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FO
Y
paot , peuvent etre modifiés de force qu'ils_ s'ap_pto–
chenc les uns des aucres & prennent de la d1fpolmon
a
s'unir. Le poinr ou ils s'uniUent effcél:1vement ,
&
ou pa-r co·nfequem i\s ont pim; d~ force que par
tout
ailkurs, eíl: le
F oye,·
de cecee ligne cour be. 1l
fauc d·onc conúderer lesFoyers ,de d1fferentes cour–
b es felon qcr'ils
fe
fonr ou par réfléxion ou par re–
frn&ion.
Par réfléxion. Des rayons parallelcs
a
un diame~
tre d'un cercle , combans fur le_ concave de ce cer–
de
[e
réfléchiífont de force qu'ils s'aífemblenc en–
vir;n au quart de ce diamerre. Des rayons paralleles
au'fli
a
!'axe d'une parabole fe réfléchiífent au-de–
dans de la parabole fur un point ,d.e-F·axe éloigné
du fommer du quart du
P araTJJetre.
Voyez_ PARA–
METRE. Dans l'Ellipfe,
.<Jé
quelque pomc de la
ciréonfcrence que l'on co/fUL, le gr;md axe ? deux
Jignes qui prifes enfemlS\e f01enc egales au grand
axe,
les
deux poincs oú elles combenc fu.r cec axe
fonc les deux Foyers de l'Ellipfe, & cous les rayons
qni vom-d'un des Foyers
:l.
la circonference ,
fe
ré.
íléchiliem deli dans l'aucre Foyer. Dans l'hyperbo–
le , cirant d'un poim quelconque de
fa
circ?nferen–
ce fur le
Diametre tranf'llerfal
,
prolonge au-9e–
dam des denx hyperboles oppofées, ~eux lignes cel–
les que leur differe11ce foit tfgale au ~amecre cran!–
verfal
dfterminf,
les deux poims ou ces_ deux
lt–
gnes combent au-dedans j1es deux hyperbo\es fur
ce meme diamecre prolongé , foni: les Foyers de
chacune de ces hyperbole,, & les rayons parns de:
d1vers poínts
avec
une celle
con'llerg en_~e
qu 'ils iroienr
s'imir au Foyer d'une hyperbole, s·tls renconcrenc
en leur chemin le concave de l'hyperbole oppofee ,
feréfléchiíl!ent, de forre qu'ils s'afiemblent-tOUS
a
fon
Foyer.
.
Sur quoi il taut remarquer que co1nine il pent
y
a~oír des Ellipfes & des hyper? oles d'une infinité
d efpeces d1ffcremes , c'eíl: la differenre propornon
de la diíl:ance de leurs Foyers ,
&
de la longueur de
lenr axe qui faic leurs differemes efpeces. Voye-z,
ELLlPSE
&
HYPERBOLE. On peur changer en
une infiníré de manieres la proportion du grand
axe
de l'ellipfe
a
la diíl:an ce des Foycm,
&
cela fait au–
rant d'ellípfes de differente efpece ; plus .ou moins
ovale, ma1s
fi
en ne changeant point certe proporJ>
tion on augmenre ou l'on diminue
a
l'infini la lon–
gueur du grand axe & de la diíl:anee des Foyers ,
on fera une ínfinité d'ellipfes , plus grandes ou plus
perites , mais wuces de la meme efpece: De meme,
la longueur de !'axe déterminé ou tranfverfal de
deux hyperboles opp~fées & la diíl:ance de leurs
Foyers , fonr deux grartdeurs , done on peut chan–
ger la proporrion en une infinicé de maniere_s, ce qui
~onne une infinité d'hyperboles d'efpece d1fferente.
. Mais fi fans changer la proporcion on augmeme ou
qu'on tliminue les grandeurs
a
l'infin.i, on aura une
infinité d'hyperboles de meme efpece, mai, toujours
plus grandes ou plus petices.
•Póur l_es Foyers par refrafio~ ,. il fauc confid_e–
rer la d1fferente figure & epa11Ieur des verres ,
C
Voyez VERR.E.) car c'eíl: la maciere dom on
fr:
ferc le -plus ordinairement. Les rayons paralle-les
qui tombent perpendiculairement fu-r 1111 verre
plan–
con'yé'xe
,
apres l'avoir traver[é , s'a([emblem
a
la
dífl:arlce du diarnecre de la fphete d0nc la conv exite
dú verre eíl: une.portion. Les rayons paralleles rom–
bans fo r 1111 verre
convexe-con'llexe ,
&
de deux
c0iwcrxirés égales, s'aílemblenc au cenrre de la con–
vex1té ·fu r laquel! e ils fonr combes: Les rayons pa–
ralleles tombans fur un vérre
conc,;:ve-conca'lle
en
fó'ttenc
divergents,
&
le poine d'oú ils femplenc ve-
1iir s'appelle le
F oyer 'llirtttel•.
I
I
FRA
l 'hyperb:-iie & l'ellipfe n'onc point d·e Foyer par
refraébon ,a moms que ce ne foit une cd le hyper–
bole_
&
une celle ellipfe que leur axe rranfv erfal
&
la d1íl:ance de leurs Foyers ayent la meme propor–
non que les finus des ancrles d'incidence ,
&
de re–
fraél:ion qui
fe
font
dansla maciere done on fe veut
fervir, foic verre , fo it criíl:al , &c. Car ce font ces
finus qui font la mefure des refraéhons. ( Vo
y
ez
• REFRACTION. ) Pour la parabole, comme elle
n'a q_u'un Foyer ., & q11e pour lui en crouver un au–
tre, 11 faudroic l'imaginer comme une hyperbole
dom l'oppofée
fí.h
infiniment éloignée , il e(l: c\air
que cerre hyperbole feroit de la prop<mion requife;
& par confequent la parabole ,·n'a point de Foyer.
M. Defcarres a démomré que les rayons paralleles
aµ grand axe d'une ellipfe , rencontrant
fa
fuperfi–
c1e con-vexe la pénécrerom de forre qu'ils iront tous
6'umr au Foyer -le plus éloigné , & que dans l'hy–
perbo le , les rayons paralleles
a
!'axe tranfverfal
renconerant la fuperficie concave, s'y briferone de
forre qn'ils ironc tous s'unir au Foyer de l'hyper~
bole oppofée. On enrend toíljours que cene ellip–
fe
~
cecee hyp erbole foiene dans la proporrionre–
qu1fe.
Foyer
fe dit encare en termes de Medecine,
&
fignifie le líeu ou l'on ,roit qµ'eft le principe
&
le:
lcvain de la fiévre.
,
FRA
tRACTION.
[.
m. Terme d'Arithmetique. Chaqué
nombre n'eíl: que l'unite repetée u_ncerrain nombré
de fois précifémenc,
&
alors ce nombre eíl:
mtier,
mais fice qu'on a pris pollr !'uniré n'eíl: pas indivifi–
ble, & qu'on ne prenne pas ceceé uniré emiere ,
alors ce nombre s'appelle
rompu
0iJ.
f raétion,
&
il
doit neceffait·emenc erre compofé de deux termes
done ]'un exprime en combien de partie~ on a divi–
fé !'uniré, car cette diviíion éíl: arbitraité ,'
&
l'au–
tre cambien de panies on prend de cette uniré ainfi
divifée. Par exemple , douze degrés d'un cercle
fom un nombre encier , mais
fi
on die doúze degrés
&
demi, ou un tiers, &c.
ce
qui s'écrir ainfi ,
¾· f.¾·
&c. le degré qu'oh ?.voir pris pour l'unüé efl. divi–
fé en plufienrs parcies , & dans ces trois
fraétio/ir
il e!l: divifé differemment: dans la premiere , il
cíl:
divife en deux parties d0nc on
en
prend une,dáns ia
feconde, il eíl: divifé en troís done 011 en ·prend une ,
dans la troifiéme, il eíl:,divi[é en quacre dom on en
prend trois. Dans roure fraél:ion le nombre écrit au–
dellus de la perite ligne s'appelle
N Hmtrateur,
par–
ce qu'il marque combien de parties on prend de
]'uniré divifée,
&
celui qui eíl: écrit au-deílous de la.
perite lig_ne eíl: le
D é~om inareur,
parce qu'il m?,r–
que en cómbien de parries l'uni"cé a été divifée ,
&
qu'il donne le nom
&
le principal caraél:ere
a
la
fraél:ion.Nacurellemenr le Nnmerateur devroírcou~
jours erre plus perir que le Dénominareur. Cepeii–
dane il arrive quelquc:fois autrement dans la prati–
que, & alors ces fraétions ne fone pas de vráyes
fraétíons. Ol-t:rtid le Numerareur c:íl: égal áu Déno-
. minateur, comme dans
t•
~=·
& dans coutes les au–
rres imaginables , la fraéhoti ne vaut jamais que
!'uniré. ~ and le Numerateur
e!t
plus granel que le
Denominateur , la fraél:ion vauc plus que !'uniré,
quelquefois elle vauc l'unité
&
une vraie fraél:ion ,
quelquefois elle vaur plu/ieurs unirés qui fone un
n01nbre enrier. Tell es fone ce¡ fraél:ions.
f -r-·
done
la premiere vaut
1
+.
la feconde vaut
2.
•
L'e!Tence d'une fraél:ion confi íl:e dans le
,-app9rt
ou la
raifon
que ces deux termes- onr enfemble, _&
fo.uvene ce, deux termes fonc rels que l'on n'en dé–
couvre