Previous Page  501 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 501 / 702 Next Page
Page Background

FRE

FRELUQ!!E.

f.

f.

Vieux mor, Moncea11 de che-

veox.

C11r aujourd'hui de deux freluc¡ues

De cheveu,"C

,

d'

un petit monce,rn,

fl femble c¡u'il y en ait jtt.fc¡ues

Au colút

,

&

plein un boiffeau.

FREMAIL. f. m. Vieux mor. Agratfe. On a die au!li

Fermail

&

Frema1Llet.

FREOUR.

f.

f. Vieux mor. Frayeur.

FRERAGE. f. m. Vieux termes de Coürumes.

Il

fe

die des parrages des freres ou lignages qui viennenc

a

une meme fucce!lion.

F

RE RE.

f.

¡n.

~

i ejl engendréde m ime pere

&

de

m éme mere, ou de L'un des deux .feulcment.

Ac

AD .

FR.

Erere,

eH auíli. un nom qu'on donñe aux Reli–

gieux qLú ne fonc pas Prer~es , ou . qui ne peuvenc

parvenir aux Ordres. On appelle

Freres Precheurs,

lesReligienx de S. Dominique,

&

Freres Mineurs,

les Religienx de l'Ordre de S. Fram¡ois, qu'on ap–

pelle

Cordeliers de L'étroite Obfervance.

-

Freres

de la

Charit'-

Sorce de Religieux fondés

par le Bienbeuremc

J

ean de Dieu, nacif du Diocefe

d'Evora en Pormgal. C 'étoit un homme fimp le ·,

fans aucunes lemes , mais rempli de charicé ,

&

ap–

pliquanc toUS fes foins

a

affifl:er les pauvres

Íl)fir–

mes.

11

commen<¡:a cecre Congregacion en Efpagne

vers l'an r

570.

Pie V. la confirma. Elle fue reformée

par Clemenc VIII. & Paul V. l'ayanc érigée en Or–

dre Reli gieux, l'aíl:reignit aux crois vcenx accoC1cn–

més , &

a

un quacriéme fp ecial, qni eíl: de fervi r

les malades. Ces Religieux ont un habic gris avec

un Scapulaire de la meme étoffe, & un pecic ca–

puce.

Freres

de

la Rofe-Croix.

Chymiíl:es

&

Cabaliíl:es,

qui fe difoienc Invilibles ,

&

qui avoienc faic encre

enx une maniere de focieté.

FRESANGE. Droic de porr du aux Maicres des Eaux

& Forecs.

FRESAYE. f. f. difeau de nuic qui eíl: une eípece de

chachq¡m,de la groíleur d'un coq, de figure de che–

veche.

11

a

'le

plumage blanc , cachecé de noir fous

le venere, une tete ronde & prefque d'homme, mais

affreufe,& que des plumes heriílees emourenr. Ses

ongles & fon bec fonc b1ancharres

&

crochus , & fes

jambes & fes piés velus

&

couverrs de plup1es.~el–

ques-uns l'appellenr.E_,lfr¡11ye , a caufe qu't! pon(Ie un

cri effroyable.

M-

Ménage fait venir le mor de

Fre–

faye

de

Prdlfaga,

parce que cec oifean eíl: de mauvais

augure. D'aucres précendenc qu'on !ni a donné ce

nom a caufe qn'il a a11 cou une maniere de fraife de

pl1unes.

F RES L O N.

f.

m. Sorce de groíle mouche qui eíl:

femblable a la guepe , mais deux fois plus groíle.

On l'appelle en Lacin

Crabro.

Les Frelons fonc for-

més de corruption.

·

Prejfus humi be!Lator .ec¡uus Crabronis origoejt.

lis fonc ennemis des abeilles

&

[i ·

gourman<ls, que

lorfqu'on les coupe en deux , ils ne laufenc pas

de manger. Swa.mmerdan cémoigne que

li

l'alimenc

qu'ils preimenc en cet état eíl: humide , on le voir

forcir 111concinenc par la playe en maniere de ro–

fée.

FRESIAUX. adj. Vieux mor qui fe trouve dans la fi–

gnificacion de Beau , joli , frais.

L es D amo,felles fant frejia ux.

Ce mor doic avoir eu

Fref,al

au lingulier , car autre–

fois rous les adj eél:ifs cerminés en

al

faifoienc

aux

:tu plnriel, ranc au mafculin qu'au feminin; & c'eíl:

del a qu'on a die

Lettres Royaux

,

qu'on die encore

aujourd'hni.

FRESNE.

f.

rn. Arbre

fort

connu , done Theophraf-

FRE F R I

.a..8-

1

)

te marque deux eípeces. L'nn eíl: .,ranJ

&

hauc,

~

-

a un bois blanc avec de groffes veines qui lui kr–

venc de nerfs fans aucun nceud. 11 eíl: mol: cendre

&

madré. L'autre eíl: plus pecir, plus raboreux, p:us

dur

&

plus roux , & 1! ne cro1r pas íi h:mc. 11 ¡ecce

fes feLUlles comme le laurier

a

larges fcuilles , mais

plus poincues

&

un peu dentelées tour a l'enco¡1r.

Il

femble qn'un de fesrameaux foir feulemencune

feuille, a caufe qu'avec une feule qneue il porreen–

femble rouces fes feuilles, q1ú y fonc mifes & atra–

chées deux a deux & comme par nceuds & incer–

".ªl)es , amíi qu'on voir au cormier. Son fruir eíl:

pettt , un .pen amer,

&

femblable aux noyaux d'a–

mande. Le Frene ferc de concrepoifon aux morfn–

res des ferpens , qui fon

, ennemis de cecarbre ,

qu'ils n'approchenc jamais de fon ornbre. On tiene

meme. que fi on faifoit un fen dans un cerne fai c

~e frene ,

~

9u'on rrut unferpenc dans ce rond ,

11

fe ¡eccero1c da~s le feu pluroc que de paífer par

deffos le Frene pour s'échaper. ~elques-w1s ap–

pellenc

le

pecir Frene

Ornus

&

Orneoglojf,4m

,

des

mots Grecs

~P"',

O ifeau , &

"l'-"••"' ,

Lanoue ,

a

cau–

fe que la graine qu'il porte reífemble a ~ne lanoue

d'oifeau.

L'Orneog lojf11m,

felon Pline, bü ave/ du

vin, ferr au foye, anx douleurs de cacé

&

aux hy–

dropiques , & amaigrir peu a peu ceux qui fe rrou–

venc u-op chargés de graiífe.

F RESTE

L.

f. m. Vieux mot. Iníl:rurnenr o ú il y a

fepc rnyaux enfemble , coupés !'un plus long & plus

gros que l'aucre.

La

s'ajf,fl Pan le Duc des bejles,

Et

tint un

f

reflel de rof,aux

,

S i ch11!t1-7?Jeloit les danz,taux.

On

a dit au!li

Frefliau x

&

Frefteler,

pour dire ,

Jouer du Hágeo!et.

FRET.

f.

m. Terme de Marine. Somme qu'un M~r

4

chand promet pour le loyer d'un Vaiífeau. On dit

an!li

Fretement,

Le mot d'

A ffeetement

eíl: en ufage

pour dire, la Convencion qu'on fair pour le louage

d'un Vaiíleau. Ainli,

Ajfreter,

fignifie Prendre un

Vaiffeq¡.1 a lonage; &

0 ·11

die dans ce fens, que

Le

M aítre frete fon Nav,re,

&

que le M arch,md L'af–

frete.

FRETE. f.

f.

Cerde de fer qu'on applacic fur deux

pi eces de bois qn'on a deífein d'accacher enfemble ,

ou done on arme la couronne d'un pieu ou d'un pi–

locis , afín d 'empecher qn'il ne s'éclace. On appelle

auffi

Frete,

Un anneau de fer en forme de coll ier ,

qu'on met a un arbre de roue de moulin'a eau, aux

has des demoifdles,& aux moyeux des roues qn'on

veut cenir fe rme

&

en écac.

F RE T E' ,

E' i!.

adj. Ón appelloit aucrefois

Lances

fretées

,

cell es oú l'on mecroir un cercle de fer,

quand on ne combarroit pas a fer émoulu.

F reté

eíl: an!li un cerme de Blafon,

&

fe die de l'écu ,

&

des pieces principales, qnand elles fonc couyertes

de batons croifés en faucoirs

, qui laiílenc des

efpaces vuides

&

égaux en maniere de lofanges.

D 'az,ur

a

lacr.oá

d'argent fretée de gueules.

FRETER. v. a. Garnir d'une Frece. On dit

F reta

des pieux

,

ponr dire, Les garnir d'un cercle de fer

par la ret-e afin de les battre mieux avec le mou–

ton.

FRETEUR.

f.

m. Ma1rre d'un Vaiífeau qui

le

don–

ne

a

louage

a

un Marchand.

F R I

F1UABI.E, adj. Caffanr , qui fe peat ai~émenc redui–

re en poudre. Ce qui rend ~n,corps fn:ib :e, ce t;onr

de perites parcics feches

&

megalemenc__~pphquees.

p p p

11)