FO R
violenc. 0n die aulli
F orcer de voiles,
pour dire, Fai–
re force de voiles.
F0RC 0fER. v. n. Exercer
fa
force, s'efForcer. 0n
a
dir'aulli.Forche
rour, Force.
.
.
f0RER. v. a. Terrne de Serrurene. Percer , faire
un crou qui qudquefois ne perce _pas de pare en
p1rr.
Forer
une
clej:
I l
vient du Laun
Forare,
Per–
cer. 0n a die auffi amrefots
F
orer,
pour , Ravager ,
&
on difoit
Alter forer ,
pou_r dire , ".'-ller
~
la perite
guerre. En ce dernier íens,
1I
p01wo1c vemr de
Frt–
rari,
Dérober.
F0REST.
[.
m.
Grande étendue
de
pays couv ert
~e
bois de haute fuftaye.
Ac
AD.
FR, Ce_ moc
fi&m~01c
amrefois aulli bien les eaux que les bo1s, d ou viene
qu'il y a de ~ieux riere~ qui porcene
ConceJfon
de
Fo–
rets,
ce
qut
voulo1c d1re, la perm1/lion d abame du
bois
&
de pecher. Cela
dl:
cauíe qu'on n'a fm
qu'une [~ule Juriídiél:ion, des Eaux
&
Forers. D;1
Cange die qn'on a appelle
Forefle, fore~1a
ou
F orct
d'eau ,
Un Vivier ou l'on garde du poiílon.
F0RESTIER.
f.
m. Certain 0ffic1er qui écoit 1utre–
fois dans les Forets.
Fortftier,
efe au!Ti une qna–
licé que les Frarn;ois, apres avoir íub.jug:1é les Gau–
lois , donneren e avec une pame de la
1-
landre anx
Rlns braves Capicaines q ni avoienc aiclé
.ª
la réduire' '
.aquelque force de Gon ver~~-men,c. Le eme
d~~
S
e1-
gneur F oreftier
fue coníerve ¡uíqu au regne dfl:'J;::har–
lemagne ,
&
[elon d'aucres juiqu'a celui
de
Char–
les le Chauve ,
&
la Flandre ayanc écé érigée en
Corneé en ce cems-la, ce cicre de Foreíl:ier
fue
chan–
gé en cc:lui de Comte. 0n appelle en Allema~ne
Vi/les Foreflie~es
,
quacre Villes de !'Empire qui
fonc
dans la Foret Noire. Ce fone, Rmfeld
Íur
le Rhm ,
Valdíuíl:, Sekinghen,
&
Lauffembourg, entre Con[- _
canee
&
Bale.
F0RET.
[.
m. Poin<;on d'acier qui [ere
a
percer
&
a
forer les pieces de fer.
11
y en a de qnarrés ponr
dreífe.r les crous des clefs
&
d'aucres avec quoi on
perce le bois.
F0RFAIRE. v. a. T enue de Praeique. 0n die
For–
f aire le douaire, corps
&
avoir, ou autre chofe,
pour
dire, Les perdre par quelque crime que l'on a com–
mis.
O
n crouve aulli dans les CoCmuues ,
F orfaire
t'amende,
pour dire, Encourir l'amende.
Forfairefon
.fief
,
fe die quand le fief combe:: en commiíe. M,
Ménage le fait venir de
Foris facere.
F0RGE.
[.
m. Grand bacimenccon/iíl:anc enmoulins ,
e
I'
'
d" l
,
'
rourneaux, angars, que on a coumme
e
ever pres
d'nne
forec
ou d'une riviere, pour y fondre
&
fa–
b riquer le fer.
Forge
eíl: aulli chés les Serruriers,
&
aucres qui travaillenr avec le feu, le petic fourneau
0t1 ils fonc chauffer leur fer pour le meme en ceuvre.
11
íe die t:ncore du lieu , ou ces memes 0uvriers for–
genc le fer. 0n die auffi,
Forge d'Orjlvre, Forge
deFondeur.
.
'
f 0RGER. v. n. Tenue de Manége. 0ndicd'un che–
val, qu'Il
Jorge,
pour dirc::, qu'll avance crop les piés
de derriere, ce qui eíl: caufe qu'1l porte leur pmce
comre l'éponge des fers des piés de devane. Cela
viene de ce qu'il a les reins foibles,
ou.dece qu'on
le laiífe crop aller fur les épaules.
f0RGIERRE.
[.
m. Vieux mor. Forgeron. 0n a die
de meme,
lngenierre
&
Recetierre,
pour Ingenieur
&
Receleur.
f0RHUER. v. n. Tenue de Chaífe. 0n -dit
Forhuer
du cor, du carnet, du huchet, de la bouche,pour
dire,
'Appelle.r les chiens
a
la chaífe , leur donner quel–
q ue fignal.
F0RHU S.
[.
m.. Il
fe
die , non Íenlemene du cri ou
du Íon dn cor qu'on fait pour l'appd des chiens,
mais enc(l)re du lieu ou l'on faic ce cri.
Forhus
,
lignifie aulli une parcie de la proie
&
des
PO R
..
imeflins du cerf qu'on d~nne :mx chiens au bouc
d'une fourche émouflee.
F0RJETTER. Sn FoRJETTER . v. n. Terme d'Archi–
ceél:ure. 0n die qu'Vn
bdr,m ent fe Fo rjette,
pour
dire, qu' Il fe jecce en dchors, en
foill.ic:, hors l'ali–
g11emenc.
F0RJURER. v. a. Vieux rermedeCoucume. Délaif.
fer
&
abandonner le pays. 0n a dieauili
F orjurer
fon heritage,
peur dire , Le vendre , l'aliener.
Forjurer les co1,pab!es , abjurer les coHpables,
ne
les pas reéonnohre,
la Loi Salique
a
ppelle cela
fe
de
parentela
tollere.
G.!! and un meurcrc: écoit commis ,
cous les parens
i:lu
meurcri jnfqu'au qu:uriéme degré
fors les Forjureurs encroienc en guerre privée concre
le Meumier
&
fes
parens au meme degré qui ne l'a–
voienc poinc forjuré.
FbRLANCER. v. a. Terme de Cha!Ie. Faire forcir
une bece de fon g1ce.
F0RL0NGER. v. n. TermedeChaffe. Ilfe dicd'un
Cerf qui s'éloigne forc des chiens.0n dit auffi,qu'V11
c_hien cha/fe le F orlonge
,
qu'
ll va de
Forlor.gc,pour
dire, qu'Il chaífe de loin , qu'il íenc de loin.
F0RMARIAGE.
í.
111.
Vienx tenue d.e J uriípruden–
ce coummiere.
11
fe die d'un mariage comraéré con–
rre la loi
&
la coucume , ou concre le droir des
Seigneurs.
FORME.[. f.
Fi_'l,Hreexrerieured'tm corps.A cAD.
FR.
Les Chapeliers appellenc
Fo1-me,
un morceau de
bois afies mailif, done ils fe [ervem pour enformer
leurs chapeanx.
11
eíl: gros comme la rece de l'hom–
me, rond par les cocés , un peu plac par le deífus,
&
Cout-a- fait plac par le deflous. Les Cordonniers
&
les Bonneriers ont auíli chacun leur Forme. Celle
des premiers,eíl:
un
morceau de bois quiefl fait com–
me le pié,
&
celle des aucres eíl: un pecit ais de la
gra-ndenr de la jambe, qu'ils rneccenc dans le bas
punr l'enfo rmer.
F arme.
Terme de Marine.Eípace ou réduic creufé
dans la ccrre Íur le bord de l'eau, oú l'on faic des
Vaiffeanx
&
m1
l'on mee cenx qu'on veuc radouber.
JI
eíl: clos de mur;iille , afin gue lamer n'y pui/Ie en–
trer juíqu'a ce qu'on aic
faic
les reuvres vives, ou
achevé le radoub.
Forme.
Tenue dt: Lucier. Modelle de Lurh ou de
Guirarre.'
'
F orm e.
Terme de Paveur. Ecendue de fable
de
~ercaine épaifleur, qn'on mee avanc que de pofer le
pavé des rues ou des pones de pierre.
F
arme de vitre.
Garniture d'tm grand vitrail d'E•
gli[e, compofée de plufieurs panneaux de differenrcs
gra11deurs. 0n les [celle
e.n
plaere dans les croililions
de pierre des Egli[es Gochiques ,
&
dans les Egliíes
nouvelles, ils fone recenus avec des clavetees dans
les chaffis de fer d es vicrnux.
F arme.
Terme de Chaífe. G1ce d'un Liévre, qui
eíl: ordinairemenc entre deux fillons. Lieu ou il
efl:
couché
&
immobile auíli bien le jour que la nuic.
Forme.
Terme de Manége. Eípece de calus qui.
viene au paíl:uron d'un che
val,
&
done il
efl:
forc fou–
venc eíl:ropié.
FORMENT. adv. Vieux mor. Grandcmenc comme
qui dii:oic, Forcemenc par abbreviarion.
Et
me
dormo)'e mou lt Fw:ment.
F0RMERETS. f. rn. P· 0n appelle ainfi en termes
d'Architeélure, les ares qui formenc les cocés des
voures faices en croix d'ogines, ou d'une aucre for–
ce,
&
qui prenanc d'une des branches de l'ogÍ.!11;:, [e
vonc joindre
a
l'aucre. 0n dir aulli
Fermerets.
F O R M E Z. 0n appelle ainfi en termes de Fau–
connerie les Femelles des oiíeaux de proie , qni
parce qu'elles Íonc plus grandes , plus fo rres
&
plus hardie¡ que les males, qu'on a ppeHe
T jerce-
le'ts