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FO

U

FO U LO IR. f.

in.

In!l:rnmen: dont les Canon–

niers (e (ervenr pour necc0yer une piece de canon

lorfqu'ell e a tiré. Comme le Fouloir a un bouton,

i!s s'en (ervenr auffi

a.

bame la charge de poudre

qu'on a mife dans la pie·ce.

FOULOIRE.

í.

f. Terme de Chapelier. T able qui

va un peu en panchanr fur une chaudiere pleine de

Iie chaude, fur laquelle on fou!e les chapeaux.

Fot<–

loire,

fe die auffi chez les Bonneriers. C'dl: une for–

ce de g'res cuvier ou il y a un racelier garni de denrs

de breuf pour fouler les bas & aucres chofes.

FOULON.

[.

m.

Arrifan

qui foule des draps, Il y

a une herbe qu'on appelle

Herbe

a

Foulon,

a

caufe

qu'elle eíl: forc bonne

a

laver &

a

amollir les lai–

nes. Elle a fes

feuilles piquanres & épineufes ,

femblables du re/l:e

a

celles de l'olivier. Sa rige,

qui dl: velue en écé , e/l: comme celle de la ferule

ou d

u fenouil. Les Apothicaires l'appellenr

Con–

di.fi.

POULQ!!E.

[.

m. Canard d'écang , appdlé en Lacin

Fulica,

d'ou l'on a fait

Fo,elque,

Il eíl: fi noir, que ·

quelgues-uns !ui donnenr le nom de

piable.

On

l'appelle auffi

Mouete

oq

Poule d'eau,

FOUPIR.. v. a. On dit,

Foupir une étoffe,

pour di –

re , Lui faire perdre fon lu/l:re en la chiffonnant ,

Oll

a forne de la manier,

.

FOUR.

[.

111.

Líen dans un fournil on une cuifine, qui

e/l:

a

hauteur d'appui & ou l'on cuit le pain ou la

patilferie. II eíl: ¡vouté en rond , de brique ou de

milean,& pavé de grands quarre_aux avec une bon–

che ou ouverrure. On ap~ell e

Four banal,

le Foul'

public de la Seigneurie on les Vaffaux fonr ob!i–

gés

de faire cuire leur pain.

Pieces de four,

(e

dit de cerraines pieces de parif~

1erie , comme gact,aux , ponpelins

&

carees.

Les

Chymiíl:es appel!enr

Four

a

terrine,

celuí ou.

!-e

fen ne touche pomt immediacemenc le vailTeau,

n,ais feulen1ent une cerrine po[ée fur les Labora–

coires , dans laquelle t errine eíl: pofé un vailTeau;

ce qui fe faic en trois manieres : car on la cerrine

dl: vuide, ce qui s'appelle

E

tuve

on

Bain aerien,

on

elle cohcienc de l'eau, qui étant en perite quanriré

dl: appellée

Bain vaporeu x

&

B.iin-marie,

lorfqn'el–

le

emplic la cerrine; on elle efl: emplie de

fa

ble, de

cendre ou de limaille, & on l'appelle

Four

cendre,

.z

fable,

a

limailü.

Fours,

en termes de Marine , fonc des ,Pieces de

bois triangulaire , done !'une

du

extrérnices eíl: po–

fée fur la croifiéme parcie de la quille vers l'arriere,

au li

eu de varangue. L'ancre extremité qui eíl: en

h.mt

fe

joinc avec des tenons appellés

Revers.

Ces

p

ieces de bois fonc auffi appellées

Sang lons.

FOURC. f. m. Moc qui s'eíl: dit aucrefois de touc ce

qui faifoit un angle aigu. Ainfi on difoit.

Le Fourc

d'un arbre, le Fourc des doifts.

Les mots de

Four–

c'9e

&

Fourcher,

fonr v,enus de la, & on croit qu'on

a nommé

~arr,fourc,

ce qu'on appelle aujour–

d'hui

Carrefour,

a caufe que c'eíl: un lieu oú quacre

mes aboutilTeñc, comme qui diroi;,

Jf!.::,i

a c¡uatrc

angle, qui font un fourc,

FOUR.CATS.

(.

m. p, Terrne de Marine. Pieces four–

chues de bois qn'on po[e debout les fourches en

hauc fur les deux boucs de la quille des Vaiffeaux

pour en donner les fa~ons. C'eíl: ce qu'on appelle

auqemenc

Fourques.

FOUR.CHE. f. f. Iníl:rument de bois ou de ter a deme

ou rrois pointes au bout de fon manche , qui e/l: long

de rrois ou quacre piés.

On appelle en termes de Palais

F curehes p,2.tibu-

lains,

des Pilliers qui marquenc quelle forre de ju(–

tice un Seigneur fait exercer fur fes rerres. Les Sei–

~neurs Chacelains ont des Fourches a crois pilliers.

FO U

4 -,

/

J

Les Fonrches

i

quacre pi!iers apparrien11 e:1t :rnx n. -

rons ,

&

celle3 qui font a- fix

'no~enr un C.omce.

Ce!a eíl: dilferent felon les coL1t1Unes des lieux ou

ces Fourches font dre!fées.

F ourche-fiere

,

Fourche qui eíl: de fer par un bour,

& qui a deux ou crois poinces. M. Ménage die

quo l'on trouve dans quelques Auceurs

Fourche fe r–

rée,

& que

Fourche-fiere

a été faic de la par cor–

rupric!n.

FOURCHE', ou

Fourchu.

adj. Tenue de Blafon. ll fe

· die de ce qui eíl: diviíé en deux ,

&

parciculiere–

menr de la queue du !ion renverfée de cecee manie–

re en quelques E.cus. On appell e

Croix fo urchée

,

Celle dom les branGhes fe cc:rminenc par trois poin–

tes qui fon e de ux angles entrans.

FOURCHET.

(.

m. Apoíl:ume qui fe forme enrre

deux doigts de la main , ou il [e fait une efpece de'

Fourchette.

FOURCHETE',

E'E.

adj. Te1me de IB!afon. On aps

pelle

Croix fourchetée

,

Cell e qui a fes branche

terminées en ces forces de comchectes dont on fe

fervoit pour porcer un inouíqu et.

FOITRCHETTE.

[.

f. On appell e

Fourchette

d'~r –

ba!efte,

deux pecics morceaux de fe,- en forme d e

perir b_ilron

, qu¡-fonc au bout de la monture de

l'arbaleíl:e. Au mi!ieu de ces deux morctacx de fer

il

y

a un

fil

ot'i l'on mee un grain ponr conclu1re

l'rei!.

Les Serruriers onc une

Fourchette

de

fer

qui leur

fert a courner en ro nd ou en demi-rond a chaud

les carieres, breqnins & canons.

Fourchette,

(e die parmi les Ganriers des perites

bandes de cuir qui fonr le long des doigts des

gands.

Fourchette,

e/l: auffi une piece de bois qui íert

dans quelques machines , & il y en a dans les en–

gins. On ;,.ppel,Je encare

'Pourchette

,

l'Endroit ou.

les deux petites r..oues de la couvenure d'une lucar,–

ne font joinres a celle du cambie.

F ourchette.

T erme de Manége. Sorce de come

cendre qui fait une maniere d'arreíl:e fur le milien de

la fole du pié d'un cheval , & qui (e par~ geanr

en deme branches vers les ralons forme une efpece

de fourche. On die qu'Vn

cheval

a la

fo ttrchett e

gra.ffe

,

pour .din: , qu'Il

l'a

rrop groffe & rrop

large.

Fourchette

,

fe dit encore d'un petit os diviíé en

deux poinces , qui eíl: entre les deux a1les des cha–

pons & aurres.volailles.

FOURIERE.

[.

f.

Batimenc dans l'arriere-r:our d'un

Palais , ou l'on mee par bas le bois , le ch::irbon &

aurres provifions ,

&

ou les Ofhciers qui les diíl:ri–

buen c ont lenr logement au delTi.1s.

FOURMI.

(.

f. Petit in(eél:e cantor rouge & ran –

roc noir ; done il y a une quancicé prodigieufe dans

les croncs des vieux chenes. On eíl:ime la pru–

dehce des Fourmis qui les engage a faire l'été des

provifions pour

(e

nourrir dans l'hiver. On rienc que

cet infeél:e viene d'un reuf qui fe change en ver. ~on

corps eíl: compo(é de douze perics a~rneaux ou in–

ciGons. Il a deux yeux naturellement noirs , avec

deux comes an deffus qui fonr d'un chacaiu un peu

noir. Ses jambes , qui font au nombre de fix, luí

llfortent

de la poi trine, & fon bec eíl: fa ic de deux

dencs qui s'étendem en dehors ,

&

fur chacune_d_ef–

quelles on diíl:ingue fepc inciGans , qui . paroi_lTent

comme autant de perites denrs. La,Founm a les ¡~m .

bes forces

&

velues , & compofees de Ítx parnes,

done celle qui eíl: a l'exrrémiré :efr armé~ d_e deux

pinces Son venere ell luifant comme un m1ro1r, par–

femé de perics poils,

&

un peu plus r?ux que le re~e

de fon corps. On ne peut apperc~vo1r aucune pame

.

oº º

iij