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FU S

49~

Com-antes,

Dans les Fu[ées que l'on app_elle

Volan–

tes

,

la baguecce leur [ere de concrepo1ds poL1r les

renir droites en l'ai1;.

Les-Fnfées

a

i!r-oiles

fo ne

cel–

ks qui onr pluGeur~ petites boules de poudre ,

&

qui formenc une figt'Jre d'éroil~ q.1:1a-nd elles fonr

enlb.mées. On ·appelle

Fufées a ¡ erpcntea1tx

,

les

oro/fes Fu{ées qui en enfem1enc un grand nombre

~

'

de perites.

·

.

Fufée.

Tenne d'Horloget~r. Pi~ce de monm:qu1

eft for la orande roue, &

am

[ere a moncer le grand

~

-

,,.

refiort.

On appelle

F 11fledan'&

_u~

"!"

o:urnebroche, la par4

tie du bois cfu cour_¡¡¡ebr-oche ou Ion mee les cordes.

F,tfée.

Terme deM-arine. On appelleFufée

d'a-

,

viran ,

Ú

n.

peloron d

'étou.pe

goudronnée ,_avec un

entreJaffement de

fil

de CáH

et, qm

[e

fa1t

vers le

mem1bourde l'avirop, ce qui l'empeche de forcir de

l'érrier ,

&

de tombed, la,mer quand on le quiete le

long de la-chapelle. On die auJii

FHfé6 de Tournevj–

n.

C'eíl: un entrelalfemenc du meme

fil

de carret.

On le fait for la Tou,rnevire de diíl:ance en diíl:ance

pour reccnir les garcectes ,

&

les empecher de gli[-

fer le long de la co.d~.

,

·

Fufée.

Sorce de mala_die de cheval , qui lui viene

de deux foros

dangere.ux

, qui

[e

joignenc enfemble

de haut en bas , au-dedans du canon [ur le rrain de

devane, & qui monránc quelquefois jufqu'au genouil

le rendenc eíl:ropié-.

Fufee.

Terme de I31afon.Figure en forme de Fu[ée

que quelques-uns porrent dans leur écu. Les Fufées

fonr plus étendues en longueur que les lofanges,

&

affilées en poince de meme que les fu[eaux. On re–

garde la .fu[ée comme la marque de la droiture

&

del'équiré.D'argentacinq

Fuféesdeguwles.II

yen

a 1;ourcanr qui prétendent que les Fu[ées en Blafon

fo1enc des marques de flecriíliire pour les mai–

fons qui les porcenc. lis en donnem ponr raifon

qu'apres qne les croifades eurent écé publiées , nos

Rois condamnerenc les Gencilshommes qui

[e

di[–

pea[erenc d'aller

a

la guerre conere les Infidelles,

a

changer Ieurs armes

&

a

charger lcurs écus de Fu–

fées , comme reconnoiílanc qu'ils meritoient d'etre

misan nombre des femmes.

T-USELE',

E'E.

adj. Terme de Blafon. 'Il

[e

die d'u–

ne piece d1argée de Fu[ées.

Fufllé d'argent

&

de

gueules.

On appelle en termes d'Archiceél:ure,

Colonne Fu–

felée,

Une colonne, done le renAemenc écanc hors

d'e la belle proporcion

&

trop fe11Gble, faic qu'elle

reílemble

a

un Fu[eau.

FUSIBLE. adj. On die d'un mécal,

qu'Il eflFujible,

pour dire, qu'On le peut fondre a force de feu.

On appelle

Colonnes F ujibles,

non [eulemenc cel–

les qui fonr de divers mécaux

&

autres macieres

Fuíibles comme le verre , mai"s encore les Colonnes

de pierre que l'on appelle Fondue dont les anciens

a voiene le [ecret, [elon que quelques-uns fe le per-

foadenc.

·

FUSIL. f. m. Arme touc-a-fair [emblable au mouf–

qnet ,_G ce n'eíl: qu'on y joine un chien, q

ui p

orte

une p1erre,

&

qm s'abactane avec relforc

fo.ir

feLI

fur le bal1inet , au lieu que l'on joint un [erpencin

a

la pl atine du mou[quec, qui penc-e cre a fon cali–

bre encere plus grand ,

&

eíl: un peu plus pefanc.

(?rdinairemenr d:ms chaque Compagnie d'Infance–

ne, il y a quacre FuGhers, qu'on choiíic •entre les

plus adroics de la Compagnie pour poner cecee for–

ce d'arme, a cau[e du danger qu'il y a

a

la manier.

L_e .FuGI fe porte en bandouliere. Tous les Grena–

d_¡ers en France fonc acmés de FuGis de meme que

les J? ragons.

11

y!:

dix Fufiliers da¡¡is chaque Com–

pa¡¡;me aux Gardes,

&

le Grand Maicre del'Arcille-

F U S

rie a un Regiment de FuGliers Pºl!r la garde

&

le

[ervice del'Arcillerie. La halle du Fufil eíl: du poids

de

vingr a la livre.

On appelle

P iflolets

a

Fujit,

Ceux qui onc nne

platine d'acier vers b culalfe , qui fait du feu, en

lachanc le chien fur la couvercure du ballinet , ce

qui les diíl:ingue des piíl:olecs

a

rouec, qui écoienr

ancrefois

fon

en ufage. Le moc de

Fujil, [elon

qu::1-

que~-uns viene de

Focile

qu'on a formé de

Pocus

qui

figmfie une Pierre a feu. On a écendu dela le nom

au fer ,

a

la platine'

&

a

!'arme que l'on appelle

FuGI. Du Cange le faic venir de

F

ugillus,

&

U gutio

a die

Fugill11re,

ponr dire,

Ignem de pe_tnífugillo ex–

trahcre.

Fujil,

chés les Bouchers, Rotilfeurs

&

aucres, eft

un morceau de fer arrondi en forme de quille qui

leur pend de la: ceincure,

&

done ils (e fervenc pour

aigui[er leurs couceaux.

FUSILE. adj.

Qii

peuc

[e

fondee . ~elqties-um

[~

[ervenc de ce mor au lieu de

Fujible.

La grandeur

des Obeli[ques qui

voyenc

a

Rome, a faic croire

qu 'il y a eu aurrefois des pierres fufibles.

FU51LIERE. adj. On appelle

Prerrefufilier

Une

efpece de pierre dure

&

feche qt!Í ci_enc de la ature

du caillou. II y en a de grife ,

&

de la perite noire.

On

[e

[ere de cecre derniere pour les cerraíles & les

bailins de foncaine,

&

on l'appelle aurrement

Pier~

re

a

F

1tjil.

FU SIN.

f.

m. Arbre que Macchiole a connu pour

~ere forc dangereux au bécail , & d'une puance

ocleur , ce qui le perfoade que c'eíl: la plante que;

Theophraíl:e nomme

E v onymus,

&

dontil parle e1,

ces termes. L'Evonymus eíl: de la grandeur du, Gre~

nadier , ayanc

fa

feuille femb!able, &molle com–

me celle de cec arbre,

&

un peu plus grande que la.,

feuille du Laureole mfile . Il commence

a

pouíler

en Sepcembre, & fleurit au Princerús. Sa fleur efl:

d'une conleur femblable aux vio! enes blanches, de

mauvai[e odeur,& dangereu[e

a

ceux qu(la [encent,

Son fruir avec fon écorce relfemble aux goulfos de

la

Jugeoline, excepcé qu'il fe [épare en quacre.

Il

faic monrir le bécail qui en manze , aulli bien qu e

fa

fenille,

&

for-rouc les chévres s'il ne leur viene

qnelqne fubic flux de vencre. Matrhiole ajoúte que

fon bois eíl: pale comme le bouis , moíns pefanc

&.

moins málTif.

FUSION.

[.

f. Tenne de Chymie. Fonce des mé–

raux.

Le feude fujion ,

eíl: un fen de reverbere. La

fuGon de fer ne

[e

faic qu'avec un eres-grand feu

dans les forges. On die aulli la

Fujion des

jéls,

lorC–

qu'on en fait des eaux forces.

FUST.

[.

m. On appelle

Fufl ,

Le bois done le corps

d'une quailfe ou d'un cambour eíl: compofé. II

[e

dit

aulli du bois d'une raquerce.

Jl

íignifie encere un iníl:rumenc qui porte un con–

. tean qu'on ferre par le moyen d'une vis. Les Re–

lieurs s'en [ervenc

a

couper les feuillecs d_es livi;es.~

On appelle aulli

Fufl,La

ciged'un rrépan auffi bien

que le bois d'un raboc, d'une varlope,

&

de divecs

auu·es oucils done les MenuiGers fe fervenc.

Fur?.

Termed'Archiceél:ure.

Fuftde Colonne.C'eft

le vif, le cronc

&

le corps de la colon-ne , qui eíl:

cornpris entre la bafe

&

le chapiteau.

On die en termes de Marine,

F1tft de girouette

,

pour íignifier Un bois piar comme une lacee,

&

qui

n'a de largeur que quatre doigcs, oú l'en coúc la

girouette.

FUSTAYE.

[.

f. Grand bois, qu'on n'a poinc coupé:

en vences o·rdinaires ,

&

qu'on a laiffé cro'./cre au–

deffus de quarance ans. Ces forces de bois font par,

cie du fond ,

&

il n'dl: pas permis aux U fofruitiers

ele les c;ouper. O n en connorc l'a¡;e par

le

nombre