Previous Page  495 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 495 / 702 Next Page
Page Background

FO

U

fonc en faifa nc un habir.

Fcttrnjture,

en termes de

Gamier ,

fe

die

des

morceaux de cuir qui [ervem

a

foire les pouces , les coins

&

les fourchettes des

gands. ,

Fournitt:re.

Tenue d'Organifle. Jen compofé de

plufieurs rangs de ruyaux qui fe rverid remplir

&

a

fa ire enrendre les orgues ju[qu'aux endrdits ies plus

éloignés des grandes Eg!i(es. Ordínairemenc ce jeu

a

quarre ruyaux fur marche. Le premíer efl ouvert

&

long d'un pié

&

démi. La longueur du [econd eíl:

d'un pié, celle du croifiéme de huicpouces

&

demi,

&

cclle

du quacriétrle de denii"-pié.

·

FOURQUES.

[.

f.

Termede Marine. Pieces de

bois fourchues qu'on pofe dekiout fur les excremi–

tés de la quille d'un Vaiífeau. On les mecles bran–

ches en hauc vers l'endroic bu le Vaiffeaus'érreéic,

.aupres des virangues acculées qui fohr moins cin–

trées qtle cesFo·u~ques,tju'on appeile auffi

Eourcdts;

&

ce ndm leur eíl: donné

a

can/e des deux fonrches

qu'elles onr.

.FOURRELIER.

f.

m. Ouvrler qui faic des fourreaux

de piíl:o!er

&

amres. La qualtté de Ma1rre Fourre–

lier eíl: donnée aux Maicres Gainiers dans leius

Lettres.

FO

U R

RE R. v. a.

Mettre , meler une chofe par–

r,ú

d-'autres, la faire entrer pttrmi d'autres avecqttel–

que fortede

pei1<e.

AcAo. FR.

Fourrer,

(e

dicd'une

fraude qui [e pracique dans les monnoyes en cou~

vranc un Ran de cuivre ou de fer avec des lames

d'or ou d'argenc foudées par les bords. Onle paile

enfnice dans les fers pour le m'onnoyer. On die

dans ce

[ens,Poúrrer unemédaille,&

0112ppelle

Pie–

ce fourrée;

celle qui n'a·'que le dellus

&

les bords

d'or ou d'árgenc,

&

donr le dedans eíl: de cuivre.

M. Ménáge faic venir

Fourrer

de

Furrare,

qui a écé

fait de

Foderare,

&

qui viene

de

l'Allemand

Poe–

ren,

qui veur dire la' n'len1e chofe. -D'autres le dé–

rivem de

Purra,

qui' fignifie Remplir, en langue

Celtique.

Gn dit eh termes de mer,

Foú,-rér un cable,

pour

dire, Le garnir de toi!e ou de petices cordes en cer–

rnins endroirs, pour l'empeéher de s'u{er fi-coc.

FOURRURE.

f.

f.

[,es peaux pdjfées

&

gdrnies depoil

_dont onfourrelesrobes

&

ahtres chofes.

AcAo.

FR.

On appelle abíb!umenc

Fourrure,

Un force d'habit

que porrent les Doél:eurs

&

Bacheliers d'une U

ni–

verfité d!ms qüelque a6\:ion de cérémonie. La Four–

rure qui e(l dahs cec habicmarque leur caraél:ere

&

leur qualité.

Fou~·rure.

Terme de

Blafon.Il

y a danslesarmoi–

i-ies deux Fourrures, qui Íont des panne's ou peaux

velues. L'une eíl: l'flermine,

&

l'aurre le Vair.

Fourrure.

Tenne' de Marine.Keve·cement de plan–

ches qtli couv'renr par dedans les membres des

grands batimens

1

rames ; c'eíl:' ce qü'on appelle

Rombaliere.

On appelle auHi

,p

oúrrures,

Les·fils ou

cordons des vieux cables qüe l'on mee en crelle,

&

done on enveloppe comes le's mahd:'vres de fer vice

pour les conf'erver.

FOUT

ÉAUJ:m.Afore

dé haute foíl:ay'e,qu'on appelle

autre

menr

Fau

ou

1-létre,

en Lacin

F

agu1.

Il a

fa

feuille femblable

a

la carpie,

a

la referve qu'elle eíl:

plbs grande

&

plhs liílee. Son bois efl forc fec ,

rempli ' de pluGeurs peúts bdllanr's,

&

il perille

beallco'up dans le feu. Son fruit au-dehors eít rond,

moullu , apre

&

piquarit. ll a au-dedans de penes

noyai.1x fairs

(m

criangle dom la peai.1 eíl: polie

&

li'ffee , de couleur n'oiie tiran e for le' tan en ¡p'a–

niere de charaignes. Ce fruir qü'bn appelle

Fai–

ne

eíl: favoureu, au gotlt , m,fü ' un peu íl:ypti–

que: V-oyez FAIN.E.

FO

~T

.l

FOY

4 , 9

FOY.

[.

f.

La premiere des trois Vertus Theologales,

parlac¡uelleon croit fermement les verités

que

D ieu a

revelées.

Ac AD. FR.

ÜJl

appelle

Foi

en termes de

Blafon , Deux main$ ¡ointes enfe:uble pour marque

d'alliance , d'amitié

&

de fidelicé.

De g1teules

a

la

Foi d'argent.

FOYE.

[.

m. Pani_e noble de !'animal , fimée en l'hy–

pocondre dro1c fous le diaphragme

&

les faurres

cores. Sa chair reílemble

a

du fang figé ou caillé.

Il eíl: de figure ronde du coté droit,

&

s'amenui[e

&

abouric pre[ql!-e e_n angle aigu du coté gauche.

~a parne de dellous eíl: cave

&

creu[e,

&

la fupe–

nelire e!l: g1b beu[e

&.

ronde comme une voure, Du

Laurens die qu'on lui a donné le nom de

Poye

du

mor

Foyer

a

can[e que c'eíl: comme le foyer ou la

cuifine, ou le fang fe cuic

&

{e prépare. C'eíl: en

effer du Foye que forc le fang qui entre dans les

grands Vaiíleanx Je la veine-porre,

&

de la veine.:

cave.

II

eíl: appellé

Jecur

en Larin. ~elques-uns

croyenr que c'eíl:

a

cauíe qu'i"l eíl: limé aupres de

l'eíl:omac que les anciens appelloient

Caur ,

comrne

qui diroit

Jux ra

cor.Diofcoride die que le Foye d'un

ane roci

&

mangé

a

jeun eíl: bon pour éeux qui

- onc le hauc mal ; que le Foye de Sanglier frais, fe–

ché , réduit en ~oudre ,

&

pris en breuvage avec

du vin ferc aux morfures des ferpencs

&

des oifeaux;

~ue le Fóye de chien enragé roti

&

mangé par ceux:

qui· en ont écé mordus , les empeche d'avoir peur

de l'eau ,

&

que le Foye de plongeon confiten

[el

&

pris en breuvage avec eau miellée ,

a

1a

mefure

de deux cueillerées fair forcir l'arriere -faix des

fernmes. ·Macchiole ajouce, que les plus habiles Me–

élecim d'Italie eíl:imenc

le

Foye de loup [eché

&

ré–

duir en paudre, cornme écanc un remede foµverain

pour

les

hydropiques

&

pour ceux qm fonc eravail-

lés du Foye.

_

.

Foyed'Ant1moine,

Les Chyrn1íl:es pour m1eux cal–

ciner l'antimoine, y ajoCuenc parries égales de car–

tre

&

de nitre. Le rout écanc dans un creufec, on

y mee Je feu avec un charbon. Il

fe

fai t alors une

grande déronation,

&

une maíle cirant

fur-

le rouge

qu'ils onr appellée ,

Foye" d'a;'timoin_e.

D~ns c:tte

déronaciog , le fouphre de l annmome s enflame

avec le nitre,

&

en fe fixanc l'un l'aucre , 11s for–

ment un alcali. Le foúphre

<le'

l'amimoine rend cec–

ee maciere rouo-e. Si l'on di(fom le Foye d'ancirnoi–

ne dans de l;~au commune , il [e précipitera au

fond une poudre d'un jau1JC _obfcur , que l'on a cou–

tume d'appeller

Crgcus Martis

,

ou

le _S"-.ffr,m

des

métadx.

FOYER.

f.

m. Parrie de !'acre, qul eO: au-devanc des

ja1nbages d'une cheminée. On la p'ave d'ordin_aire

de p;rand carreau qtiarré de ce'.re cuice, On appelle

Foyer

de

marbre

1

Un cornp'.arnment c;le d1v_~rs mar–

bres de couleur qu'on mee au-devant des memes

jambages ; on lei incruíl:e fur un fond de rnarbre

d'u·ne fc:u1e couleur, comme lilanc ou noir.

Foyer

{e

die en termes de Marine , des feux que

l'on allumé la nuit au hauc de quelque rour élevée,

pour fervir de guide aux Vaiífeaux par leur lumi;r;·

Foyer

eíl: auffi un rerme de Geomeme, ou plmoc

d'e

Catoptric¡ue

&

de Diopirique. Comme la réRé~

xión

[e

faic roujours par un angle égal

a

celui c!'inci–

dence, ( Voyez REFLEXION, )

&

qne la

Refra~–

tion

approche ou éloigne les r~rons d,e la perpen?1-

cülaire, felon la nacure du m1heu ou elle íe fa1c ,

( Voyez REFRACTION,) il arrive que les_ray~!1s

qui rom_b

7

nc fur q~elqu

~ h

gne ,co?rbe , fo1t qu

11s

fe réf!écl11ífent , fo1r c¡u

i.fa

la J;Jenem:nc en [e rom-