GEN
Úeneratcurs ,
&
Generatrices
a
l'éi,ard de tou r ce
q ui en reíulre. La Cyclo.ide écam_fo rmée par un
cercl e qui fe meuc en meme-tems c1rcula1remem
&
en lione droice ; ce cercle eíl: appellé
Cercle Genera –
teur
::,a
l'égard de la Cyclo"ide , & l'on d1r que l'e_f–
pace compris encre l:t C yclo"ide
&
fa
bafe elt mple
de celui du
Cercle Generateur.
C e mor s'emplo1e
·d ans comes les occafions pareilles. De meí11e en
Arichmecique, on peut appeller dans les nombres
Polygones, nombres Generate1tr s,
ceux qm compo_–
fent la pro<>reffion Arichmetique dom
la
!omme fa1t
le Polygo1;e. Voyez PO
L
YGONE.
.
GENERATION.
l.
f. Terme de Marhematique. Il fe
-die de la formation des lignes combes produites par
le
mouvemenc de quelques aLmes lignes,, fon d.ro1-
res , foir courbes.
La Gener11tion de la Cycloide, de
la Spirale, de la Cif oi'de, de la Conchoide, & c.
car
on n'a d'orclinaire les li<>nes combes que par des
mouvemens compofés
~
que l'oi:i
imagine dans
cl'aucres lio-nes
Generatrices.
-On dn auffi
Gmerat,on
en parlanc::,de folides. Ainfi l'o~ d_ic,
GeneratiofJ _du
Conc, du Cylindre,
&c. c'eft-a-d1re ,
1~
formauon
ou produél:ion de ces corpsl(>ar de cerra111s mouve–
mens de lignes. Voyez ces mots.
GENEST. f. m. Arbriíleau qui jette de grandes ver–
ges fans feuilles qui fonc fermes
&
d,ifliciles
a
rom–
pre ,
&
dont on fe íerc
a
lier_la v1gne._Il prodmc
une oraine femblable a la lennlle,
&
qiu v1em dans
-des a~uíles. Ses fleurs rdlemblenc
a
celles du vio–
li(!r ;une. Elles onc une verm merveilleufe pour (e.:
ver les oblhuél:ions de la race
&
du fo1e, pour fa1re
uriner
&
rompre la pierre. Matthio!e mee de la dif–
ference encre le Gener
&
la Geneíl:e. Il die que le
vrai Gener que l'on appelle
Spar1:um,
&
qui
efl:
celui de Diofcoride, eíl: un arbnffeau qm ne ¡erre
¡;,oinc de feuilles ,
&
done les fü:urs fonc Cemblables
au Violier,
&
que la Gene!k prodlilt de longues
feuilles.prefque·comme les
fe~le5
de !in, ayanc (es
f!ours jaunes , faices en croiílane comme les gouíles
de pois ; mais encare qu'il foic' perfoadé que ce
fom deux planees diverfes, il croit qn'on les pem
eíl:imer d'un méme genre , a cauíe de la gra-nde
:aflinicé qu'elles ont enfemble. Meíué die que la
Gtne{te eíl: un arbi;e de moneagne , dom le cronc
produic plu~eurs verges droices
&
fouples
&
fort
mal-a1Íees a rompre. Ses fleurs fone ¡aunes , fa1fes
en crotífanc avec cenaines gouífes Íemblables
a
c_el–
le's d'Orobus, :i.u d.edans defquelles eíl: une grame
femblable a \a \eneille
&
miCe par incervalles. Cene
graine priCe en breuv~ge eíl: fon vehemente
a_
éva–
cuer le phlegme ,
&
a amrer les humeurs qm fonc
aux joinmres. Elle etl: auffi excrememem efl:icace
a
purger Ies excremens
&
les fuperflnicés des reins ,
a
fai re nriner,
a
rompre les pierres canr des rems que
de la ·veffie ,
&
a
empecher qu'il ne s'y amaífe du
limonL Galien die que la graine
~
le jns des verges
de Genec
3
onrune vercu fort ama'1:ive. Les verges
du Genec commun fonc proptes a faite des balais,
&1il
y
en a un qu'on appelle
Genh blanc
,
a.
cauíe
qu'il a fes feuilles b!anches. On fait des capte~ des
boutons de Genet que ]'on confic au
fe\
&
au v111a1-
ore comme les capres de Gennes , on en faic auffi
de capucines
&
de boucons de violecces dou–
b les.
GENESTRO LLE.
í.
f. Sorce de planee done les Tein•
mriers
(e
(ervene
i
ceindre en jaune. Elle viem
11a–
mrell emenc íans qu'on la cultive.
GEN E.T.
f.
111.
Eípece de Cheval qui viene d'Efpa–
<>ne ,
&
done la taille e/l: perite., mais bien propor–
cionnee. Ce mor viem de
Gineta,
qui en E(pagnol,
fi o-nifie un Cavaliet. Botel croic que les
Genetaires,
S~ldars anciens done parle Philippe de Commines ,
T ome/,
GEN
onr écé nommés ainfi a c:i.ufe qu'ils étoienr monr 'i
fur des Genecs d'Efpagne.
GE ETHLIAQPE.
C
m.
Ce ui qui par le moyen des
alhe~ qui onc préfidé
i
la na1CT:ince de qudqu'un
dre([e une horoícope. C:::e mo r eíl: Grec , .,...,,,..~,,,
&
on appell e
Poéme Generhliaq,te,
des vers qui fon e
faics f~r la naiífance d'un Prince,
a
qui
011
promec
par pred1lhon de grands avancages fur les ennenús
qu'il pourra avoir.
GENET IN.
f.
m. Sorre de vin blanc qu'on apporre
d'O rleans.
GEN ETT_E. í.
f.
Mords
a
la Turque done on faic la
gourmecce d'une piece. Cecee o-ourmette dans la–
gueUe on faic p~ífer le menean d~
heval quand on
le bnde, e{t fane comme un grand anneau , mis
&
arreié au haur de la liberté de la langue. On dir,
Porterles ja:/Jbes ,' la Genett t
,poutdire, Lespor–
r~r raccourc1es , en forre que l'éperon pone vis -a–
vis les flanes du Cheval. Cecee maniere eíl: forr ert
ufage chez les Efpagnols.
GeneJ:te,
Sorce d'anima\ done \a peau fervoir an–
trefois de fourrure; d'oú viene que les Cheva liers
d 'un cercain Ordre milicaire
a
qui l'o~ donna ce
nom, porcoienc des colliers d'or
a
crois chainons en–
crelacés de rofes ,
&
an bouc des chainons une Ge–
nerre d'or fur une cerra/fe parfemée de fleurs. On
amibue l'in-íl:icucion de cec Ordre
a
Charles-Marre!,
qui apres qu'il euc défair l'Armée d'Abderame,
trouva un forc grand nombre de fourrures de Ge.,.
necee, avec plufieurs de ces animaux en vie. On
tiene que pour conferver la memoite des orands
avancages qu 'il venoic' de .i:émporrer , il
fi~
feize
Chevaliers de la Genette,
GENEVRE. f.
111.
Arbre roüjours verr , dom les feuil–
les fonc perites , dures , éa:oires , minces
&
pi–
quances. II e/l: d'une moyenne grandeur ,
&
a fon
bois rou x
&
odorane. _Il s'aime dans les moma<>nes
&
porte fon fruir deux ahs. Ce fruir , rond
&
~ere
·au commencemem , e/l: noir
&
odoriferam !oríqu'il
eft
mur. O!:elqnes-uns appellene cec arbre
Gene~
vrier.
Diofcoride parle de deux forres de Genevre1
l'un grand , l'aurre peric,
&
qui fone tous deux de
qualité aigue. Matthiole ajofoe qu'on les rrouve
run
&
l'aucre en plufieurs endroirs d'Iralie,
&
qu'en
l'Evéché de Siene, il y a des Genevres domefl:iques,
grands comme de haucs arbres ,
&
qui produifenc
leur fruir plus gros
&
plus donx que les Genevres
fauvages. Ils ontla feuille poineue comme le Ro–
marin couronné , mais un peu plus conree. Le bois
de Genevre dure plus de cene a:1s fans
íe ·corrom–
pre; ce qui fue caufe, au rapporc de Pline , qu'An-
111bal vou lm que les poucres du Temple de Diane
d'Ephefe fuífent de Genevre. Les Alchymi/l:es pré –
cendenc qu'un charbon de Genevre allumé
&
cou–
verr de cendres du meme bois , gardera fon feu un
an encier. Le Genevre produir une gomme fembla.–
b le au mafhc _, qu'on appelle
S andaracha
&
Vernis.
Elle eíl: blanche quand on la cueille , & avec le rems
elle devienr rouíle. Le Genevre é~hauffe , pravo-'
que l'urine,
&
cha/fe
lt:s
Serpens par fon parfu m.
Diofcoride qui en parle ainfi, dir encore , qu 'on
trouve quelquefois des grains de Genevre gros
comme des noix,
&
d'aucres en fo rmt;: d'av eJi nes ,
qui fom ronds , odorancs, doux a macher ,
&
un
peu amers. lis fonc bons
a
l'eltomac éram chaud s
oc
aíl:ringenrs. L'arbre s'appdle en Larin
Juniperus
J
en
Grec
i:.e"•uB-,.
GENGLEOUR.
(,
m. Vieux mor. Violon ou Menc–
rrier. On a die au/Ti
Genglereffe
,
pour
M
enérri er,
GENGLER. v. a. Vieux mor. Méprifer.
GENGLERCEMENT. adv. Vienx mor. Opiniacre–
menr.
$
[[
ij