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F R U

FU G

mcmc Froncon brifé , s'il a fes corniches ro.mpantes

conrournées en enroulemenc, s'appelle

F ro~ron par

enroulemem

,

auffi bien que le circula1re q t,11 temu;

ne en bas par deux enroulemens. Le fr oncon

for.me

de deux enroulen¡¡ens en maniere de confoles

qui fe

joignenr, s'appelle encare

Fronto1, par cnroulemens.

11 y a auffi un

Fronton

. .;

pa_,zs ,

un

F:-onton fans baft,

&

m1

Fronton fans rerour.

Le prem1er.eft un F.ron–

con done la corniche de deflus a cro1s pames. La

corniche de níveau eíl: coupée

&

recournée dans le

fecond fur deux pilaíl:res pour l'exhauflemenr d'~n

are

a

la pla~e de l'enc~blemen~ ,

&

1ans le tr?1fie–

rne la corn1che du mveau

n

eft pomc pr.ofilee _au

has de5 corniches ralnpances. Toute cormc~e cm–

trée, qui forme un pecic Froncon rond , pomm ou

d'aurre Figure porté par des coníoles au delfus d'une '

croifée d'nne porte ou d'une cable , s'appelle auffi

Frontonfans baft.

Le

Fronton double,

eft celni qui en

couvre un plus pecit dans fon rympan

a

caufe de

quelque avant corps au milieu. ~and le ryn:ipan

d'un Fronron eft évidé pour donner de la lum1ere,

on l'appelle

F ronton

a

jour.

On die encere

Fronton

Gothique

dans l'Archireél:ure modeme. C'eíl: une ef–

pece de pignon

a

jour en criangle équilateral, a vec

des rofes en crefle

&

de la fculpture.

Fronton.

Terme de Marine. Carcouche de Me–

,nuiferie , qui eft placé fur la voure

a

l'arriere du

VaifleaLl, On l'appelle auffi le

Dieu condu_it '

Ott_Je

Mir~ir,

&

on le charge des armes du Pnnce qm a

fait conlhuire le Navire. Qielquefois il a la figure

ui a donné Je nom au Vaiffeau.

FR U

FRUIT.

[.

m.

Ce

que les arbres

ér !u

plantes portent

poHr la propagarion de leur efpece

,

&

pBur la nourri–

ture des hommes

&

des 11nim11.11x.

ACAD ,

FR,

On appelle

Fruit,

en termes de Ma<¡onnerie,

Une perite diminurion qui fe faic du

b?.s

en haut

d'un mur

a

mefure qn'on l'éleve. Ainli on die,

Donntr du fruit

a

une mura1l!e

,

pour diri:: , Ne la

pas élever

a

plomb.

Il

y a des Ma<¡ons qui fur la

hauteur de douzi piés donnenr

a

un mur un pouce

&

demi de Fruir.

On appelle

Fruits

dans l'Architeél:ure, des orne–

mens de Sculpmre qui reprefencent les Fruits na–

turels. On en fait des feíl:ons

&

des bouquecs.

FRUlTE' ,

·e.'E .

adj. Terme de Blafon .

Il

fe die d'un

arbre chargé de Frnies.

D'or

,

au

pin

de ftnoplefruité

d e meme.

FRUSTE. adj. Terme de Médailliíl:e. On appelle

M

édaitle

fru.D,e

,

Une Médaille que le tems a telle–

ment effacée , qu'on n'en fi;auroit lire la Legende.

F rufle

,

[e

die auffi d'une pierre ancique dont on ne

· peut plus ni connoitre les figures , ni

Iire

les in–

fcriptions.

FUE

FUEC. f. m.

Vieux

mot. Feu.

F U E R E.

f.

m. Vieux mor. Fomreau d'une épée.

Si la

tint

par l'enherdure,

Si

/11

mit

fHere arriere.

On l'a die auffi ponr fignifier du fourage,

&

de,

chofes de peu de valeur.

FUG

FU GERE. f. f. Vieux mot. Fougere.

Voirre ne fut m ie fugere

,

N i F11J,ere ne fut pP.S voirre.

FUGUE. f. f. Terme de MuGque. unitation du chane,

F·U L

FUM

dans les parcies qui femblenr fe foir l'une l'autre

par des progres (emblables.

011

dié

Double p,,_

_'1,ue

,

quand on fait regner en mcme tems deux dif–

ferences Fugues dans les parcies.

FUI

FUILS.

f.

m. Vieux mor. Fils.

FUIR.

v. a.

Courir p9ur

fa

fauverd'un peri!.

A

e

A

n.

FR. On die en termes de Manége, qu'Vn

Che'llal

fuit les talons,

pour dire , qu'll craint l'éperon

&

qn'il obéic

FUISIQYE.

[.

f;

Vieux moe, qui a fignifié !

'a.re

de la

Medecine. Les Medecins écoient aucrefois

a

ppel–

lés

FHiftciens.

·

FUL

FULMINANT,

ANTI!.

adj.~¡ crie ,qui fait grand

bruie.

Voix fulmin,mte.

On appelle en termes de

Chymie ,

Or fuiminant,

de l'or calciné par l'ean

forre avec lequel on mele quelques parries de

[el

de carcre. Oh l'a appellé ainfi

a

caufe du .grand

éclat

&

du grand effon qu'il fa ie qu:md on l'allu–

me. Il fait fon efforr en embas ,

&

fon bruit imite

celui du connerre.

Il

y a auffi une

Poudrefulminan–

te

,

compofée ordinairemenr de nitre , de fel , de

tarcre

&

de fouphre commun. Elle fe faie

a

l'imi–

cation de l'or fulminane.

FULMINATION.

[.

f.

Sentence d'un Eveque, d'un

Ofricial

OLl

d'un autre Ecclefiaíl:ique ~ommis par le

Pape , par laquelle il eíl: ordonné que des Bulles

feronc executées.

On appelle

F1tlmination

,

en termes de Chymie,

Un bruie violenr que faic un e cercaine preparation

de poudre appellée

Or fHlminant

,

qui imite le

bruic de la foudre 11uand elle eíl: allumée.

FUM

FUME'E

[.

f.

Vape11r épaiffe fo rtant du fert

·,

r,u de~

chofts humides enflammées.

A c AD.

FR.

n

eíl: évi–

dent que la Fumée

&

h

Flamme fonr la merne

chofe, la Fumée écanc une Flamme éceince

, .&

la

Ramme une Fumée alltimée. Touce la difference

confiíl:e

da.ns

la modificacion de la meme matiere ,

qui éta

nt diíf

oute en de tres-pecirs corpufcules

&

melée avec affés d'air , donne la Ramme,

&

éranc

moins diffouce , & moins melée d 'air , donne ia

Fumée.

On appelle

Pum/es,

en ce,mes de Chaffe, la fein–

ce de bete fauve , comme des Cerfs , de la Biche ,

dn Chevreuil

&

du Daim. On appelle

Fuméesfo r–

mées,

celles qui font rondes,

Fumées en 't roches

celles qui ont des poinees ,

&

Fumées

en

plateaux,

celles qui font places. On dit auíli

Fumées de L oup,

&

F11mées d'Hirondelles.

Selon Galien,Ies premieres

font un bon remede pour la colique. Les aucres

fonr perdre la vüe ,

ú

.elles tombenc chaudes fur

les yeux.

FUMELE.

f.

f. Vieux mot. Femelle.

FUMETERRE.

f.

f. 1-Ierbe femblable au Corian–

dre ,

&

qui eíl: fort tendre

&

forc branchue. Ses

feuilles qui forcem de cous cotés en grand nom–

bre , fonr d'un blanc qui tire fur le cendré. Elle

produic des Reurs incarnaces ,

&

a un jus acre qui

écl aircit la vüe ,

&

qui faic pleurer. C'eíl: de la

qu'elle a pr\s le nom de

FrJmaria

,

a

cau[e qu'el!e

fait

le mcme--effet qu e la fumée. Pline parle

de deux forces

de

Fumeterre. La premiere appellée

P ié de geline,

cro'it entre les mnrailles ,

&

parmi

les hayes. Elle a fes branches

fon

menues ,

&

épar•,illées ,