenc de l'ardoife fon

écroice pour les Gezes íi le Bourgeois refufe d'en

fourntr de plomb.

·

.

·

GIB

GIBBEUX. adj. _Boffo, élevé. On appelle , en ter–

mes de Medecme,

Partie gibbeufe du.fqye,q:lle

d'oú

forc la vt:ine-cave. On donne auíli l'épichece de

Gibbeufe

a l'excremité du tour de l'oreille qui eíl: en–

foncé du devane au-dedans.

GIBECER. v. n. Vieux rnoc. Prei1dre le plailir de

la chaíle.

GIB

GIE

Tant que 1m.foul Chevalier vit,

.

gibefoit d'un EJP~rvicr.

Ce moc viene de

Gibier,

Chaíle , qui felon M. Mé–

nage viene du Latin

Cibarium.

C'eíl: dela auíli

qn'eíl: venu

G,bec,ere,

grande Bourfe ou

Cae

ou J:on

·mee le gibier qu'on prenda la clialfe. Q¡,1e\ques-nns

poll[ram fom venir

Gibeciere

di¾ Grec

xi/3,/3" ,

Po–

che ou petit fac , ou de

xt/3/?,a

,

qui veur dire, Vafe

a

boire, précendane que l'on a die aurrefois

Gyb–

baciere.

G l BEL

'r

N S.

f.

m.

Ceux d 'nne grande faé.l:ion qui

s'oppoferenc aux Guelfes ,

&

dom les d1fferends

avec eux défolerenr l'Icalie pendanc _deux ou trois

íiecles. Cecee faél:ion c9mmen~a dans

k

rems que

la concurrence de deux Papes Innocene

II.

&

Ana–

dee

fit

prendte les armes. Ce fue dans le douziéme

íiecle. Roger, Comce de Naples

&

de Sicile,prir les

incerets de l'Amipape Anadee. L'Empereur Con–

rad

III.

qui foütenotc _Innocem, mena ttne armée

d'Allem:rns en Icalie , ou le Prince Henri fon perit

íils le foivic. R0ger arcira Guelfe, Duc de Baviere ,

pour défendre fes Ecats ,

&

oppofer

a

Conrad des

crou¡ies de la meme Nacion. Le Prince Henri avoic

éré élevé dans un,Bourg d'Allemagne qu'on appel–

loir

Gibe/in,

&

dom le féjour lui pbiCoir forc ;

&

un ¡our que

les

armées .éroienc en prefence, les ,Ba–

varois animés par la vüe de leur Prince , áyanc

crié

Hie gueljf,

les Troupes de l'Empereur q,ue com–

mandoit alors Henri , pour ~ater la pailion que ce

jeune Prince avoic pour le nom d'un lieu qu'tl che–

riffoic , crieren~ de leur coté

Hie gibelin

,

&

les

noms

deGuelfes

&

deGibelins

furent cl:onnés de cec–

te

maniere

a

ceux qui écoient de !'un ou de l'aucre

parci. ~elques-uns les fonc venir de deux mocs ·

Allemans , dom !'un íignifie Poner la foi,

&

l'au–

tre Poner la guerre ;

&

ils viennenc , fülon d'au–

cres, de deux freres, appellés

G,bel

&

Guelfe,

done

l'a1né prit le partí du Pape Gregoire IX. dans une

fédition qui s'excica

a

Piíl:oye, Vil!'< de la Tofcane,

&

l'aurre celui de l'Empereur Fcideric Il. vers l'an

1228.

Tout cela fait voir que !'origine de ces denx

norns n'ell: pas bien cercaine.

GIBELOT. f.

m.

Terme de Marine. Piece de bois

faite comme une courbe, Son ufage el!: de lier·l'ai–

guille de l'éperon

a

l'érrnve d'un Vaiíleau.

G 1

B

O Y

A.

[.

m. Le plus grand de tons les ferpen,s

·

dL1 Breíil.

Il

a quatre pils qui luí fervent a rnar–

cher,

&

il el!: que!quefois long de vingc piés ,

forc beau a voir,

&

íi gro~ qn'on lui a ví'1 en–

gloucir, un cerf encier.

Il

n'a nul venin ,

&

me1ue

fes dems

fonc fon

petices pour la grandeur de fon

corps. ~and il veur furprendre les heces fauvages,

il fe riem

a

l'envers aupres des femiers ,

&

fe jer–

taht tour d'un coup for celles qui 'paffent, iLles en–

torrille de relle forre , qu'il leur froiíle rous les os ,

apres quoi '

a

force d(j les macher' il les amollit

aífés pour les avaler routes emieres-.

GIBOYER. v.. Chaffer. Giboyer un Liévre, un Lapin

qnand on !'a rué, c'ell: paífer les jarecs !'un dans

_l'aucre pour le pendre

a

la ceinrure.

GIE

GIEÍS.

f.

rn. p. Vieux met. Liens, attaches.

Ils les

attachent aux perches ou les giefsfi Uchent.

Il

s'efl:

d_1c <mfli au figuré.

Je fois liée

Des giets d'amonr

&

alliée.

On

a,

dir auffi

G

etJ.

G I E U X. f. m. Vieu;,:: mor dom on s'ell: fervi pour

dire , Jeu.

Sa batailte

n'efl mie giett,"<:,