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GAR

GAS

ti

arrer un train de bois

,

pour dire , Le lier.

GARRON.

[.

m. Le male de la Perdrix.

ARROT.

[.

m. Terme de Manége.

L 'endroit duche–

v al

01

le col finit

&

fe

j oint aux épatdes.

A

e

AD.

FR.

On l'appel!oit autrefois_

Gale;·

0'.1

appel!e

Gar–

rot de l'arfon,

!'Arcade qm eíl: elevee de deux ou

:rois doio-cs a¡1 deffos du Garrot du cheval ;

&Bande

de garro~

,

la Bande de fer_ qui eíl: pa~ée au def–

fous de la [elle , quarre do1gts au dellus du Garrot

du che val ,

& ·

qui rienr en écac les deux p'ieces

de

bois done l'arcon eíl: compofé.

Garl'ot.

Gr~s

&

fort bacon, qui eíl: aífés courr,

&

avec lequd on ferre les cordes qui lienr les far–

deaux que l'ou faic porrer aux chevaux

&

aux mu–

lers. C'eíl: auíli un bacon qu'on jette dans les N oyers

pour en abbame les noix.

. .

'GARUM.

[.

m. Saumure de chair ou de po1llons

fa–

Jés. Diofcoridé qui en parle ainfi, ajoílce qu'.elle

eíl: forr bonne pour les morfores des chiens,

~

qu'–

ell e empeche les ulceres corrolifs de d~vemr plus

orands , fi on les en émve. Qn la

d

yíl:enfe dans les

devoyemens de venere

&

aux fciaciqu_es ' afin de

brí'iler les chofes tilcerées dans les dyllenrenes,

&

pour ulcerer

&

écorcher les parries non ulcerées en

la fciarique. Pline dit que les Anciens appelloienr

Garum

,

la compofirion !:]_Ui fe faifoit des inreíl:ms

d'un poiífon nommé

Garon_

,

qu'ils t:aifoien~ ref~u–

dre en fel; ce qu'on pranqua. c{epu1s aux 111teíl:111s

des maquere:rnx. Ce Garum [ervoit de faufie en plu–

iieurs mers,

il n'y en avoit poinc anciennemen c

de plus eíl:imée. Ce n'eíl: pourtant pas de cerre fau–

fe qu'a parlé DioG::oride, mais íeulemenc de la fauf–

mure en laquelle on fale la chair

&

le poillon pour

les mieux garder. On l'a nommée

Garum,

du

poi[~

fon ..,,,.

1 .,.

GAS

GAST.

[.

m. Vieux mor. Ravage qL1'on fait dans un

pays pour incommoder les <e:nnemis. Ce moc viene

de

Vaftum

ou

Vva_ftum,

Deíl:ruél:ion, d'o_Ll. vient

qu'on a nommé

Gaftadours

,

des gens qui faifoienc

le dégac des bleds

&

des vignes en rems de gner–

re. On a die auffi

Va{tadours,

dn moc Latin

Vafta.

t or.

Prefencement

Gaftadowr

eíl: un Pio nnier que

l'o n mene

a

l'armée pour ap'planir les chemins.

GASTE. adj. Vieux moc. Scerile, inculce.

Terte gafte

&

defertée.

GASTEAU.

[.

m.

Efpece de patifferie ordinaire platé

&

ronde.

AcAD.

FR.

On appelle auíli

Gáteau,

un

morceau de cire que les abeilles font ,dans leurs

ruches' doi1t elles rempliílenc de miel cous les pe–

nes trous.

Gáteau.

Terme de Sculpmre. Morceau de cire

ou de cerre applanie , dont les Sculpcem:s remplif–

fent les creux d'un moule ou ils v.eulenc jeccer des

fi gures , ce qu'ils fonr en l'incorporant avec les

doiors concre la cire qui a écé couchée avec le pin–

cea~ , en íorre que cous les creux foiem remplis

égalemenc. Lemot de

Gáteau,

fe lon M. Ménage,

vi·enc de

P

aftellum

,

diminutif de

P

afta

,

d'ou viene

P afte.

Du Caoge le dérive de

Vvafle llus

ou

Gaftel–

ltes,venanr du Saxon,

&

qui fe rrouve dans la baífe

Latinicé. Il y en a qui le cirenc de

Goiftel

,

Gaceau

en langue Celrique.

GASTIER.

[.

m. Vieux moc. Ragueau l'employe pour

un homme qui eíl: commis

a

la garde

&

a

la con–

fervation des vignes

&

:meres fruics.

GASTlNE.

[.

f. On appelle

Gaftme

,

en quelques

Provinces , comme en Poicou

&

en Berri, ce que

ceux de Gu yenne nommenc

L andes,

c'eíl:-a- dire,

une écendue de pays deferre

&

íl:erile, d'ou eíl: ve–

nu le nom de

Gaflmois.

Du Cange fair venicr ce moc

GAS

GAT

de

G1taldus

&

de

G,,altina ,

mots de la baffe Lati–

nicé qui veulenc dire Forer, d'ou a éré fair d'abord

Gaudme,

&

puis

Gaflrne.

Gafline.

Mineral qui fe rrouve roí'1jours en quan–

ticé dans les mines de fer ,

&

qui en rend la fon–

ce facile.

GASTRILOQ!JE.

r.

m. Homme qtú tire fa voix du

creux de

fon eíl:omac

, en forre qu'il femble

qu'.elle vienne de forc loin ; ce qui faic peur

:l.

ceux

qU1 croyenc aux Eíprirs. Ce mot viene du Grec ..,,..~ ,,

Venere,

&

du Larin

Loqui,

par)er.

GASTRIQ_UE. adj. Les Medecins appellenr

V ein~

gaflric¡,te

,

Un vai!feau qui viehr du rameau fp leni–

q\1e,

&

qui encre dans la parcie g1bbeu[e du ven–

mculo.

GASTROLATRE.

[.

m. Goulu, qui ne fonge qu'a

fon ventre , qui en faic un Dieu , de

..,,..

,.p

,

V

entre

&

de

J.n¡ iu<t,

,

Servir.

GAS

T

ROM

A

N

C

I

E.[. f. Divinacion qui fe faic

par le venrncule , de

'i'"<•P

,

Venere,

&

de,...,,.¡,,. ,

Divination.

GASUE.L.

[.

m. Oifeau qui approche de l'Aurruche

pour

fa

grandeur. Les Hollandois en apporcerenc

de I'I/le Je Java en Europe en

1593.

&

on en a

vu un aucr~

a

_Verfa_i)les , oú il a écé gardé quaere

• .• ans.

Il

avolt

eme¡

pies

&

demi de long depuis le

bec jufqu'aux ongle~,

&

la rece

&

le col d'un pié

&

dem1. Le plus grand de íes doigcs éroit de cinq

pouces,

&

l'o~gle _feul du pecic , de uois pouces

&

dem1. On auro1c pns les plumes qui le couvroient

pour un poi! d'Ours ou de Sanglier , ranc-les fibres

en écoienr groffes. C es plumes écoienr roures de

meme eípece ,

&

il y en avoit de doubles de lon–

.gueur inéga_le qtüal!oienc jufqu'a quarorze pouces.

Son col re/Iemblo1t

a

celui d'un coq d'Inde , er, ce

qu'il n'avoir auchnes plumes. Ses ailes écoienc ca–

chées fous celles de fon dos ,

&

(i

petires qu'on ne:

les découvroic pas ; auíli n'avoient-eil es pas rrois

pouces de long. Chacune de ces plumes jeccoic cinq

gro, myaux fans aucune barbe, qui écoientcomme

des doigcs de d!fference longueur. Le plus long de

ces myaux avo1t onze pouces

&

crois lignes de dia–

mecn: vers la racine. L'aurre excrémiré n'écoic pas

poincue; mais comme rompue ou rongée. Leur con~

leur écoic d 'un noir forc luiíanc. Cec oiíeau écoir

fans queue, mais il avoic un croupion d'une grof–

íeur excraordinaire

&

couverc de plume9- comme le

reíl:e. Sa rece éroir perite

&

avoic une crece haurc

de crois pouces comme un cafque , done la circon–

ference ecoic formée en cranchanr, auíli luifance

&

polie que de la come. L'excrémiré de fon bec écoir

fendue en trois comme au coq d'Inde ,

&

marque–

cée de deux taches verres. Le reíl:e écoit de gris

brun. II avoir une troifiéme· faupiere interne ,

&

deux appendices charnus au bas du col , íemblables

a ceux des ponles. Des écailles hexagones , penra–

gones

&

quarrées couvroienc fes jambes, qui écoienc

groífes , forres

&

droices. Il avoic fes ongles noirs

au dehors

&

blancs en dedans. Le Gafuel avale com

ce qu 'on lui prefence , quoiqu'il n'air poinc de ge–

íier,

&

11 fe nourm de legumes

&

de pain. Ce que

d1r Adroandus qu'1l n'a ni langue ni a1les , ne s'eíl:

pas trouvé vericable en celui-ci puifqu'il avoic un e

l_angue demelée. II fe ferc

dt

fes a1~es plf1toc pour

frapper que pour marcher. II eíl: appellé

Ene

dani

les lndes.

GAT

GATTE.

[.

f. Terme de Marine. Rerranchemem que

l'on fai, au dedans d'un Va1ífeau

a

l'avanc , pour

recevoir l'eau que les coups de mer fonc encrer par