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GAL
GAN
&
qu'il continue
ía
courfe dans cet ordre. On dit de
meine, qu'V
n Cheval galopef aux,
g
alope,far
!
em,m–
vais pié,
pour dire, qu'll_fe défumc,,c e!l-a- chre ,
qu'il n&'. continue pas_de faire parnr_wu¡ours la pre–
miere la jambe,
[01r
la dro1te,
ÍOH
l~_ gauche, par
laquelle il a enramé le chemin,
~
qu 1~ne lev e
¡n_~
1 ·
nbe de dernere dans le meme ordre quefa1t
a
¡a1
.
.
.
.
d'
CI
C h eval quiºª ope u!11· On dH encere
Ltn
1e-
un
"
¿ ·
' l l
val, qu'Il
galope
,)
l'
.An~loifa;
pour 1re, qu _ ga-
lope pres de rerre fans levc::r oeaucoup les ¡amb~s.
Les uns fonc venir ce mor de
Calpar~
ou
Ca/apare ,
die ar les Lacins pour fi gn1fier Counr,
&
les au rres
d e
tab~l!,c,m-
11
y en
a
qui le dérivenr du Grec
~~¡.,,,;(.,, ,
qui vcut dire, Pre/fer un C hev al qui bon–
die au forcir de l"écurie, fait peut-érre de
Y,iu.7la ,
que
Panfanias emploie dans la fignificacion d'un cercain
genre de courfe.
.
.
.
GALOPIN. f.
111.
On appelle amfi le dem1-íepne~
de vin gu'on donne aux Clercs
&
aux Ecohers a
Jeur déjeCrner. Q 1elque s-uns fo nt vemr ce mot ,d_e
Galon,
qui fi gnifie, Un bocal. Du Cange le den–
ve de
Grelo
&
Golana
,
qui onr éré dits dans la ba~e
Latinicé
, pour fi gnifit:r une mefure de choíes
h-
q uid&'.s.
.
GALVAUDER. v. a. Mor bas, dom le Peuple fe ferr
q uel quefois pour dire _, Tourrnenrer qud qu'u~ .' Je ,
pomíuivre , ne lui pomt la1 ífe r d_e repos ¡níqu a_ce
qu'il air fait ce qu 'on veut de
ha. Il
y en a qui
le
fonr venir de
Caballícare,
Galoper.
GAM
GAMBAGE. f. m. Droic que payenc les Bra(feurs de
b.iere.Onle faic venir del'Allemand
C
am
ou
Camb.t,
.13raíle~ie. On a appellé
Cambum'
le _Vaiíleau
Oll
fe
fair la bie e ,
&
Cambarin,
un Braíleu~. Ce dro1t
s'dl: auffi appel lé
B,cheria
&
Bercaria.
GAMBESON.
f.
m. Efpece. de corre d'ai:mes ou de
grand jupon, qu'on portoir íous la qiirafie dans l'an–
cienne Milice, afin d'empeche r qu'd le ne bleffar.
Elle éroir de
lain,e ,
ou d'un coten piqué entre deux
ér-offes. On difoit auffi
Cotte gamboijiée.
Onprécend
que cemot viene d~ vieux Allemand
Vambon,
ou du
Saxon
Vambes,
qm veur dire, Venere, comme fi on
avoit dit
Vambajium,
c'dl:-a-dire, ce qui couvre le
venrre
&
la poirrine.
GAMELLE. f.
f.
Terme de Marine. Plar de bois
profond
&
fans bord, dans lequel on met la foupe,
&
ce qui eíl: deíl:iné pour le repas de chaque parn–
cu!ier de l'équipage._ On d!t,
Etre
a
la Game!le
,
pour dire, Etre nourn des vivres que
les
Mumqon–
naires du Roi fournilfenr.
'
GAN
GANEON.
[.
m . Vieux mor. Débauché, qui hanre
les mauvais lieux , du Latin
Ganeo,
qui vem dire la
meme chofe.
.
GAN GUON. f. m. Tenne de Medecine. Tumeur
qui fe for_me aux jambes
&
aux rendoris.' On reíout
les Ganghons av ec les femlles de grande Jonbarbe,
done on ,ore la perite peau de dedans, pour merrre
&
attacher érroicemenr fur le mal , ce qq'il faut
ren ouveller tous les jours foir
&
marin, ou avec
l'eau de vie remperee avec dn íuc de rue. On fait
ve ir le mor de Ganglion du Grec
,¡,.,,,
Engendrer
&
e
e
-
1
>.í«-,
Glu.
A N G N 1 ERRE. f. m. Vieux mot. Arrifan, Ou–
vn er.
E t devenir Gan~nierre
,
&
labourer.
GANGRENE.
f.
f.
Extr.éme corrupríon quifafait en
qm:lc¡,~e partie du corps,& qui gagne ince.ffarr1;ment les
GAN
parties voijines.
AcAD.
FR,
Les cauíes de la Gan–
grene
Íont
e~ general _rout ce_qui peuc en qnelque
maniere arreter la d1íl:nbunon
&
la circubcion
d~ fang
&_
des efprits viraux dans les parries.
C eíl: ce qui efl: caufe que la Ganorene íurvienr
{i
fouvenr ,. aux inAammations mal p~nfé~s , Íur-tont
quand 111; Íenfibl_e m;infpir~tion a éré empechée par
des empl,atres 1míes avec 1mp,rudenc_e
_fur
la partie
entlammee.
L~
fang ext.'ravafi: croup1ílan r alors , fe
corr?mp~ exrenet~remenr
&
communigne la morti–
fication a la parne. Lorfqu 'elle efl: commencée
, c'e(J: la Gan grene, & qu and elle efl: confirmée c'efr
l~
¡ihacele. C erre morrificarion a pour caufe, l'ex–
nn é\:1?}1 ele la _chaleu~ narurelle, qLÜ confiíl:e dans
~n acide volan\
&
fp1ritueux qui fait la fonél:ion
de caufe efnc1eme dans la premiere formation de la
pani_e.
e c a( ide viral íe conforme ·
&
fe repare
connnuellen1 ent par le fang
~
l'.e'.prit viral,aufquels
fe
¡01'.1t une falure
&
une ac1dtte occulre qui abor–
d_enu a
la
pame. Amfi_t(?Utce
qm
dérruit cet acicle,
a,mfi qt~e tout ce gui .efl:_ capable d'en empecher
l en'.ren~n ,_ ~roclmt. ~a Gangrene:
Si
elle s'empare
~e
I
exrrenme des P:es
·&
des mams par une caufe
rnterne ' le_ ,mal gagn,ern roü;ours ' foir que l'on
coupe les ptes_m~ les ma;ns,
&
le malade en mour-
1a. On a ol:ferve par le M1croícope que la Gangre–
ne conliíl:e en un noU1bre prefque infi!1 i de petits
vers _que
131
cha1r mene ptodmt,
&
qm en produi–
fenr
mcefiamment d'aurres qui corrompenr les par–
n es vo,fines. Ce mot v1em de
yp f rn
Man o-er , ron–
g er, ou de
y/yy,.
,
C:fncer.
GAN GUI. f.- m. Terme de Mari;1e. Efpece ele fi et,
dont les maiHe~ fonc fon érroires.
Il
efl: en nfa uefor
la Mediterr:mée. On l'attache
a
un petit baret u,
&
011 le rra1ne {ur les fables.
GANTE.
f.
f. .
Vieux mor. Cigogne.
GANTELE'E.
f. f.
Herbe qui produic forces feuil–
les apres
&
aigues gar le bou~,
&
qui fonr de
grandeur moyenne entre la v10lene de Mars
&
le bouillon. Sa rige eíl: anguleufe , un peu apre
&
~e la _haureur a ·une coudé-:=,
Il
en forr plufieurs re-·
¡errons. Sa Beur eíl: rouge nranr fur le blanc
&
odo-
- r ame. Ses racines fom fem5lab lesa cel!es de l'el le–
bore noir ,_
&
om une qdeur qui approche de l'o–
d eur du cmnamome. Leur dé~oél:ion défopile les
con dmrs ,
&
provoque les 11101s
&
les unnes. Les
feuille~
a
caufe de leur vertu aíl:ringenre, mifes en
maniere de caraplafme, fom bonnes aux douleurs
de tete , aux infl ammarions des yeux,
&
aux f!u–
xions
&
carerres. O n nomme aurremem certe her–
b_e•
Gands de notre D _ame,
en Grec
/li<'->:,'"e"·
An–
c1,ennement on preno1t.
IJaccharis
p_oqr une ~orce
d onguent,
&
pour une poudre faite ,des racmes
de cene heí:be qui fervou pour épandre fur les
corps.
GANTELE:r.
f.
m . Morceau de cuir ou d'amre cho–
fe
dom les Chapéliers, Cordonniers ,
&
aurres arri–
fan s fe couvrent la paume de la main ou le br~ , afin
de rravai!ler plus com111odemem. Les Rel ieurs fe
ferv ent auffi d'un Ganrel et, pour mieux frorcer \es
livres quand ils fonrcouverrs.
GANTERIAS. f. m. Tern1e de Marine. Nom que
donnenr les Levancins
a
des pieces de bois miíes de
rravers !'une fur l'aurre. Elles fonr faillie aurour
de, chaque mar ~u-deífous de la hune pour la
fou cemr ,
&
meme pour
en
forvir aux mats
qui en manquenr , co qui les fait auffi appeller
Barres de hnm.
GAP
GAP.
f.
m. Vieux mor. Louange.
Il
fignifie auffi Bla-