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498

.

G AL _

fés

e.¡i

ligne droire. Elle efl deíl:inée pour la per–

fonne du General des Galeres. La prem1ere_des Ga–

leres du Pape efl :míli nommée

Reúle.

La prmc1pale

Galere des Puiffances maritimes

&

des Ecats ~ou–

verains qui n'onc pas titre de Royaume

~

ª:1/li-bien

que celle de quelques Royaumes annexes a un pl~s

grand, eíl: appellée

Galere Capmme.

Elle pone tro1s

fanaux pofés en hgne courbe.

La Galere Patronne

efl la feconde des Galeres de France,de T ofcane &

de Malre: mais elle n'eft que la m,ifiéme des

Et.µ-s

maritimes

qui onc une Capirane mure la Rt al e.

Cefl Je L{eurenant General des Gal eres qu11;nonce

en France

h

Galere Parronne, & ell e porte deux

fanaux

&

un érendard quarré long i l'arbre de mef–

tre. .Le mor de

Galere

vienr de

Galea,

Cafque , i

cau(e qu'on en metcoir la figure fur la proue d_e ces

llarimens. 11

y

en a pourranc qm

le

font venir de

Galerus ,

Chapean, fur ce que le bour de leurs mats

eíl: raillé ordinairemenc en forme de chapean. Au–

rrefois on difoir

Galées

&

Galies,

pour, Galeres ou

Navires.

Plus voile au vent ne Jera la galée,

Pour traftquer dcjfus la mer fa. lée.

Les Furetieri/les parlenc d\me Galere de cinq éta–

ges

&

d'une autre qui avoit jufqu'a huit poms : on

ne peut ramer qu'i fleur d'eau,

&

on ne f<_;auro1 t

ramer en eau vive au-deífous de la porrée de la ra–

me. Lazar. Bayf.

de re navali.

Ga!ere.

Sorce de pecit poiílon qui cro1t ju(qu'i la

groífeur d'un ceuf d'oye, ou qu<;lque peu dav amage,

& que l'on trouve fon communémenc dans les rnes

de l'Amerique, il flote perpemellemenc fur l'eau .

au oré des vents & des ondes ,

&

quoiqu'on le

fra;pe avec des cordes, ou qu'on le rourrneme

d'une autre manier e, il ne , 'enfonce jarnais dans ia

mer. C

e qui en paroit au-delfus de l'eau n'eft qu'une

vefl.ie

de la grofü:'ur que l'on vienr de dire , el aire&.

tranfparente comme une feuille de tale bien fine,

roure violette

&

bordée d'un filet incarnat par le

haur m't l'onremarque qu'elle s'étrecit. T oure cet–

te figure ovale e/l p!iffee mollement ,

&

comme

rayée

a

la maniere d'une coquille. Au-deílous eft

une perite rnalfe gluante , d'ou forrenr huir bras

comme des lanieres de la longueur de la_mai111. ll

y

en a quatre qui s'é!even_r en l'air

dés"'

deux corés

pour lui fer vir de voiles ,

&

les quatre atares luí

riennenr lieu de rames dans l'eau pour nager. C 'eft

ce qui lui a fair donner le nom de

Galere.

Ce poif–

fon eft forc agreable i la yue, porte dans fon corps

un poifon fon prompt

&

forc fübrjl,

&

fi l'on en

prend quelqu'un <;lans

fa

main, quqiqu'il foir froid

au toucher , fes fibres dont elle efl: aufl.i-tor tome

engluée font fentir un fi grand feu , qu'il [emble

qu~ l'on ait plongé fon bras jufqtd l'épau!e dans

une chaudiere d'huile bouillanre. Les douleurs que

ce feu caufe quand ou tombe le matin dans cet ac–

cident , s'augmemem roí:1jours jufqn'a midi ,

&

diminuem

a

mefüre que le foleil décline, en force

qu'on en eft encieremem gar:rnti qua:id il e/l cou–

ché. T ouce la cote eft quelquefois bordée de ces

petite-s Galeres,

&

c'efl: une marque infaillible d'u–

ne prochaine tempete. Si quelqu'un marche delfus,

t:!!cs pettent comme ces vellies qu'on trouve dans

1e corps des carpes, mais il fam bien prendre garde

:1

n'avoir pas les piés nuds,pui[qu'on reílenriroit les

memes clouleurs qu'ell es caufem i

lamain.On

fe

(err

pour les difl.iper, d'eau de vie

ba

tme avec un peu

d'huile de noix d'Acajou.

Galere.

Efp ece de rabot done les Charpenriers,&

les Menuifiers (e fervent, pour traiter le bois fui–

vant l'éloignemenr neceUaire pour travailler les pie–

ces établies i déliroJiir , a ébaucher du bois rude.

GAL

G A L E R I E.

f.

f. Lieu couvert , bien plus lohtr

que large , qui efl: ordinairemenr fur les ailes d'u~

ne maifon, & qui efl: propr~

a

fe promener. On ap .

pelle

G.ilerie de Peinture ,

celle qui renferme des

rableaux ?ans des panneaux d'un lambris, ou qui a

une tap1fferie d'éroffe ornée de tableaux,

&

Gale–

rie de Sculptwre,

cel! e ou il y a pour ornemenr des

íl:atues , bufl:es

&

~as rehefs tant amiques qi1e

1110-

derne~. Il y a au fh une

Galerie de pourto,~r.

C'eíl:

une elpece de corridor , foi t au-dehors, foit au-de-

4ans d'un batimem , qui efl: fouvem porté par en–

aorbellement au-dela d'un mur de face. Cene force

de .Galerie e/l plus baffe que l'écage dom elle [ere

i

dégager les apparcemens, afin de n'en pas oter

le

jour.

_

Galei"ies,

dans

!es

Vailfeaux, fonr des balcons

c?uverrs ou découveris avec appui qui font faillie

hors du bordage vers l'a11:iere du Vaiíleau.Ces bal–

c;ons ne fe fonr pas feulemem pour l'ornemem, mais

e1~core pour la commodité de la chambre du Capi•

ta:ne. La

Galerie du fond de cale,eíl:

un paffage qu'on

fa1tle long du ferrage de l'avam & de l'arriere des

grands Vaifieaux. Ce paílage a trois piés de largeur

ou environ,

&

donne moyen aux Charpemiers de

remedier aux voies d'eau que cau(em les coups de

canon donnés

a

l'eau. On dit auffi

Faujfe Galerie.

Ce fonr des ornemens ele Sculpmre placés i l'arriere

des cotés d'un Vaiíleau pour lui faire avoir plus d'a–

grémem.

On appelle aufii

Galerie,

une efpece de Tribune

comimte avec balu/lrade, que l'on pratique dans le

pourtour d'une Egli(e fur les voutes des bas cotés.

C'eíl:

011

viennenr ceux qui Com bien aifes de n'etre

point dans la multimde. Les Eglifes Grecques ont

rou tes de ces forces de Galeries. Elles fer vem i fé_pa•

rer les femmes d'avec les hommes.

Galerie de rripot.

Allée couverte,

&

qui eíl: de lá

longueur du tripot. C 'e/l le lieu ou l'on regarde

jouer.

elon Nicod ,

Galerie

viene du verbe

A lter,

comme qui diroit

Allerie.

Du Cange le fait venir

de

Galería,

dom on fe fervoit pour dire, un Appar–

remem propre

&

bien orné. II

y

en a qui préren–

dent qu'il viem de

Galere

,

i cau(e de la reílem–

b!ance que lui donne

fa

longueur avec cene force

de Vaiffeau.

Galerie.

Terme de Fortificarion. Perite allée de

charprnte , couverre de tous cotés de fones plan–

ches a ]'épreuve du moufquet , pour paffer le foíle

de la face du ba/lion , lor(que l'artillerie du fl anc

oppofé e/l démomée. Elle aboutit a l'endroir de la

·mine ,

&

on

y

defcehd infenfiblement dubas dL1

glacis de l'e(planade, apres l'avoir percé. On ap–

pelle aufl.i

Galerie,

le concluir d'une mine. C 'e/l un

chemin que l'on fait fous terre pour gagner l'endroic

oú l'on a deffein de faire jouer la mine.

Galerie d 'eau.

E(pace en longueur renfermé dans

un bofqnet ,

&

qui eft bordé de jets d'eau dans un

baffirt conrinu. S'il y a plufieurs baílins, ils fom fé–

parés fur deux lignes paralleles.

GAL E R NE. f. m. Vent qui fou ffie entre le Sep–

remrion & le (.:ouchant,

&

que l'on appelle

Nord–

Oueft.

C'eft un vent tres-froid, & qui fait geler

les

vignes.

·

V d!- tihi Galerna perquam ftt Jicca tn.berna.

GALEURE.

f.

m. Vieux mor. Galant, damerec.

Galeures portent efcrevices,

,

Et v e!ours pour ét re mignons.

GALIFRE. f. m. Vieux mor. Sonc; d'injure.

D e voir ainji cegrand Galif,-e

,

.'fou er aux orgues

&

au pifre.

GALION.

[.

m. Grand Vail1ean de haut bord, qm

ne va qu'a voiles,& qui a rrois ou quatre pones. On