Previous Page  484 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 484 / 702 Next Page
Page Background

FO E

FOI

le teros de l'irúpiration pouílam le diaphragme en

bas

&

retiranr les mufcles de !'abdomen

&

la ma–

trice , po!ffe dehors le Fa:tus. C'ell: ce qui a coll–

mme d'arriver neuf mois aprcs la concepn~n ,

&

raremenc au feptiéme,

{i

ce n'ell: un pre1mer ac–

couchemem. D'ordinaire l'enfant qui viem

a

fepc

rnois , a quelque marque d'imperf~éhon aux oreil–

les

a

la bouche , ou aux do1gcs, a caufe que ces

parties fonc achevées les dernieres; Il arrive pour–

ranc quelquefois que le fa:cus ecanc _fo1ble o.u

la mere agéc , l'accouchem~n,c ne fe ~a1c q~'apr~s

dix mois.

II

fe

fa1t

auJTi plutot ,

&

meme a huir.

Eccmuller die qu'il n'ell: pas•vrai que les enfans nés

a

huir mois ne-vivenc poinc. Parmi plulieurs rai–

fons que rapp_orcenc le_s Auteurs '. (ur ce qui obl(ge

le Fa:tus

a

fa1re les efforts neceíia1res pour fornr,

h'plus probable

eít

cel)e de ceu-x qui difem qu:il

tache

a

forrir par le défaut de refpiracion

,,a

caufe

qu'écam plongé dans les eaux , il ne Í<¡auroit ref–

¡,irer, ce qui fait que le fang s'arrete en quelqne

fac;on fans circu!er dans la poitrine ,

&

cela caufe

de l'oppre!Iion au Fa:tus , qui ne forr pas plucot

<Ju'il refpire. 11

y

a des obfervation.s qui ponem

qu'on a enrendu pleurer,

&

meme parler des enfans

dans le vemre de la mere, mais cela relfent

la

Fa–

ble. Le Fa:cus ne refpirant poim , les poumons ne

fe di!atent pas ;

&

comme le fang dans la circula–

tion ordinaire ne peuc paffer du vemricule droit

au cceur dans le gauche , fans que les poumons

foienr onvens , e.e qui fait-que le fang ne c.ircnle

poim dans le Fa:ms en meme _tems par les deux

vencricu!es, mais fenlement par l'un des deux .,Pour

cela il

y

a des anaíl:omofes íingulieres aux vaiíieaux

d'aurour du ca:úr,

&

ces anaíl:omofes fonr ouver–

res dans le Fa:cus ,

&

refermées dans les adulces.

D 'aborcl que le Fa:cus voit le jour

&

commence

a

refpirer, le fang fe jetce dans les ponmons pour cir–

culer ,

&

les anaíl:omofes fe bouchent. Il s'cnfuit de

la

que íi on mee dans ele l'eau !es poumons d'un

Fa:ms more , ils ne 1;nanquenc poim d'aJler au fond,

&

que ceux d'un enfamqui a ve¡;a nagenr

,a

caufe

q~1e l'air re~u dans la refpiration les a rarefiés. On

fe

ferc de certe preuve pour conno

!Í:r.e, íi l

e· Fre–

rns ell: venu more , ou s'if a été mé depu.is

fa

naiL

fance.

FOEUX.

f.

m. Vieux mot. Fau, Arbi:e que l'on ap–

pelle en Latín

Fagus.

FOF

[OFE. [.

i:n•

Animal qui

fe

trouve dans la Chine ,

&

que les Habitans clu Royaume ele Gannan onrnom–

mé ainíi. II a prefque la forme humainli! , les bras

forc longs

&

le corps noir

&

velu. Il marche avec

beaucoup, de legereté

&

de viceífe,

&

devore les

hommes tone en riam.

-

F O, 1

·FOI

.

.

FOL

FOILLU. adj. Vieux mor. Touffu , plein de feuil–

les.

FOISSELLE.

f.

f. Vieux mor. Iníl:rumenr fur le:¡uel

on fair le fromage, qu'on a au!Ii aprellé

Fa;¡..

fetle.

Li faut

a

g rands gors la cerveile

,'

Si comme fait

Je

la foi./felle,

Le

lait quand on fait le fromage.

FOIT.

f.

m. Tern,e de Marine qu n'ell: en ufage qu'en

cene phrafe ,

Fojt de mát,

pour dire, Une gran–

de longueur de mar.

FOL

FOLIE.[.

f.

Demence, alienation d'efprit.

ACAJ:?, FR,

Lorfque la raifon ell: abolie , éela

fe

nomme

Fo–

lie

ou

Demence

,

&

quand elle ell: feulemenc clÍmi–

nuée, cecee climinmion s'appdle

Pefanteur d'efprit,

ou

Stupidité.

On a obfervé que la raifon n'ell: ja–

mais ni abo!ie ni diminuée que

la

memoire ne le

foit en meme cems ou auparavant. Ainli les vieil–

lards ne fom radoteux q_ue parce que la memoire

leu

7

manque,

&

une pedonne qui n'a point ele me:–

mo1re clemeure coí'ijours en enfance, parce qu'elle

n~ peut rien apprendre. Lc:s plus fa ges

a

qui une

rnalaclie ou quelque caufe excerne a faic perclre

la.

memoire, cleviennem fous. S'ils recouvrenr la

me–

moire, ils recouvrenc en meme cems tour leur ef–

pric. Il eíl: impoffible ele decen:niner une e.míe pro–

chaine generale de la climinmion•ou ele l'abolition

de la memoire, non feulemenc parce g11'on ne Í<;air

pas demonll:racivernenc la maniere donr les aél:es

de memoire íe fom , mais encove

a

caufe du no1ñ–

bre infini des caufes éloignées qui la blefienr on qui

l'aboliíiem. 1-lorll:ius rapporce que quelques - uns

apres des .jeunes exrraordinaires fonc devenus fous

16rfqu'ils onr commencé

a

manger,

&

qu'il a

une abolition totale de la memoire

&

de la raifon

par

un

conp de pill:o!er

a

l'occipur. On rnpporre

au!Ii l'exemple d'un homme ele quarame ans qui

écoit clevenu fou. On ouvrit fon crane apres

fa

more,

&

on ttouva fon cerveau fec

&

clur ,

&

me–

me friable en la (uperficie, avec un jaune de ~_itron

, de l'épaiffeur d:'un doigr dans tome fa cirnonferen–

ce.

ll

écoic un peu plus mol _vers les vencricules

&

fa

bafe. Les ph1l_rre: ou ponon~ amoureuf~s engen–

drem pour l'ord1mure de frequemes mames&. des

penes de memoire. Un jeune homme de quarorz~

ans, felon ce qu'écrir Henri de Heer, d'un efpric

li

procligieux, qu'il diél:oit quacre fones de clifferens

vers

a

quarre ele fes compa.gnons ,

&

en écrivoic

lui-meme en m~me cems fur une cinquiéme ma–

riere differeme , comba dans une li grande íl:upidi–

tc:

apres avoir pris un philtre , .qu'il ~ub!ia jufq_u'a

fon propre nom.

Il

y a des po1fons d une cercame

nacure qui fonr aul1i perclre la memoire de tomes

c;hofes. Les évacuarions ordinaires du fai:ig fuppri.

mées écouffem pareil.lemenc la memoire. On rrouve

dans

1

les Auceurs l'exemple cl'une Folie furvenue

a

une fuppreffion d'hemorroºides. Cerre Folie fm gue–

rie par une longue hemorragie fponranée qui

fe

fic

emte les cuiffes par un pore infeníible. Salmuch a ,

obferv' une pene de memoire joime

a

une affec-

FOIBLAGE. f. m. Tenne de Monnoye. Permiffion

que le Roí accorde aux Mairres de fes Monnoyes

de pouvoir tenir le marc d'efpeces plus foible d'u–

ne cerraine quanrité de grains que le poids jull:e.

Il ,y

a deux forres ele Foiblage, dom !'un ell: dans

tion melancolique par la foppreffion des lochies d'u–

ne accouchée. Plulieurs malacles fonr clemenrés fa ns

memoire apres un<'¡ fievre aigue. Tomes ces caufes

le remede qnand les Ma1rres n'excedem pas le reme-

ele permis, qui eíl: de cleux felins par rnarc valanc

quacorze grains deux cinquiémes de grains au x ef–

peces cl'or;

&

d'une piece ele cinq fols lix deniers

pefanr un peu plus de quarame-treis grains,

a

cel–

les cl'argenr.

éloignées étant connues

&

examinées , cloivenc fer–

vir clans la prarique pour'la varieté ele la cure.

FOUER. v. a. Vieux mor. Pafler le rems en faifanr

le fon. On adir au!Ii

Folle,. M ,ús de f oller, chl!n•

u,·

,

railler

,

e'c/1 peu de fai t.

,

F O I E' E.

[.

f. Vieux mor. Fois.•

Rar trois

f.oi

fes.

li

crú1t.

FO

LI

OT .

f.

m. Panie des refforrs cl'une ferrare.