FRA
FRE
pellent
D,él:ame blanc ,
&
que quelques-uns n~m–
men't
Petitfrene,
a _caufe_qu'eUe pr~dmt \es fe~ull~s
comme le frene . D1ofconde die qu
elle:
na ete de–
crite par aucun Auteur ancie!1 Grec ~1 Arabe, &
qu'il a peine a comprendre d'ou elle
1
a p~avo1r le:
1
om
de Diéhme blanc. Elle eíl: agreab,e a vou , d une
couleur qui tire du bl anc au venneil cornme les fleurs
de citron. Sa racine eíl: blanche, femant le bouqmn
& d'
o-out amer. Elle me les vers dn vemre , &
uet:e~-uns difent que d'elle-meme elle ferc de
¿
m~ oifon conrre rous venins, & meme conrre
t~ut~s ~orfores deberes venimeufes. Elle eíl: bonne
auffi concre la peíl:e, & conforte l'{'íl:omac. L'eau
de fes fl eurs cirée"par le nés ,;íl un bon remede pour
les douleurs invecerées ele la tete, quand elles font
caufées de:: froid,;ur,
F R A
y,
f.
m.
Les reufs des poi/fans m elés avec leur
famence.
AcAD, FR, On appelle
Fray,
en termes
de Monnoie , le frequenc man1menc des efpeces
d'or ou d'argent, qui"par fucce0on d~ tems .' fa1t
q ue leur poids diminue. Cecee d11mnuno~ qm pe~1c
y arriver par le Fray eíl caufe en parne qu on y me–
le que!quc porcion ci'un aucre mécal, afin de les ren-
dre plns dures.
.
FRAYER. v. n. Terme de Venerie. Ondic, qu'Vn
Cerf fraye,
pour dire, qn'II frotte fo_n bois contre
des arbres. En [e
le
frocrnnc amíi , il fa1c comber
par _lambeau~ un~ pea~ velu~ qui couvr~ un
0
e
111aífe de cha1r qm en s allongeant a _forme
fa
te–
te. Quand couce cene peau eíl c~:nnbée, il v'; bru–
nir fon bois dans des cerres n01res ou roufümes,
ou dans les charbonnieres.
Frayer
,
vient du La–
rin
Fricare,
Froccer.
FRE
F RE G A T E. f.
f.
Vaiífeau de guerre , peu chargé
de bois
&
qui n'eíl: pas hauc élevé fur l'eau. Ordi–
nairement il n'a que deux ponts , & eíl: leger a'la
voile. M, Guillet faic remarquer que ce 111ot tire
fon origine de la Medicerranée oú l'·on appelloic
Fregates ,
de longs bacimens a voi!es & a rames
qui portoiebt couverce , & . done
le
bord qui .écoic
beaucoup plus hauc que célm des Galerc::s, aVolt eles
ouverrnres comme des fabords pour paffc::r leaa–
rnes.
11
dit que !'embarras du pont &
ó,~~
a:uvres
morces rendant ces Fregares peíances 11t-b:vo1le &
a la rame , a fait que peu a pe~ on en a negligé la
1
conlh-ué\:ion, & que les An glo1s font les prem1ers
qui ayent appellé
Fregares
(ur l'Ocean, des baci~
mens lono-s armés en guerre, ayant un pont bea~1-
coup plus'"bas que celui des Ga\ions & des Navi–
res ordinaires. On appelle
Freg11te leg ere
,
Un
Vaifieau de guerre , bon voi1ier , qui n'a qu\ m
pone.
11
n'eft ordinair~menc monté que depuis feize
ju[qu'a vingt-cinq p1eces d~ can?n: On ~ppelle
anffi
Fregate d'avis,
Un pem Va1ífeau qm pone
quelques paquees a 1'-armée.
11
y a des Fregares
dans couces les Places maricimes ,
&
on s'en fert
pour aller reconno1tre les Vaifleaux qui veulenc y
aborcler.
Eregate.
Oi[eau qui n'a pas le corps plus gros
qu'une ponle, & done l'eftomac eíl: forc charnn. Il
a le col moyennemenr long , la tete perite, deux
oros yeux noirs , & la vf1e auffi pen;ante que l'ai–
~le. Son bec, qui eíl: couc noir
&
com droit , efl: af–
fés g.ros,
&
long de /ix a fept pouces; le delfus en
eíl: recourbé par l'excrcmicé en maniere de crochet.
U
a,
les parres forccourtes,
&
deux gri~es comme
celles d'un vauronr. Elles fom comes naires, & fes
ailes cl'une grandeur fi procligien[e, qn'il y aquel–
qne fois fept ·a huir piés de l'exucmite de l'une
a'
F R E
J'aucre. Cet oifeau fe leve avec peine de cleffi.1s les
·branches : mais quand une fois il a pris fon vol , il
fend l'air fans fe faciguer en aucune force,
&
cienc
feulemenc fes ailes écenctues fans prefque les re–
muer., Qiand la p~_fanceur de la plnie ou _I'impe–
tuofice des vencs I mcommode ; on le vo1t qui
[e
gumde dans la moyenne region de l'air, & on
le
perd ~uffi-ro~-~e vue. ~elque élevé qu'il puiífe
erre , 11 ne laiíie pas de reconno1cre forc clairernenc
les lieux ou les Dorades donnrnr la chaíle aux poif–
~ons vol~ns. Il fe précipice alors de l'air,
~
quand
11
eíl: a d1x ou douze coifes de l'eau , il faicu~e o-ran–
cie ~aracole , & fe bailfant infeníiblemenr jut>fq:..i,'a
vemr rafer la mer au lieu oú
[e
fait la chaíf'e , il re–
<;oir le peric poilfon en fon bec on en fes ferres fi–
to: qu'il le vott forcir de l'eau. II s'écarce quelque–
fo1s des_ cerres de plus de erais cens lieues, & c'eílt
la vhelie
'1~
fon vol qui l'a fait nommer
Fregate
par les Hab1tans des Iíles de I'Amerique. Les ma–
les om comes leurs plumes naires comme le cor–
beau , & une grande crece rouge comme la crece
du coq , non pas for la &ce , mais fous la gorge.
~etce crece ne paro1t pourtant qu'a ceux q ui fonc
v1eu-x . Les femelles n'en ont poinr, mais elles om
les p!umes plus bianchés , fur-tout fous le ven ere.
Les rochers qui font en mer & les perites Iíles inha–
birées fervenc de recraÍre a ces O ifeaux, qni fonc
leurs nids dans ces lteux defens. Leur chair n'eíl:
pas forc pri[ée, mais on recuei\le forc foigneufe~
mene leur graiífe, comme un' re¡nede fort fouve–
rain pour la guerifon , ou du moins pour le foula–
gemem de la paralyfie
&
de touces forces de gouce~
froides.
FREGATON.
f.
m. Bacimem Venirien qni eíl: coúpi
a coupe quarrée,& qui porte jufqu'a dix mille quin.–
raux de charge. II a un Beaupré, un Arriman & ur¡.
Ma1cre.
FREIN.
[.
m. Le mors d'une bride. On appelle au!Ii
Frein,
un Cercean de brin de Chacaignier avec
fon._
écorce, qu'on cloue autour du ronét d'un moulin
i
venc , & qui [ere a arrecer le moulin par
le
movc:n.
d'une bacule.
'
Frein de la lan.g,,e.
Terme de Medecine. Il fe die
du filet qui eíl: au bom du ligamenc qui foucienc h
langue.
On appelle
F reins ,
en termes de mer, les Vao-nes
qui apr~s avoir frappé rudemem comre les roch~rs ,
bond1!Tent bien loin.
'
FRElNDRE. v. a. Vieux mot. Rompre.
11
vie~r de
F rangere.
·
~e
fo11
écu lu1 perce
&
freint.
On rrouve auffi
Fret
,
pour dire, Rompu,
_.¡J mt?.inte forte lance frete.
FRELAMP IER.
f.
111. Vieux moc qui e/e encore au–
j~ur_d'hui dans 1~ bouche du Penple·pa~une e/péce
d m¡ure, pour d1re , Un m1Íerablé qm
[e
mele
de
chofes oú il n'enrend rien. Ce mor /io-nifioi cautrc–
fois celui qui avoic foin d 'allumer
&
d'~ncretenir les
lampes d'une Eglife, & il
[e
die par corruprion de
Frere lampier.
Comme cecee fonétión n'éroit faite
que par des gens peu confiderables, on a appellé
Frelampiers,
les gens de neanc.
FRELATER. v. a. Ce moc s'c:íl: dit anrrefois pom,
J
Meccre dans-1111 aucre vafe; & [elqn Nicod,
F relater–
du vin,
c'écoic le tir er de deffus la li e
&
le rranfpor–
rer dans un amre vaiffeau rourneuf. II rienr que l'on
difoic
Fralater.
~e!ques-uns fon: venir ce mocde
T ranflatus,
on
T ranflatare ,
T ranfporcer ;
&
d'au–
cres de
Foras larnm,
Porté dehon.
FRELORE' '
E' s.
adj. Vieux mot. Garé.
FRELUCHE.
f.
f.
Man.ere de petics fi ls qui vokmen
l'air pendam les jours les plus drauds.