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FLE

chaí'ne avec laquelle ils arpc:nrem !es rerres. Ce~

pi–

guers font fairs en forme de Fléche,

&-Je

paquee

-qu 'ils en portenc s'appellenr

Trouffe.

,

F!éc he.

Terme de Marine. Piece de bois ·qui forr

hors de la proue

&

qui [erra ferrer le bea upré

&

la

íivadiere. On appelle

Fléche de l'éperon ,

la parrie de

l'éperon cornpri[e entre les herpes

&

la fri[e qui

eft l'ornement qui le termine au-deífos de la gorge–

re. On appelle auíli

F!éche,

dans une galere, une

longue piece de bois qui [en a foí'.itenir le rendelec,

&

qui regne au-delfos de la ponppe.

Fléche,

[e

dir encore du plus grand des barons de

l'arbalere qu'on nomme

Baton de Jacob.

On l'ap–

pelle

Fléche d'arba!eftri!le.

C'eft nn bacon qm a

trois piés de longueur.

Il

eíl: équarri

a

quarre

fa–

ces égales ou fonc marqués les degrés de laurnde

pour trouver la han ,em au Solúl

&

aux éroiles.

Fléche

,

eíl: auffi la partic pointu

; d

'une lance. T~a

Ja¡;¡ce

elt

divi{ée en rrois panies; l.es,ailes

&

la po1-

gnée en fonc les deux autres.

Fléche.

Tenue de Géomecrie. La parrie d'un dia–

mem: compri[e entre une carde qui lui eft perpen–

diculaire,

&

l'arc de cene carde. ~ elques Géo –

merres ont auíli appelléfi"éches les

Abfcy1es .

Voyez

ABSCISTE.

M .

Ménage fair venir le mot de'Flé–

che

de l'Allemand

Flits

qui veuc dire la mhne

chofe.

F

LEC H

IS

S

A

B

L E. adj. Vieux mor. Ployabie ,

fouple.

.

FLECHrs·sEUR. adj . Tenne de Medecine. Les Me–

decins appellent

Mufcles fléc nijleurs ,

ccux qui fer–

venr

a

fléchir quelques parries du corps, comme les

mu{cles des genoux, des coudes.

FLEGARD.

[.

m.

Lieu public dans les cournmes du

Boulonnois.

FLEGME.

[.

111.

Humidiré fade

&

iníipide qui forr des

corps narurels par le mayen de la diftillarion. Les

Medecins nommenr auffi

F!egme,

la P1tuire, qui eft

une humeur froide

&

lnunide qui découle du eer–

veau,

&

l'nne des quarre•humeurs qu'pn diftingue

dans le corps de l'homme.

FLEON .

{.

m. Vieux mor. Ruiffeau.

G'

lorieu:c.fleon

,

gloricufa eve

,

~ila'!-'as cec¡u'A dam

&

Eve

Ont par leur peché ordoyé.

On difoir ce mor , comme

fi

011

euc dir

Fleu v o1,,

de

Fluviolus.

.

'

F

LE T.

[.

rn. Perir poiífon de mer qui

elt

auffi plat

qu'une limande. On en voir de grands qai pefenc

jufqu'a So. !ivres.

F

L E T TE.

[.

f.

Perit batean dont on

fe

[en

a

paífer .

une riviere ou

a

faire des voitures de marchandifes

e;1 petire quanriré.

11

y en a quile dérivenr de

Flúte,

Vai/Ieau de mer, donr ils le

font

un diminmif;

&

d'amres dn mot de F/oteorrompu,

F

LE U R.

[.

f.

Ce que t ,1rbre ott l.i plante pouffent,

&

d'o!t vient le fruit

ott

la femence.

ACAD.

FR.

Parmi les fleurs qui fervent

a

garnir les pieces cou–

pées des jardins

&

les p arebandes des parrerres ,

il y en a qu·on ;!ppell e·

H aflives

ou

Printanieres.

Ce font les primeveres , les hyacinrhes , anemones,

rulippes , jonqnilles , narci/Ies

&

aurres qui flen–

riílenr dans le mois d.e Mars

&

les deux foivans.

On appelle les cei!!ers, giroAées, margu erires, lis ,

campanelles , folei!s, pavors

&

p!uli eurs amres,

F leurs d'Et"',

a

caure q u'ils s' ' panouiffenr dans les

rnois de Jnin, Jnillec

&

Aoút;

&

les

Fleun ta,di–

v es

fonr celles des mois de Seprembre

&

d'Oél:o–

bre . comme les rofes

&

c.eillets d'l ncle, les amaran–

tes,.les_p~<IIe-velonrs

&

les foncis. On appelle

F!fJtt<·s

vivaces,

ce!les qui fobíil'l:ent en cerre toure l'année;

Fleurs rob11fles,

celles qui penvenr reíiíter au froid ,

FLE

&

Fleun délicates,celles

qui craignent le froid. Les

Fleun anntte!les

fonc ee!les qn 'il faur planter ou fe–

rner

(

elon l.:s fa1fons.

Dans

la Chy1tue on divi~ ordinairement les

Fleurs en rrois cla/Ies , done la premiere conrient

celles qui n'ont poinr d'odeur, comme le.<fleurs de

nymphée, d'.tncirrhinium , d'ancotie, le cyanus.

L'eau qne l'Ón en tiré eft inucil(}, mais on [e [err

de leur fue épaiffi. Les Fleurs qui n'.onr qu'une odeur

fupe ific1elle

&

qui {e diffipe facilemem, fonc de la

feconde claífe. On mee de ce nombre le mugue t,

- Jes ~ofes, l'hyacinre, le ja{min, la violerre;

&

on

en nre par la d1ftillarion peu ou point d'huile odo–

nferanre'

{i

ce n 'eíl: par !e mayen de l'infoíion ,

c,omme en íl:ranfianr des fleurs eje ja{min avec de

1

hmle de behen qui fe eharge de l'odeur du ja{–

mm:

~-na1s ces hniles fonr plfüoc co{meriqnes q ue

medtcmales. La rroiíiéme cla/Ie renferme les f leurs

odonferanres.

&

aromaciques , donr la verru

di:

· conce1~rrée, comme la !avande , le rhin

&

!e {erpo–

ler. Ces fleurs font nervmes,

&

onr la mcrne verru

que_ les plantes aromat1ques. On en peur tirer de

l'hrnle,

&

avec l'e[prit de vin elles donnenc un veri–

rab le e{prir de vin aromatique.

Les Chymiíl:es appellem auíli

Fleurs ,

les chafes

fub iimées.

II

y en a de blanches, de jaunes

&

de

muges' _{elon le rems qli'on emploie a

la

fublima–

uon , qm eft ou de douze ou de vingr-quacre,

Gll

de

quaranre-íix heures, ou {elon la difooíition des

alembics pofés les uns [ur les aurres; faifant pln–

íieurs érages.Ain(i on appelle

Fleu , s defottft·e,Fleurs

d'antimoine,

les parties I~s plus fobciles du foufre

&

de l'anrinioine, qui s'éram élevées par le feu, s'at–

tachenr au haur de l'alembic. La fob limarion du

~oufre eft limpie ou cornpofée. La íimple eft la meil–

leure de comes. ~elques-uns a¡ofirem du

[el

dé–

cr>:!pÍté , de l'al un brulé, de la rete marre de virriol,

afin d'empecher qne le foufre ne flue au feu

&

qu'il

ne d"onnemoins de f!eurs.

A

l'égard de la rece mor–

re du vicriol , il fom qu'elk {oir bien calc:née , [ans

quoi:les fleurs dn foufre (eroienr corroíi ves

&

char–

gées de l'acide corrofif du vi crio l ;

&

au lieu d'ecre

le baume des poifons, elles 'en feroicnr le poifori.

On fair ·des FleL1rs de foufre compo{ées avec l'alocs ,

la rnyrrhe

&

lt benjoin : mais comme il n'y a qu e

le foufre pulveri{é qui monre ,

&

que le reíl:e [e

brule au fond du vaiffeau, ces F!eurs valenr peu de

cho fe, auíli-bien que les Fleurs de foufre faccari~

nes, dom le fuere fe bríHe

&

les rend de mau vai.

fe

odeur. On fait enco;e des Fleurs de foufre co- _

rnllées. Pour cela

011

broye

d.u

corail

q.ue

l'on mele.

avec le foufre ,

&

on ellipo{e le ronr au feu. O n

précend que l'acide du foufre s'arrachanr au corai! ,

en enleve les parries les plus volatiles,

&

qu'aü1íi

les Fleurs de foufre fom corallées

&

plus efficaces.

Il

s'exhale,

a

la veriré, aifés d'acide dans la fobli-–

marion ·du foufre pour di/Ioudre le corail : mais rien

du corail ne [e [ublimanr, l'operarion efr inurile.

Comme le foufre

efl:

un tres-bon peél:oral , tomes

les cor,ruwions des poumons ' les abft es

&

les ulce–

res fe gueri/Ienr par fa_verm bal[a rn ique , ainíi que

ceux des reins

&

des aurres parries;

&

il n'y a rien

de meilleur pour les ulceres ma'ins , for-rout des

marnmel!es, dans les caren'es, pour corriger l'aci–

diré

&

l"acrimonie de la lymphe,

&

dans la roux

qui en dépend. Les Fleurs d'efoti fre

préparée

s avec

le benjoin

&

la myrrhe, y fonr rre_s- bonn.es , a eau–

[e

que le ben¡oin éga!e ptefque le fo ufre en uonré.

Les Fleurs de foufre fom la bafe de tous les reme–

des contre la peíl:e,

&

_convienn_em aux maladi es

des femmes, pour pouf.ler les mo1s

&

faire forri r,

tanr le fcerus , que l'arrierefaix. ~ anr

a

l'anrimoi-