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FLO

FL

U

bois ,

&

fa

ra_cjne eíl: rouffa,re , aíl:ri.nge nre au goüt ,

&

dme au/Ii com1J1e bois. Matthiole, qui force que

dir Diofroride oue les fouil!es du

P an.:icéc chironium ,

' font fembjable~ -i ~elles de la grnfli:: nia~jola~ne , &

que

ía

racine

¡i

pn goíh forr acre, n_e pem pren5lre

le

F los fo lis

pourJ e.

P

,inacéc ch1ro;ziu11J

,

préte ad que

le

'Flos folis

ell: une efpece de

Con.fo/ida

ma¡or,

a

,cau[e qü'il eíl: propre

a

confo)id er les ulceres &

a

~rancher le fan.g de-s narines. I\ ajofite que pris en

_ breuvage, .il eíl: fiugulier

a

ceux qui crachend e fang,

& que broyé avec fes racines, il eíl: fouv erain aux

flux de fang, en force que par

tollt

ou il s'agit d e ,re–

, jóindre & de confoner , il a la meme proprieré qu~

les autres forres de fymphymm.

FLOT.

[.

m. Le flux de la mer qui vient de l'Ocean. '

On dit,

~art de flot, demi-flot,

&

trois qu4rts de

flot,

pouf dire , Le quarc , -le derni ,

&

les u o1s

guares du montam de la mer.

On

die auffi, qu'/l

J

a

f/ot,

pour faire encendre que lamer commence

a

momer. On di~ encore dans une nav1gan911 le lm1g

des cotes, qu'

.(l

y

a deux flots.contre un Jufant ,

pour

q.1re, qu'Il y

a

deux flux comre un rnflux qm fervem

ou nuifem

:i

la rome qu'on veut faire.

M ettre un

bdtimewt

a-flot,

[e

dit d'un Vaif!ea,u que l'on re-

leve.

J.

Flot,

eíl: auffi un rerrne de Barier ,

t;,C

fignifie _une

·force de houpe de laine qu,'on met

a

la teriere des

mulets.

..

FLOTAISON.

[.

f. La parcie d'nn barimc;m qui eíl:

a

fl eur d'eau .

.FLOTANT,

A.JsT.E.

adj. Termede Blafon.

Il

[edit

des navices & des poiflons

[ur

les eaux.

De gu~u–

le1 aunav,re équipfd'argent, flotant

&

vogu'ant fur

des ondes de m 6me.

FLOTE.

[.

f.

Nombre de Vailfeaux qui vom enfem–

ble, foir pour faire la guerre , foic pour quelc¡u~

aucre entrepnfe. On d1r,

e.A

ller de flotte,

pom dire,

Allerdecompagnie. C'eíl:lameme chofe,

qu'Aller

de conferve.

Flote,

s'eíl: die aurrefois des chevelures ou perru–

ques,

a

bufe qu'elles ondoyenc com111e les flors

de lamer.

FLOU. Vieux mor, dom M. Felib·ien dir qu'on s'eíl:

[ervi aucrefois pour exprirner en termes de Peinm -

re , la rendrefle & la douceur d'un ouvrage.

Il

ajoü–

te que ce mor pene venir du Larú1

Fluidus

,

OLt

du

mor

Flouet,

qui veuc dire, Tendre, moler, délicar.

On , rrouve

Floup

dans Villon , & Borel croic qu'il

fign ifie Flouer.

FLOUETTE.

[.

f. Nom que quelques-uns donnent

for mer

a

une girouerre.

'

FL U

FL

UM.

[.

m.

Vieux mor. Riviere.

011

a die aufG.

Fluin.

Ce mor viem de

Flumen,

Fleuve.

FLUSTE.

[.

f. Iníl:rnmem de M,ufique qu'on ~mbou–

che , & qui eíl: per<~é de quelques rrous, difpo–

[és

ex

pres dans

fa

l.ongueur. On les bouche ~vec les

doigrs felon que l'on veut changer les

rons .

Cec

-iníl:rurnenr qui eíl: fair d€: l;>ouis, d'ébene, d'ivoire,

& de toute force de bois dur , eíl: le plus fimple de

tous ceux qui fom

a

venr. Plufieurs

fo nc

;_,enir ce

mor du Larin

Piflula.

Borel e. erluadé qu'il vienr

de

Flutta,

qui vem dire, une Lamproye, appeil ée

ainfi de ce que

Fluitat inflnvi,s.

Sa raifon eíl:, qu'u–

ne Flíhe eíl: de la longneur d'une Lampro ye , &

a .

plufieurs rrous comme ce poilfon, qui en a le col

garni de pan & d'aurre. Du. Cange prérend que

Flüre vienr de

Flora

,

que les Aureurs de la baife

Latinicé onr die dans le meme fen s.

La

Flúte de

Pfln,

appellée ordinairemer¡.r

Le

jifflet du Chau-

Tom~ I .

·

F

L

U

46

--

.

)

dronnier

; confiíl:e en plufi urs ruyau x q ui fom joihrs

les uns :wec les aurres

&

fa its de cmvre , e fe r

b!anc , cu d'µne aile d'Oye cou pée. Ils fonc fou.

dés enfemble

&

bouchés pa r en bas. La lµm iere

~u'ils

Oilt

par en haut, eft fembJable

a

cel'. e dei

l- Jageolers.

Il

y a encore d eux amres fom;s ge f lu–

re. L'une n'.a que le rrou par ou on l'embouche ,

ourre ce ui . de la lumiere

&

11:

rrou a'ep. l:¡as .

íl

n'y

a que la d1!fereme force du venc qu'on_lui cjonne

qm

leur faíle faire des fon s diffe rens. L'aurre Flí'ue

ne faic pour tout fon que celui de la bou~he oµ de

la langn@, qui parle ou q ui chante en foHfll anc de–

dans. Elle augnrenre feulen1enc

la

force & la refo–

na nce de la v01x pa r le moyen d€:

ía

lonoueur

&

de

f:

. '

"

a cap.1c1re , & par une oeau de cuir minrn & dé-

liée cornme. celle d'un ~ignon , dom on ertvelop–

p~ \e ham, p,tr' une perite bo1re qui

ferc

a

la cou–

vrir._

On

y ajot1te quelquefois cro1s rroqs ; un p2r

dernere, & deux par devane. Cetre Fi.C1re s'ap–

pell e an/Ii,

E nnuque, Fl!Íte

a

l'oignon,

&

f

U;e

,t

trois trous.

Le b.ouc de la Flttte qu'on appelle

Fliite

d'Allemand,

eíl: bouché par un rampon,

&

on ne

l'ernbouche poim. On applique leuiemenc la bou–

che inferieure

a

un rrou qµi en eíl:

a

la diíl:an, e de

fix lignes. Cette Flf1re eíl: longue ~nv iron d 'un

pié ,

&

elle a fix rrous cutre celui par ou on

1

'em–

bouche. On appelle

Flútes douces,

cercaines Flft–

tes d'Angl~cerre qui ont un grand & un perir jeu.

Le peric eíl: •compolé de trois F!ürns,

&

fa

baíle

fert

de deffus au grand jeu qui commence ou fi nit

l'autre. La gr ande Flüre a fepr ou huir piés de haur

depuis la boire jufques

a

la pare.

Flttte,

[e dit au!Ii d'une force de Jeu d'orgue forc

harmgnieux, qui a qnelque chofe de la Flüre.

JI

y

a ·encore une

Flttte pedale

de qnarre piés bou–

chés.

Fl1íte.

Barimenr de charge , qui tlíl:

fon

piar de

varan gue,

&

qui a le derri ére rond. On die de

tout

barimem qui ferc de magafin

Oll

d 'Hopiral

a

une Ar–

mée Navale, ou done on [e

ferr

pour rrapfponer des

Troupes, qu'/l

efl armé en Fl4te

ou

équ!ppé

en

f /1Í–

te,

quoiq.u'il foit

a

cu! qu arré ,

&

qu'on l';tit aurre–

fois

4

rmé eh gnerre.

F!úte.

[.111. Eíl: un iníl:rume-n r de bois creuf,é dans

fa

longueur de deux piés avtlc une goµge, ¡'!oc¡:epré

le ma11che. On en foit anffi de fer. On

-s'en

{ere

pour fonder les ponles de beurre i1Jfqu'.au fonds

pour les gournr. On dit :

J'ai

jitiré

ce beqr,re; il efl

mauvais a11 milietJ.

F

L·U ~ ·

[.

11\. Agicarion n :glée des eaux d11. lamer ,

qui

fair

qu'el!e fe haufle ers fes bords,ous'en reti–

re. On ob[erve a11x corns de France que les ean x

de l

'Oce.an

paroiffenr

a

cenain rems prendre lenr

cours dn Midi au Sepcenrrion. Ce mouv,emenr qu e

l'on appdle

Le flux d~ la mer

,

d;1re envi¡:on

fi x

l,eures, pendanr le[quelles lamer s'enfle peu

a

peu,

& s'éleve conrre l~s cores, enrranc me¡ne dans les

bayes des rivieres done elle force /es eaux de re–

rournet vers leur fource , en fone qu'il

y

en a

q

1;1el –

ques uns ou le Flux remonte plus de quaranre lieuc:,s.

Apres ces fix heures de Flm,, lamer femble demeu–

rer dans un meme écac pendanr un quarr d 'heure.

A

pres quoi elle prcmd fon coui·s du Sepcenrrion ali

Micl i dans l'eípace de fix aun es heures , pendanc

lefquell q fes eaux baiffenr eon rre les coces , & cel –

les des rivieres reprennenr leur penre pour rew t:r~

, ner vers la mer. C'eíl: ce qu'on n0111me

Re/fo:.: .

Il

eíl: foivi d'une efpece

de

repos qui dure un amre

quarr d'heure, & auquelfoccede un nonveau Flux

& reflux. Ainfi lamer hauffe &

ha1 fl.'~rte•:v

fois

e

jour' non pas précifémenr

a

la meme heure

' a

ca u–

[e

que chaq¡ie jou¡: fon

n~.x

retarde de rrois quarts

N

n n