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G _A G

faite pour venir dé¡,oíer ce qu'ils [1¡avenc for quel–

que affaire ,

&

qu'on veut les y obhger, on d1r

qu'Ils ont été g;11gés de dix, de vingt liv ,·es,

pour

din! , qu'Il a été ordon~¿ qu'ils pareront cecc~ {om–

me, s'ils ne comparoiffen't pas au

JOut

margue.

?~

appelle

Meubfes gagés

,

les Meubles qm _ont ~re

fai{is pour J'a{ffuance de quelque decce. AmÍI

1

on

die dans ce [ens·, qu'fl

a

~t é

ordonnéque des meubles,

auparavant gagés

&

exccutés

.'

faront vendus.

On

dir

Ga;er une amende,

pour d1re, La conÍlgner;

&

Gager·

&

o¡frir le rachat au Seigneur,

pour dire ,

Empecher l'effec de la fai{ie en rnnlignanc

8t

en

faifanr des offres réelles. On appelle

Rachat g agé,

un Rachar promis

&

fixé.

Gag cr,

eíl:au!Ti un tenue

de Nocaire,

&

veut dire, Offrir; ce qui fair qu'on

mee dans beaucoup de concracs, en parlanc de celui

qui s'engage au payement de quelque fomme,

Le–

que.l promet

&

gage de fournir

&

pa1er la famme

de,

&c.

.

GAGERIE.

[.

f. Tenne de Pracique. Simple faiíie

&

arree de meubles que le propriecaire d'une maifon

faic for fon locacaire pour aílurance sfes loyers qui

lui fonc dus. On [e ponrvoit auíli qnelquefois pa_r

Gagerie , pour une decce provenam d'une promelle

qui n'eíl: poinc reconnne. L'arricle 86. de la Coum–

me de Paris

e(l:

con1¡f1 en ces termes.

Il efl loijible

a

un S eigneur Cenfter

en

la v ille

&

banlieue de Paris,

au défaut de ,payement des droits de cens dont fant

chargés ln heritages tenus en cenjive, de proceder pqr

v oie de jiraple Ga '!_erie fur les biens étans es mai.fons

pour trois années d'arrerag es dudit cens

&

au-dej[ou s,

&

eft

entendu

limpie Gagerie ,

quand il n'y a tranf–

port de bien

s.

GAGNAGE.

[.

m. On die auíli

Gagttement . Gagna–

tJe,

[ti

die non [eulement des rerres labourées oú les

b eílianx vonr pa1tre, mais encore des fruits des ter–

res emblavées.

Prendre

ltf'S

g agnages d 'une terre

fa;....

Jie en rendant les labours

&

famence.r.

C'ell: en faire la

recalce, en prendre les fruics . On a die aurrefois

Gaignage,

&

l'on appelloit

Terre g aignable,une

Ter–

re qui écoit fercile. Dn Cange tire le mor de

Gag na–

ge

de

Gagnagium onVvagnagi1tm,

venant du vieux

mor Fran1¡ois

Gaaint: ,

Profi.c.

Gagnag é

eíl: auíli un cerme d'Anjou, pour mar–

quer les recribucions des fondacions. Cetre

Chapelle

n'efl pas aux gagnagcs.

M. Arnaud Eveque d'Anp-ers

fo

une Ordonnance qui défend de prendre les G a–

gnages en deux Eglifes. 11 fam opcer: on prend cel–

le ou la bour[e des Anniverfaires e/l: plus force.

Gagnag e.

TennedeVenerie. On

d icqu'VnCe;f

v a att g agnag e ,

pour dire , qu'Il va au viandis dans

les terres qui fonc chargé es de grains.

GAGNER. v. n. Profi\er, faire du gain. On die, en

termes de Marine,

qn'Vn Vaijfeau aga [né

au

v ent,

pour dire, qu'Un Vailleau qui écoic fous le venc,

[e crouve au vem. On die aulli, qu'On

a g ag néfar

un V11tffea'!,

quand on a cinglé mieux que lui,

&

qn'on 7 n a ªPP;oché;

&

abfol~menc qu'On

II

y agné,

p~ur d1re , qn On a approche de qnelqne chofe,

[01c cómre le venc ,. ou comre le couranc de la mer.

G11g ner

le

vent, gagner ledejfus du v ent ,

c'ell: 'pren.

're l'avancage du vem for fon ennemi. ll ell: all:if

en cecee derniere phraíe.

GAG U E

I. ~-

m. Arbre de. la Nouvelle E[pagne ,

dom le frmc a la forme d 'une figue, quoiqu'il ne

fo it pas plus grns qu'une noiíecce. Il eíl: au-dedans

encierement comme une figue bl anche , pl ein de

pecics grains

&

d'un forc bon go1c. La déccx:–

rio n d e fes racines humeél:e la langue d e ceux qui

ont la fi évre , adoucic la douleur de poitrine

&

év:i.cue la bile

&

le Aegme.

011

cnic trois onces

d e fes racines avec crois livres d'eau, juíqu':l. ce

G Al

que la moicié foic confumée.

GAIANITES.

[.

111.

Hereciques de la feél:e d'Euri~

ches, qui [uivirenc les erreurs de Julien d 'Halicar–

naífe, Chef des Phancaíl:iques, ennemis du Concile

de C_halcedoine,

&

s'accacherem depuis aux Íenri–

mens de G~"ian, tJUe le peuple d' Alexandrie mit

fu.r

le liege Ep1fropal dans le lixiéme liecle; ce qui cau–

fa

de grandes divilions ju[qu'~ ce qu'il fue exilé.

C'eíl: de ce Gafan que les Ga"ianites onc pris lent

•nom.Ils foucenoient que le Corps de JEsus-CHRIST

avoit été i?.co~rnpcib)e,apres !'union des d7ux n3:c~–

res ,

&

qu il n avolt ere fo¡et a aucune des mfinmces

que la neceílicé namrelle impo[e

a

l'homme. Cette

opinion décmifoic emieremenc la vericé des fouffran–

ces du Fils de Dieú.

G A I G NON.

[.

m. Vieux mor. Le petit d'up~

b ece.

La

font les do/entes feme/les,

le lait ont

m

leurs mammelles,

Dont elles pai}fent leurs !,aignons.

G A I

t t

AR D.

[.

m. Tenue de Matine . Etage du

Vailleau qui n'ocrnpe qu'une parcie du pone. C'eíl:

ce qu'on appelle.a ntremenc

Ch Jteaa.

11

y

a le

Gail~

lard d'avant,

q1:i,i

e!l:

l'exhaullement

a

la rroue des.

gran.ds

Vaille11Ux :tu-qelli:is du aernier pone vers la–

mifaine,

&

le

Gaillar d d'arriere,

qtJi eíl: l'élevacion

qui regne a la pouppe au-delli1s du meme pone. La

hauceur de !'un

&

de l'atme ell: a peu pres de cinq,

piés.

·

GAILLAROE.

[.

f.

Air de Mu{ique

a

deux cems qui

a lix

me/

ures / chaque parcie.

U

fauc que de trois ert.

trois mefores il

y

aic une cadence ou,un repos. On

appelle aulli

Gaillarde,

une eípece de Daníe ancien–

ne que l'on danfoit tantot cerre

a

cerre' ta-ntot en ca~

briolanc' tantot allane le long de la falle

&

tamoc

a,

rravers. Ceux qui onc écric de cecee dan[e, difenc

q¡/elle éroic compo[ée de cinq pas

ik

de 1,Ínq affiec–

ces de piés que faifoiem les danfeurs l'un devane

l'amre avec differens pallages.

On appelle

Gaillarde,

en termes d'Imprimerie,

le

caraél:ere qui eíl: encre le petic Romain

&

le peác

T exce.

GAILLARDELETTES.

[.

m. p. Nom que l'on don–

ne for mer aux pavillons arborés [ur l'arci..mon

&

for

la mifaine. o·n les appelle autremept

Galanr.

·

G

A I LLAR DE T.

[.

m. Terme de Marine. Sone

de perite giroue¡ce échancrée en maniere .de f:or–

nette.

GA INE.

[.

f. Etui de couteau.

Gaine,

en termes d'Ar,

chiceél:ure, fignifie la parcie inferieure d'un Terme

qui va en diminu ant du ham en bas. On l'appelle

ainli a caufe qu'il femb !e que la demi-figure qui eíl:

en hautforte du bas comme d'une gaine. II

y

a une

Gaine de fcabe!lon,

qui re1¡oic divers ornemens,

&

qui [e faic de differentes mani<'!res. On encend par

la la parcie _1'állongée qui ell: entre la ba[e

&

le cha–

piteau d'uri fcabellon.

On appelle en termes de Marine,

Gaíne de jlnme·,

urie maniere de Fóurreán de coile dans lequel on faic

paíler le b~con de la Aame.

Gaine

d~

pavillon.,

ell:une

Bande de toile coufoe dans tourn la largeur dupa–

villon. Les rabans

y

fonc paífés. II y a d'aucres ban–

des de coile par oú l'on cofit les gironecces aux fürs.

On appelle celles-la

Gaines de girouettes.

.

GAINIER .

[.

m. Ouvrier qui faic des gam_es

&

couces forcé s d'émis ,

&

qui avec du veau, duma–

roquin ou du chagrín , couvre des caíferces , des.

écritoires . des coucelieres,

&

amres cho[es [embl a–

bles qu'il fi~ ure avec des fers.

GAL