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r

480

FO

Y

paot , peuvent etre modifiés de force qu'ils_ s'ap_pto–

chenc les uns des aucres & prennent de la d1fpolmon

a

s'unir. Le poinr ou ils s'uniUent effcél:1vement ,

&

ou pa-r co·nfequem i\s ont pim; d~ force que par

tout

ailkurs, eíl: le

F oye,·

de cecee ligne cour be. 1l

fauc d·onc conúderer lesFoyers ,de d1fferentes cour–

b es felon qcr'ils

fe

fonr ou par réfléxion ou par re–

frn&ion.

Par réfléxion. Des rayons parallelcs

a

un diame~

tre d'un cercle , combans fur le_ concave de ce cer–

de

[e

réfléchiífont de force qu'ils s'aífemblenc en–

vir;n au quart de ce diamerre. Des rayons paralleles

au'fli

a

!'axe d'une parabole fe réfléchiífent au-de–

dans de la parabole fur un point ,d.e-F·axe éloigné

du fommer du quart du

P araTJJetre.

Voyez_ PARA–

METRE. Dans l'Ellipfe,

.<Jé

quelque pomc de la

ciréonfcrence que l'on co/fUL, le gr;md axe ? deux

Jignes qui prifes enfemlS\e f01enc egales au grand

axe,

les

deux poincs oú elles combenc fu.r cec axe

fonc les deux Foyers de l'Ellipfe, & cous les rayons

qni vom-d'un des Foyers

:l.

la circonference ,

fe

ré.

íléchiliem deli dans l'aucre Foyer. Dans l'hyperbo–

le , cirant d'un poim quelconque de

fa

circ?nferen–

ce fur le

Diametre tranf'llerfal

,

prolonge au-9e–

dam des denx hyperboles oppofées, ~eux lignes cel–

les que leur differe11ce foit tfgale au ~amecre cran!–

verfal

dfterminf,

les deux poims ou ces_ deux

lt–

gnes combent au-dedans j1es deux hyperbo\es fur

ce meme diamecre prolongé , foni: les Foyers de

chacune de ces hyperbole,, & les rayons parns de:

d1vers poínts

avec

une celle

con'llerg en_~e

qu 'ils iroienr

s'imir au Foyer d'une hyperbole, s·tls renconcrenc

en leur chemin le concave de l'hyperbole oppofee ,

feréfléchiíl!ent, de forre qu'ils s'afiemblent-tOUS

a

fon

Foyer.

.

Sur quoi il taut remarquer que co1nine il pent

y

a~oír des Ellipfes & des hyper? oles d'une infinité

d efpeces d1ffcremes , c'eíl: la differenre propornon

de la diíl:ance de leurs Foyers ,

&

de la longueur de

lenr axe qui faic leurs differemes efpeces. Voye-z,

ELLlPSE

&

HYPERBOLE. On peur changer en

une infiníré de manieres la proportion du grand

axe

de l'ellipfe

a

la diíl:an ce des Foycm,

&

cela fait au–

rant d'ellípfes de differente efpece ; plus .ou moins

ovale, ma1s

fi

en ne changeant point certe proporJ>

tion on augmenre ou l'on diminue

a

l'infini la lon–

gueur du grand axe & de la diíl:anee des Foyers ,

on fera une ínfinité d'ellipfes , plus grandes ou plus

perites , mais wuces de la meme efpece: De meme,

la longueur de !'axe déterminé ou tranfverfal de

deux hyperboles opp~fées & la diíl:ance de leurs

Foyers , fonr deux grartdeurs , done on peut chan–

ger la proporrion en une infinicé de maniere_s, ce qui

~onne une infinité d'hyperboles d'efpece d1fferente.

. Mais fi fans changer la proporcion on augmeme ou

qu'on tliminue les grandeurs

a

l'infin.i, on aura une

infinité d'hyperboles de meme efpece, mai, toujours

plus grandes ou plus petices.

•Póur l_es Foyers par refrafio~ ,. il fauc confid_e–

rer la d1fferente figure & epa11Ieur des verres ,

C

Voyez VERR.E.) car c'eíl: la maciere dom on

fr:

ferc le -plus ordinairement. Les rayons paralle-les

qui tombent perpendiculairement fu-r 1111 verre

plan–

con'yé'xe

,

apres l'avoir traver[é , s'a([emblem

a

la

dífl:arlce du diarnecre de la fphete d0nc la conv exite

dú verre eíl: une.portion. Les rayons paralleles rom–

bans fo r 1111 verre

convexe-con'llexe ,

&

de deux

c0iwcrxirés égales, s'aílemblenc au cenrre de la con–

vex1té ·fu r laquel! e ils fonr combes: Les rayons pa–

ralleles tombans fur un vérre

conc,;:ve-conca'lle

en

fó'ttenc

divergents,

&

le poine d'oú ils femplenc ve-

1iir s'appelle le

F oyer 'llirtttel•.

I

I

FRA

l 'hyperb:-iie & l'ellipfe n'onc point d·e Foyer par

refraébon ,a moms que ce ne foit une cd le hyper–

bole_

&

une celle ellipfe que leur axe rranfv erfal

&

la d1íl:ance de leurs Foyers ayent la meme propor–

non que les finus des ancrles d'incidence ,

&

de re–

fraél:ion qui

fe

font

dansla maciere done on fe veut

fervir, foic verre , fo it criíl:al , &c. Car ce font ces

finus qui font la mefure des refraéhons. ( Vo

y

ez

• REFRACTION. ) Pour la parabole, comme elle

n'a q_u'un Foyer ., & q11e pour lui en crouver un au–

tre, 11 faudroic l'imaginer comme une hyperbole

dom l'oppofée

fí.h

infiniment éloignée , il e(l: c\air

que cerre hyperbole feroit de la prop<mion requife;

& par confequent la parabole ,·n'a point de Foyer.

M. Defcarres a démomré que les rayons paralleles

aµ grand axe d'une ellipfe , rencontrant

fa

fuperfi–

c1e con-vexe la pénécrerom de forre qu'ils iront tous

6'umr au Foyer -le plus éloigné , & que dans l'hy–

perbo le , les rayons paralleles

a

!'axe tranfverfal

renconerant la fuperficie concave, s'y briferone de

forre qn'ils ironc tous s'unir au Foyer de l'hyper~

bole oppofée. On enrend toíljours que cene ellip–

fe

~

cecee hyp erbole foiene dans la proporrionre–

qu1fe.

Foyer

fe dit encare en termes de Medecine,

&

fignifie le líeu ou l'on ,roit qµ'eft le principe

&

le:

lcvain de la fiévre.

,

FRA

tRACTION.

[.

m. Terme d'Arithmetique. Chaqué

nombre n'eíl: que l'unite repetée u_ncerrain nombré

de fois précifémenc,

&

alors ce nombre eíl:

mtier,

mais fice qu'on a pris pollr !'uniré n'eíl: pas indivifi–

ble, & qu'on ne prenne pas ceceé uniré emiere ,

alors ce nombre s'appelle

rompu

0iJ.

f raétion,

&

il

doit neceffait·emenc erre compofé de deux termes

done ]'un exprime en combien de partie~ on a divi–

fé !'uniré, car cette diviíion éíl: arbitraité ,'

&

l'au–

tre cambien de panies on prend de cette uniré ainfi

divifée. Par exemple , douze degrés d'un cercle

fom un nombre encier , mais

fi

on die doúze degrés

&

demi, ou un tiers, &c.

ce

qui s'écrir ainfi ,

¾· f.¾·

&c. le degré qu'oh ?.voir pris pour l'unüé efl. divi–

fé en plufienrs parcies , & dans ces trois

fraétio/ir

il e!l: divifé differemment: dans la premiere , il

cíl:

divife en deux parties d0nc on

en

prend une,dáns ia

feconde, il eíl: divifé en troís done 011 en ·prend une ,

dans la troifiéme, il eíl:,divi[é en quacre dom on en

prend trois. Dans roure fraél:ion le nombre écrit au–

dellus de la perite ligne s'appelle

N Hmtrateur,

par–

ce qu'il marque combien de parties on prend de

]'uniré divifée,

&

celui qui eíl: écrit au-deílous de la.

perite lig_ne eíl: le

D é~om inareur,

parce qu'il m?,r–

que en cómbien de parries l'uni"cé a été divifée ,

&

qu'il donne le nom

&

le principal caraél:ere

a

la

fraél:ion.Nacurellemenr le Nnmerateur devroírcou~

jours erre plus perir que le Dénominareur. Cepeii–

dane il arrive quelquc:fois autrement dans la prati–

que, & alors ces fraétions ne fone pas de vráyes

fraétíons. Ol-t:rtid le Numerareur c:íl: égal áu Déno-

. minateur, comme dans

t•

~=·

& dans coutes les au–

rres imaginables , la fraéhoti ne vaut jamais que

!'uniré. ~ and le Numerateur

e!t

plus granel que le

Denominateur , la fraél:ion vauc plus que !'uniré,

quelquefois elle vauc l'unité

&

une vraie fraél:ion ,

quelquefois elle vaur plu/ieurs unirés qui fone un

n01nbre enrier. Tell es fone ce¡ fraél:ions.

f -r-·

done

la premiere vaut

1

+.

la feconde vaut

2.

L'e!Tence d'une fraél:ion confi íl:e dans le

,-app9rt

ou la

raifon

que ces deux termes- onr enfemble, _&

fo.uvene ce, deux termes fonc rels que l'on n'en dé–

couvre