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474

FO

rz

h ,--..,

s

.L

u

cien ne repre[eme les Places qlú fom feulemenr en–

vironnées de fimp les murailles

&

de tours ;

&

la

Fonificarion moderne les repn::[enrc forrifi é::s avec

des baíl:i.ons.

FORTlFIER . v. a.

Ondir ,Fortifier unePlace,

pour

dire,

La

munir de rous les Ouvrages qui peuyem la

meme en érar de [e défendre con~re les atraques des

,E)111emis.

.

On die en rerme.s de Pemrure,

Fortifier les

tein-

tes d'un t:bleaa,

pour dire , Donner plus de force ,

foir dans le delTein , foit dans les couleurs.

FORTIN.

[.

m. Pecit Forr fair

a

la hace pour défen–

dre un camp,

&

fur -tour pendanr un fiege.

FORTITRER. v. n. Terme de Chaffe. On die d'un

Ce1-f"qu'Il

f ortit re,

pour dire, qu'-il évire de paífer

dans les lieux ou il y a des rdais ou des Chiens frais

atirrés pour le courre.

FORTRAIT. adj. Tenne de Manége. On appdle,

(:he.val for t rait,

Un C heval que

la

roideur

&

le re[.

ferrement de deux nerfa qu'il a fous le venrre, ren–

den? étroir de boyan, ce qui luí arrive ponr avoir éré

furmené

&

outre de laffimde.

·

FORTUNAL.

[.

m.

Coup, de mer , rempete, ora–

ge. On dir auili

E

ortane

.le

vmt,

ponr dire, Gros

tems, rems p~ndanr lequel les venrs fonr forcés.

On appelle

Voile de fortune

,

la Voile quarrée

des batimens de bas bord , comme des Galeres

&

des T artanes. Leurs voiles ordinaires !onr

la–

tines ou a tiers points ,

&

ils ne porrenr la voile

de formne, qu'on nomme aun:emenr

T reou

,

que

pendanc l'orage.

·poR

VESTU.

C.

m. Homme de neanr

&

inconnu,

qu'on. habille ¡;1ropremenr pour lui-donner l'appa–

rence d'erre riche.

On

p~e[enre ce.s forres de gens

pour cautjons en beal\CDL1p el'oc_cafions ou il eíl: ne–

ce!f.,i[e d'en fournir.

1.es

uns fonr venir ce mor de

Fo·rain,

qu'on a dir pour Erranger , les aurres de

F

ort,

forre de Crochereur , du nombre de ceux que

l'on appelle

a

Paris

les

F

orts.

C e fonc gens qui

ft:

rendanr ma1rres des P.orts , empechenr que d'autres

qu'eux n'y rravaillent.

FOR.URE.

[.

f. Trou

&

ouverrure d'une clef. On ap–

pelle

Clef

a

double forure,

Une clef qui a fa rige

doublemenr percée par le bour.

FO S.

FOSSE.

[.

f.

Creax dans terre, large

&

profond.

A

e

A D.

FR. On appelle

ép

termes de Marine ,

F o./fe 11ux

cables

,

Un réduir fous le rillac qui efl: defl:mé

a

les

renfermer.

Il

eíl: vers le mar de mifaine, a l'arrie–

re de

la Foffe

a

L ion,

qui eíl: un aurre réduir au/Ii

fous le tillac,

a

l'avanr du Vaiifeau, ou l'on mee

rous les cordáges ,

&

les chafes neceífaires ponr les

menues manceuvres qui fe rechangent.

La

F

o./fe aux

máts,

eíl: un lieu rempli d',eau falé e. On y cpn[erve

les mats des Vaifleaux .q~1e l'on n'a

poi.ne

encere mis

c:n

reuvre.

Foffe ,

[e dir au/Ii d'un e[pace de mer pres des rnr–

res oú les Vaiífeaux p-euvenr mouiller .a l'abri. On

le die encare de cerrains endroits pres des bancs oú

il n'y a poinr de fo nd.

· On appelle dans les barimens

F offe d'aifance,

Un

lieu vonré au-ddfous de !'aire des caves d'une mai–

fon , pou · y recevoir les excremens humains.

F offe

a

chaux,

efl: un crenx fouillé quarrémenr en rerre

pour y conférver la chaux éreince, afin d'en faire du

morrie~, [elon que les Ma~ons qui rravaillenr a 11n

bati!l)ent, en peuvenr avoir befoin.

Les Vignerons nommenr

F o./fes,

les creux gu'ils

font

aupres des [ep~,

&

oú ils couchcnr du bois de la

yip;ne qu'ils couyrem enfuire d.e reue .pour peupler

FOS

FOU

h

vi

0

ne dans le rems.

ll

J

II

eu cure ,wnée

rmu

de

F offe s dans cette vigne,

F o./fe ,

en termes de Porier d'érain, eíl: une forre

de grande chandiere ou

[e

fond l'écain.

M ettre

!,

feu

a

ltt

foffe .

·La

F ojfe

qui [ereaux Plombit:rs pour

fondre le plomb, eíl: bacie avec du grais

&

de la ter–

re fra-nche en forme de chaudiere bien maconnée

d~ pl atre rour aucour. Au fond eíl: une peri,'e mar_

mtte de fonte qui [ere

a

recevoir ce qui relte du

plomb fondu que l'on en rire·plus facilt:menr q u'on

ne feroit de la Foffe ,

{i

la marmire n'éroir pas au

fond. C erre foíle eU élevée de rerre, en forre que

le fond de la marmite eíl: au niveau ,

&

rouche

a

!'ai–

re du p lancher. Lorfqu'on veur fondre, .on l'échauf–

fe d 'abord avec de bonne brai[e mife dedans , afin

que le plomb ne

s' y

acrache pas

&

qu'il fonde plus

facilemenr;

&

quand elle efl: [uffifammenr chancle ,

on y mee du plomb avec du charbon pele-mele pour

le faire fond re.

·

Foffe,

chés les Tanneurs, eíl: une ouverrure ron~

de en rerre ou une cuve encerrée , dans lac;uelle ils

couchenr les cuirs travaillés,

&

ou ils les couvrenr

de can

&

les abreuvem.

FOSSE'.

[.

m. Creux profond de quatre ou cinq piés,

&

large d'auranr, qu'on fait aurour d'un champ

011

d'un pré pour en inrerdire le paílage aux hommes,

&

empecher gue les betes n'y entrene.

F

ojfé,

en termes de ·Guerre, eíl: un efpace creu[é

antour d'une Place que l'on vem défendre,

&

donr

la fargeur

&

la profondeur dépendenr des tei-res

graífes , marécageu[es ou de roche vive. Les Foíle$

en general peuvenr avoir de largem: depuis [eize

roifes jufqu'a vingr-deux,

&

de profond(,':ur depuis

quinze piés ju[qu'a vingt-cinq : On appelle

Fojféfec ,

celui qui

ell:

fans eau.

Il

doit erre plus profond qu'un

F ojf¡f_plein.

.

On appelle

F

oflé revétu,

celui.

'done

l'efcarpe-&

la conrre[carpe font reverues d'un mur de mac;onne–

rie en talur;

&

F

ojfé

a

fond de cuve,

celui. qui a

les

coins de l'enfoncí'ire arrondis.

FOSSILE. adj. ~i [e rrouve dans une terre que

l'on a creu[ée.

Sel F oj/i!e. Tous les métaux

&

mi–

neraux font foj/i!es.

FOU

FO

U.

[.

m. Vieux mor. Fau, herre, Arbre appell¿

en

LarinFagus .

EOU.

Fo!

&

Folle.

adj.

!f!.!!,i

aperdu le fans

&

l'eíjrit.

A e

A

n. FR. On appelle,Fou, ku jen des échecs,

une Piece dont le mouvemenr eíl: roG.jours de coté.

Le

Fou du R oi,

eíl: celui qni eíl: ducoté duRoi,

&

le

Fou dela Reine,

celuiqui eíl: au coté de la Rei–

ne. On appelle celui qui marche roüjours fur les

quarreaux blancs du rablier,

leFou blanc-;

&

celui

qui .marche for les noirs le

Fou noir.

Fureriere

&

fes Scholiaíl:es difenr qu'il y a plus

de

Foux vendeurs

que de

F oux acheteurs,

c'efl

renver[er l'ancien Proverbe. La plüparr des acque–

reurs prennent mal leurs mefores

&

s'expofenr anx.

aél:ions en declararion d'hipotheqne.

II

y

a un cerrain oifeau dans l'Arnerique., q u'on.

appelle

F

ou,

a cau[e que s'il voir un N avire, foir en

pleine mer , foic ¡Hoche de rerre, il viene

[e

percher

fur quelqu'un des mars ,

&

quelqnefois fi l'on

ava nce la main , il [e met deffus

&

fe

lairfe pren–

dre. Ces oifeau.x [e cíennenc le jour fur des ro-

, chers , d'oü ils ne forrenr que pour aller pé':ch~r.

Le fo ir , ils [e rerirenc for des arbres ,

&

quand ils

y fonr une fois perchés , il n'y a rien qui les en ¡rnif- –

fe

fair e fo rcir. lls

[e

défcndenr pourranc le m1enx

qu'ils peu.venr avec; le bec , mais ils ne [c;auroiení