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G AL _
fés
e.¡i
ligne droire. Elle efl deíl:inée pour la per–
fonne du General des Galeres. La prem1ere_des Ga–
leres du Pape efl :míli nommée
Reúle.
La prmc1pale
Galere des Puiffances maritimes
&
des Ecats ~ou–
verains qui n'onc pas titre de Royaume
~
ª:1/li-bien
que celle de quelques Royaumes annexes a un pl~s
grand, eíl: appellée
Galere Capmme.
Elle pone tro1s
fanaux pofés en hgne courbe.
La Galere Patronne
efl la feconde des Galeres de France,de T ofcane &
de Malre: mais elle n'eft que la m,ifiéme des
Et.µ-s
maritimes
qui onc une Capirane mure la Rt al e.
Cefl Je L{eurenant General des Gal eres qu11;nonce
en France
h
Galere Parronne, & ell e porte deux
fanaux
&
un érendard quarré long i l'arbre de mef–
tre. .Le mor de
Galere
vienr de
Galea,
Cafque , i
cau(e qu'on en metcoir la figure fur la proue d_e ces
llarimens. 11
y
en a pourranc qm
le
font venir de
Galerus ,
Chapean, fur ce que le bour de leurs mats
eíl: raillé ordinairemenc en forme de chapean. Au–
rrefois on difoir
Galées
&
Galies,
pour, Galeres ou
Navires.
Plus voile au vent ne Jera la galée,
Pour traftquer dcjfus la mer fa. lée.
Les Furetieri/les parlenc d\me Galere de cinq éta–
ges
&
d'une autre qui avoit jufqu'a huit poms : on
ne peut ramer qu'i fleur d'eau,
&
on ne f<_;auro1 t
ramer en eau vive au-deífous de la porrée de la ra–
me. Lazar. Bayf.
de re navali.
Ga!ere.
Sorce de pecit poiílon qui cro1t ju(qu'i la
groífeur d'un ceuf d'oye, ou qu<;lque peu dav amage,
& que l'on trouve fon communémenc dans les rnes
de l'Amerique, il flote perpemellemenc fur l'eau .
au oré des vents & des ondes ,
&
quoiqu'on le
fra;pe avec des cordes, ou qu'on le rourrneme
d'une autre manier e, il ne , 'enfonce jarnais dans ia
mer. Ce qui en paroit au-delfus de l'eau n'eft qu'une
vefl.iede la grofü:'ur que l'on vienr de dire , el aire&.
tranfparente comme une feuille de tale bien fine,
roure violette
&
bordée d'un filet incarnat par le
haur m't l'onremarque qu'elle s'étrecit. T oure cet–
te figure ovale e/l p!iffee mollement ,
&
comme
rayée
a
la maniere d'une coquille. Au-deílous eft
une perite rnalfe gluante , d'ou forrenr huir bras
comme des lanieres de la longueur de la_mai111. ll
y
en a quatre qui s'é!even_r en l'air
dés"'
deux corés
pour lui fer vir de voiles ,
&
les quatre atares luí
riennenr lieu de rames dans l'eau pour nager. C 'eft
ce qui lui a fair donner le nom de
Galere.
Ce poif–
fon eft forc agreable i la yue, porte dans fon corps
un poifon fon prompt
&
forc fübrjl,
&
fi l'on en
prend quelqu'un <;lans
fa
main, quqiqu'il foir froid
au toucher , fes fibres dont elle efl: aufl.i-tor tome
engluée font fentir un fi grand feu , qu'il [emble
qu~ l'on ait plongé fon bras jufqtd l'épau!e dans
une chaudiere d'huile bouillanre. Les douleurs que
ce feu caufe quand ou tombe le matin dans cet ac–
cident , s'augmemem roí:1jours jufqn'a midi ,
&
diminuem
a
mefüre que le foleil décline, en force
qu'on en eft encieremem gar:rnti qua:id il e/l cou–
ché. T ouce la cote eft quelquefois bordée de ces
petite-s Galeres,
&
c'efl: une marque infaillible d'u–
ne prochaine tempete. Si quelqu'un marche delfus,
t:!!cs pettent comme ces vellies qu'on trouve dans
1e corps des carpes, mais il fam bien prendre garde
:1
n'avoir pas les piés nuds,pui[qu'on reílenriroit les
memes clouleurs qu'ell es caufem i
lamain.Onfe
(err
pour les difl.iper, d'eau de vie
batme avec un peu
d'huile de noix d'Acajou.
Galere.
Efp ece de rabot done les Charpenriers,&
les Menuifiers (e fervent, pour traiter le bois fui–
vant l'éloignemenr neceUaire pour travailler les pie–
ces établies i déliroJiir , a ébaucher du bois rude.
GAL
G A L E R I E.
f.
f. Lieu couvert , bien plus lohtr
que large , qui efl: ordinairemenr fur les ailes d'u~
ne maifon, & qui efl: propr~
a
fe promener. On ap .
pelle
G.ilerie de Peinture ,
celle qui renferme des
rableaux ?ans des panneaux d'un lambris, ou qui a
une tap1fferie d'éroffe ornée de tableaux,
&
Gale–
rie de Sculptwre,
cel! e ou il y a pour ornemenr des
íl:atues , bufl:es
&
~as rehefs tant amiques qi1e
1110-
derne~. Il y a au fh une
Galerie de pourto,~r.
C'eíl:
une elpece de corridor , foi t au-dehors, foit au-de-
4ans d'un batimem , qui efl: fouvem porté par en–
aorbellement au-dela d'un mur de face. Cene force
de .Galerie e/l plus baffe que l'écage dom elle [ere
i
dégager les apparcemens, afin de n'en pas oter
le
jour.
_
Galei"ies,
dans
!es
Vailfeaux, fonr des balcons
c?uverrs ou découveris avec appui qui font faillie
hors du bordage vers l'a11:iere du Vaiíleau.Ces bal–
c;ons ne fe fonr pas feulemem pour l'ornemem, mais
e1~core pour la commodité de la chambre du Capi•
ta:ne. La
Galerie du fond de cale,eíl:
un paffage qu'on
fa1tle long du ferrage de l'avam & de l'arriere des
grands Vaifieaux. Ce paílage a trois piés de largeur
ou environ,
&
donne moyen aux Charpemiers de
remedier aux voies d'eau que cau(em les coups de
canon donnés
a
l'eau. On dit auffi
Faujfe Galerie.
Ce fonr des ornemens ele Sculpmre placés i l'arriere
des cotés d'un Vaiíleau pour lui faire avoir plus d'a–
grémem.
On appelle aufii
Galerie,
une efpece de Tribune
comimte avec balu/lrade, que l'on pratique dans le
pourtour d'une Egli(e fur les voutes des bas cotés.
C'eíl:
011
viennenr ceux qui Com bien aifes de n'etre
point dans la multimde. Les Eglifes Grecques ont
rou tes de ces forces de Galeries. Elles fer vem i fé_pa•
rer les femmes d'avec les hommes.
Galerie de rripot.
Allée couverte,
&
qui eíl: de lá
longueur du tripot. C 'e/l le lieu ou l'on regarde
jouer.
elon Nicod ,
Galerie
viene du verbe
A lter,
comme qui diroit
Allerie.
Du Cange le fait venir
de
Galería,
dom on fe fervoit pour dire, un Appar–
remem propre
&
bien orné. II
y
en a qui préren–
dent qu'il viem de
Galere
,
i cau(e de la reílem–
b!ance que lui donne
fa
longueur avec cene force
de Vaiffeau.
Galerie.
Terme de Fortificarion. Perite allée de
charprnte , couverre de tous cotés de fones plan–
ches a ]'épreuve du moufquet , pour paffer le foíle
de la face du ba/lion , lor(que l'artillerie du fl anc
oppofé e/l démomée. Elle aboutit a l'endroir de la
·mine ,
&
on
y
defcehd infenfiblement dubas dL1
glacis de l'e(planade, apres l'avoir percé. On ap–
pelle aufl.i
Galerie,
le concluir d'une mine. C 'e/l un
chemin que l'on fait fous terre pour gagner l'endroic
oú l'on a deffein de faire jouer la mine.
Galerie d 'eau.
E(pace en longueur renfermé dans
un bofqnet ,
&
qui eft bordé de jets d'eau dans un
baffirt conrinu. S'il y a plufieurs baílins, ils fom fé–
parés fur deux lignes paralleles.
GAL E R NE. f. m. Vent qui fou ffie entre le Sep–
remrion & le (.:ouchant,
&
que l'on appelle
Nord–
Oueft.
C'eft un vent tres-froid, & qui fait geler
les
vignes.
·
V d!- tihi Galerna perquam ftt Jicca tn.berna.
GALEURE.
f.
m. Vieux mor. Galant, damerec.
Galeures portent efcrevices,
,
Et v e!ours pour ét re mignons.
GALIFRE. f. m. Vieux mor. Sonc; d'injure.
D e voir ainji cegrand Galif,-e
,
.'fou er aux orgues
&
au pifre.
GALION.
[.
m. Grand Vail1ean de haut bord, qm
ne va qu'a voiles,& qui a rrois ou quatre pones. On