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F P'"

A

BRA

cóuvre pas bien le rnpporr, pareé que ce fo1~t de

rrop grands nombres ,

&

il [eroit commode d'avoir

de plus petits nombres qui euílenc le meme rap -

-

port. Par exemple , dans cette fraéhon ; ~. on ne

voic point d'abord que! e!l: le rapport des deux ter–

mes, qui n'd l: aurré cependanc qne celui de

2.

a

FRAISCHIR. ,v. _n. Terme_de Marine. On d.it, que

Le vent fratch,t ~-

pour d1re, q;1'_rl redou~l<:;, qu'il

augmenre, & qu il commence a erre force . On die

.aulfi dans le meme fens, qu'I/

y

a fraíchie.

F R A I S E.

[.

f.

Pecic fruir qui croí'c dans les bois

&

dans l~s jardins.

Il

eíl: p_rintanier , & fort agreable

au gouc.

11

y a des Fra1fes rouges , & des Frai(es

b lanches. Les rouges fonc de deux forres, les unes

r?ndes,

'?'

les ;meres Iongues. La Fraife blanche, efi:

d ordu'.au:e plui groífe q~e la 1:ouge , & en general

~es Fra1[es de bois l'e111porcenc fur les Fraifes de

p rd,111. La planee fur laquelle vient ce fruir, e'fi:

baíie

&

perite

&

feché de foi ,

&

l'abondance de

fon chevelu

&

de fes trainées , lui faic cirer beau-

en forre q ue

¼·

eft une fraél:ion précifément égale

..l

comme il eíl: olus commode d'operer for de

perits nombrn, que

ft1r

de plus grands , on com1t-ien-

cc en operant for les fratl:ions, par les

réduire

,;

lertrs plus pttits termes,

ce qui ne change poim leur

valeur. Les plus petics termes aufquels une fraél:ion

fe réduit

fon e

l'

E gpoflmt

de cene fraétion. Ainli

eíl: l'expofa nc de

,7, .

de

¼f.

&c. Une fraétion con<;ue

en de grands nombres , ne peuc pas coujours erre

rédnite

a

de plus pecits.

FRACTURE.

f.

rn.

T erme de Chirurgüi. SGlution

de conrinuité qui fe fait en !'os par une chofe q!IÍ le

froiíle, brife oil écache. L'os

[e

fraéture de cravers,

& s'écra[e qnelquefois coníideráblemenc en meme–

tems, ou bien ·en long , ce qui s'appelle

Fijfure.

Il eíl:ai[é de cónnoicre les Fraétures en cravers, [µr–

touc lorfque les os fraél:urés ont quieté lenr place.

Soic que la fraél:ure vienne d'une cau(e externe ,

ou [eulemenc d'une chute, elle cau[e une donl eur

tres-cuifame aux parries membranen[es & fibreu-

fes qui

fonc

couchées de!Ius , & cene donleur de–

vienr plus aigue lor[qu'il y a quelque éclac de !'os

qui les .pique. D'aillenrs le membre fraél:nré de–

viene plus courc, quand les mu[cles cirent les os fé–

parés vers leur príncipe. On a remarqué que les

pores naturels des parties mu(culeufes & nerveufes

qui couvrenc !'os fraél:uré , perdenc leur figure par

la conmlion & le déchiremen t , & qu'ils fonc re[–

ferrés par la douleur

&

par la crifpation des libres

:nerveu[es, ce qui ret-arde ou arrete le cours nacurel

dn fang & de la !ymphe. Ain!i omre l'enRure ordi–

naire de la parrie fraétLlrée , il furvient des inflam–

mations ou des a:demes for-cout au commence–

-menc -, car quelquefois lorfqu'on les traite mal , &

que les parcies fe corrompent par l'alimenc de l'os

vitié , il arrive le quacriéme ou le fepciéme jour

apr~s la fraél:ure

&

la remife de l'os , une inflamma–

tioh qui rienc de l'ereíipelle , qui eíl: rancor limpie,

& n'occupe que la pean de ddius la fraél:ure, &

rnntot accompagnée d'horreur

&

de friílon [uivis

d 'une

fon

grande chaletir. Plus les fraétuFes faites,

en ctavers fonc limpies, moins elles fonc dange–

reufes. Elles le fonc beaucoup plus lorfqu'e!les fonc

compliquées avec une playe. Les pires de coutes

fonc, quand les petits éclats [éparés commencene

a

foppurer. Les os

[e

foudent &

Ce

réuniífenc plus

ou n.1oins facilemenc [elon l'age, le cemperamenc,

& la maniere de vivre du malade. D'ordinaire on

gueric

les pecits os depuis le feptiéme jour ju[–

qu'au quacor-ziéme, & les gros depuis le vingtié-

me ju[qu'au quaranciéme. Les os fraél:urés d es fem–

mes grolles

[e

réunillenc forc tard' & avec beau–

coup de peine , mais ils

[e

gueriifenc facilemenc,

s'il leur arriv'e un accouchemenc namrel , & qui

foic

a

tenue.

F R A

IS,

fRA IS CHE.

adj.

Mediocrement froid, qui

t empere la grt1nde chaleur.

AcAo.

FR.

On dit en termes de Manége , qu'Vn

cheval a la

bouchefra?ch e ,

pour dire, qu'Il jetce de l'écume, ce

qui eíl: la marque d'un bon cheval.

.

.

On d1t

Vent frais

en termes de Marme,pour due,

V

ene favorable. On dit auíli

Beau frais,petitsfraú ,

pom' dire, Bonc venc, perit vent.

FRAISCHEUR.

[.

f.

On die en termes de Marine ,

qu'Vn

bareau

wi

en

fraí.h e11r,

pour dire, qu'II va

égalemenc.

Tome

f .

. coup d'humide de la terre. Ses feuilles & la racine,

fon~ forr p_ropres

a

guerir les ulceres & les pl ayes,

& a reíl:remdre couces Ruxions des femmes , cous

flux de venere; elles ne 1-aillenc

pas

de faire uriner,

~

fonc bonnes pour la race. La décoél:ion de

la

ra–

cme & de l'herbe , pri[e en breuvaoe eíl: un remede

pour les inRammacions du foye

~

& nettoye les

rems & la veílie. Si

on

la tiene en la bouche, com–

n~e íi on vouloit

Ce

la laver, elle raffermic les gen–

c1ves &·les dencs qui branílent, & arrete les carer–

res. Les Fraifes fonr un fruir tres-fain & rafraí'chif–

f~m , & fe rvenc_ aux eíl:on~a~s chauds·

&

chargés

tl

humeurs co!enques , & a etancher la

[ojf.

Lts

femmes

[e

[ervenc de l'eau de Frai[e pour

fe

rafra1-

chirle reine.

On appelle

Fraife

en termes de Chaífe, La

for–

me des meules

&

des pierrures de la téte du Cerf,

du Daim , & du Chevreuil.

Fraife.

Tenue de Guerre. _Rangée e.le pieux poin–

tus qu'on fiche aux rravaux de terre, enere le para–

p~t

&

le rnmpart en dehors. Ces pieux oncíix

a

fepc

f)lés de longueur, &

011

en enfonce

a

peu pres Je

uers ou la moitié dans la muraille des places de guer–

re. Quand les places ne fonc pas revemes, on les

fi–

che vers le pié du parapec dans la parcie exterieure,

du remparc ; les Fraiíes frrvenc

a

empecher l'efcala–

de. On 2.ppdle aut1i

Fraife s

ou

Fraifeme11s,Les

pieux;

qu'on mee amour des piles des pones pour les con–

tregarder.

FRAISER. v. a. Garnir un recranchemenc , une de–

mi-lune de pieux pointus. On dit au/Ii ,

Fraifer

un bataillon,

pour dire , Meme des piquiers devane

les moufquetaires d'un batail!on , enforre que ces

p1qmers bordenc tour le baraillon,

&

couvrent les

moufquet,úres qu'ils meccenc

a

couverc des efforrs

de la c,avalerie enne11:1ie; eh lui prefencanc la pique,

lorfquelle veuc vemr a la charge ~ans une plaine,

Fraifer

eíl: auffi un terme de Pan/Iier, & on die

Fraifer la pite,

pour dire, La bien manier.

FRAISIER. f. m. Perite planee qui parce des Fraifes.

Il

y a un Frailier

a

fleur double dom le fruir

ell

forc

pecit; & un ancreque l'onappel!e

Capron.

Son fruir

eíl: tres-gros , mais il eíl: beaucoup plus fade que les

autres Fra1fes.

FRAISIL.

[.

m. Cendrn du charbon de terre qui de–

meure dans les forges des $erruriers , & des aucres

Arrifans qui eravaillene en fer.

F!ZAISQ!!E, ou

fRESQYB,

[.

f. Terme de Peinrure.

Ón_die,

Vne fraifque,

pour dire, Une peincure

a

Fra1fque. ~and on .peinc

a

Fraiíque on n'emploie

les couleurs qu'avec de l'eau , & [ur un enduic fai c

le m~me jonr qu'on y doic peindre, en force que le

morner n'en foic point encore fec.

FRAIT. adj. Vieux mot. Rompu.

Car de

la

fleche qu'il ot traite

L i

ot l'eile,

&

la jointe fraitt,

FRAMBOISE. f. f. Fruir rouge

&

quel quefoi¡ blanc¡

qui viene dans la faifon de la Frai[e , & qui en

a

Ppp