FLE
ne oh le fublime, ou feul ou avec
le
[el
arh1011i e
da~s une cucurbice avec pluíieurs alembics placés
les w1s fur les aucres en maniere d'aludels, ou avec
une retone a lo9g col. On doic prendre ~arde a
bien ménager le feu, les Fleurs ne pouvant erre fu–
blimées s'il
eft
crop foible, & la malfe fe fondanc
fans donner des Fleurs s'il
e/l:
trop forr. Le meilleur
efl:
de prendre une cucurbire
a
long col, & d'y met–
er
e l'amin~oine pu~verifé avec le mple de Cable.Les
Fhmrs qui fe [ubluneronc p~r ce moyen '. f~ront de
differenres couleurs , f<¡_avo1r celles qm s attach~–
:ronr au hauc de l'alemb1c, blanches; celles du m1-
lieu jaunes,
&
celles d'en bas rouges.
Les
premieres
fonc forc malignes, & les dernieres étanc les plus
fixes, font les meilleures. T ou tes ces Fleurs fonc les
•
paráes volati!es de l'ancimoine, de force qu'il n'e/l:
pas für de s'en fervir_, fur-touc des blanches ,' _a
moins qu'on n'emplo1e des ac1des pour les corn–
ger. Les rouges fublimé~s avec le fe! armenia~ fo_nc
admirables dans la cakex1e & dans les amres 1nd1f–
pofirions de cette namre.
Fleurs,
fe dir en Architeél:ure des ornemens qni
imicenc les Reurs naturelles; & l'on appe!le
Fleu?
de Chapiteau,un
ornemenc de Scnlpture en fa<¡on de
rofe, qui e/l: au milieu de l'abaque du chapireau Co–
rinthien. Ce meme ornement eíl: en mar.iere de fleu-
ron dans le Compofice.
·
Fleur
de
la Paffeon.
Fleur qui reprefente lesinf–
trnmens de la Pa[ion.
Les Taneurs appellent
Fleur d~ cuir,
le c8té du
cnir ou eíl: le poi!.
·
On appelle
~n
termes de Manége ,
Chev al poi!
fleta de peche1·,ou cheval poi! de mille f/eurs,U
n
che–
val qui a le poi! blanc varié par
tont
le corps , de
poi! alezan & de bai. C'eíl: la meme chofe que
Che–
v al aubere.
On eíl:ime peu ces forces de chevaux a
.caufe qu'ils font fon fujers a perdre la vue, & que
d'aillenrs ils n'ont prefqne point de fenfibiliré
a
la
bouche ni aux flanes.
·
On appelle en termes de Marine,
Fleurs d'un
Vaiffeau,
les parries du Vaifieau qui fónr faires par
les extremirés ou par les empamres des varangues
avec les membres courbes qui fe merrenr au fond,
& qu'on appelle
Genoux.
FLEURE',
E'E.
adj. Tenne de nlafon.
Il
fe c\ir des
bandes , bordures , orles • rrécheurs ,
&
aurres
pieces qui onr les bords en fa~on de fleurs.
D 'or au
chevron de gueules , au double trécheur jleuré.
On
die au[i
Fleuri
,
mais c'e/l: feulemenr des Rofiers,
& amres plantes chargées de fleurs.
D 'argent
a,e
R ojier de jinople
,
fleuri
&
boutonné de gueulcs.
On
die encere
,flcureté, Fleuronné,
&
fleurdelifé ,
ce qui
vem dire , Bordé ou terminé en fleur, comme une
croix , un bacon.
FLEURET. f. m.
Brette, é'ptefanspoíntef!;-fanstran–
chant, au bout de lac¡uelle il
y
a un bouton
&
dont on
fe
fert pour apprendre afaire des armes.
AcAD. FR.
On appelle au[i
Fleuret
en termes de Danfe,un pas
de bourrée, qui eíl: une daníe fon gaye. Cepas eíl:
compofé de rrois pas joints enfemble , mais il
n'y
a
q11'un mouvemenr.
Fle11ret,
fe die encere du coron de la foye , qni ell!
l'envelope de la vraie foye, & fignifie au[i dit
fil
fair de la bonrre de foye qu'on mele en beaucoup
d'érofes , avec de la fo ye on de la l.>.ine. Il
y
a
anm du ruban fair du meme
fil,
que l'on appelle
Fl-euret.
FLEURISTE.
f.
m. Celui qui eíl: curienx de fleurs,qui
en conno1t les proprietés,& qui f~air la 'tnaniere donr
il les fam cnltiver.
FLEURON. f.
111.
Feuille ou Flenr imaginaire , done
on fa ir des ornemens d'Architeél:ure, fans qu'il
y
air
FLI
FLO
rien d'imité des fleurs naturelles.
Flmron.Terme
d'Imprimerie.Ornemenr de fl¡urs
qu'on meta la fin des chapirres d'nn livre, lorfqu'il
reíl:e du blanc dans la page ou ils finiflenr. Les Do~
reurs fur cuir appellenc auffi
Flmron,
de pecirs bou–
quecs qu"ils pouflenr avec des fers fur le dos des
Livres.
F L I
FLIBOT. f. m. Perire fli'.'ice de mer, qui n'e/l: que
de
quarre-vingr ou cent ronneaux. Cette forre de baci–
i¡1enc a pour l'ordinaire le derriere long.
FLIBUSTIER. f. m. Nom que l'on donne aux Cor–
faires ou Avamuriers des Illes de l'Amerique.
Ce
mor vient de!'Anglois,
Flibufter,
Corfaire.
FLIC. f. m. Vieux mor. Fléche. On a die auili
Flir.
FLIN. f. m. Vieux mor. Pi€rre de foudre.
'
FLIPOT.
[.
m. En Menwferie ou Charpente, c'eíl;
Une piece de rapporr pour cacher un défaur.
FLO
FLOCHE.
f.
m. Vieu~ mor. Morceau de haillolW •
chofe velue. On a die dela un
Floc,
pour dire, Une–
houpe.
FLON.
f.
m. Víeux mor. Flnx de venere.
FLORENCE' ,
E'E.
adj. Terme de Bl~fon.
I1
fe
die
de la croix rerminée en fleur de lis dans fes (
1
uarre
extrcmités.
D'argent
a
la croix Flore11c'ée de gueu~
·
fes.
.
·
FLORER. v. a. T enne de Marine. On dit
Florer u1J
Vai.ffeau,
pour dire, Ltú donner le fuif. On
dit
auJii,
Lui donner le Flore.
·
FLORETE',
E'E.
adj. Vienx mor. Peint de fleurs.
FLORIENS. f. m. Heretiques venus des Valentiei1s
dom ils encrerenoienr les pifciples dans l'opinion
- des A:ones. lis difoienr auíli que Dieu avoir fait!e
mal & le peché , & renoient la maniere des Juifs
en la celebrarion de la Paque
&
en leurs aurres cé–
rémonies. On les nomma
Floriens,
de Florinus ou
Florianus Ancien de Rome, qui vivoit fous l'Empe–
renr Commode.
FLORIN.
f.
m. Efpece de monnoye, d'or
&
d'ar·
gene, dom la differénce des Pays regle la valeur.
Les anciens Florins éroient d'or pur, c'eíl:-a-dire-,
d'or de vingt-quarre carats. Ils onr éré appellés
ainfi, oÚ a caufe de la Ville de Florence ,
m\
on les
barrit prernierement , ou parce qu'il
y
avoit une
fleur marquée deffos. l.e Florin d'or valoit amrefois
vingr fols en France, & celui d'argenr douze fols.
II
y
en avoír en Allen~a:gne de n·enre-cinq & de
quarance fols. On appelle
Florins du Rhin
,
ceux
qúi ont éré b-attus de !'autoricé des quarre Elec–
reurs du Rhin, f¡¡avoir l@s Archeveques de Mayen.
ce, de Tréves, & de Cologne, & le Cornee Pala~
rin. Le Florín vam feulemenr íix fols a Genéve. En
1
308. Philippe le Bel
fir
bame une monnoye que
l'on appella
Florin,
a caufe qu'il
y
avoir d'un cé'>té
une croix Renrdelifée. O!!and le Florín e/l:u_ne mon–
noie de compre , il ell: ordinairemenr eíl:imé vingc–
cinq fol s. Les Marchands de Francfort & de Nu–
rernberg riennent leurs livres par Florins, fols & de–
niers .' &
Florín
eíl: en ces lieux-la, ce que
Liv re
eíl:
parm1 nons.
.
FLORiTURE.
f.
f. Vienx mor. Moyen de fleurir.
FLOS SOLIS.
f.
m. Plante que que!ques-uns
font
pafler pourJe
Panacée chironium.
Elle a fes fauilles
'longues prefque comme celles de l'hyfope; produi–
fanr une Renr femblablea celle de la Q üntefeuille,
mais plus grande, & jaune comme or. Elle pou!Te
plníieurs perirs rejetrons minces, & dnrs comrne
bois ,