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462

F LA

1:t

fa ce du ballion oppo[é ; ce qui la fait au/Ti app_el–

ler

Ligne

de

défenfe rafante.

C e point de la cournne

d'oucem: ligne [e tire en eíl: l'angle méme , quand

il n'y a point de fecond fl anc ,

&

en ce cas elle d~1t

écre de íix vinots coi[es,

&

n'efi pomt accompagnee

d'une ligne ficl1ante.

M.

Guillec dit que c'eíl: la bon-

ne confüuél:ion.

.

FLANQUE' ,

E'E:.

adj. T erme de Blafon . Il ~e dir es

paux , atbres

&

de tolltes ,!es figures qm en ont

cj 'aurres

a

leurs cocés.

D 'a,:,ur

a

t rois fleurs de lis

d'or en paljl,wquén en are de cercle d'argcnt.

On appelle , en

termes

d'Archiceél:ure ,

Pilafl:e

Jl.anqué,

celui qúi eíl: _accompa~né de deux dem1-

pilaíl:res avec une mediocre failhe ._

.

.

FLANQYER. v. a. T enne de Fomficanon. D1fpof~r

un baíl:ion ou amres pareils ouvrages

a

fe pouvo1r

défendre aifémenr.

Flanquer,

fignifie au/Ti , en

cermes de guerre, Découvrir

&

faire feu de coté ,

pour batcre

&

pour prendre l'ennemi en Aanc.

FLAREUR. f. f. Vieux mor. Odeur. C'eíl: de-la qu'eíl:

venu

Flairer.

f LASQ!JE. f. m. Petir vailfeau de cuir ou les Chaf–

fenrs meccencde la poudre pour charger leur fuíil.

On die plus ordinairemenr ,

Paire

a

poudre ,

pour

la cha/le,

&

F ourniment

pour l'armée.

On appelle au/Ti

Flafques ,

les deux groífes pie–

ces de charpe.nce qui compofenr les deux cocés d'un

affü.c de canon ,

&

qui fo nc entrecenues )'une av ec

l'amre de dill:ance en di{h nce par des encre coifes.

Elles font loi:gues de quatorze piés,

&

onc un pié

huir pouces de largeur.

FL l\oi'RIR.

v. a. Vieux mor. Marquer d'un fer chaud.

On a dit au/Ti

Flatir

&

Fleut ricr. M ai?lt en fmt

hors Jl.ati.

On marquoic aucrefo isles criminels d'une

leme au frene avec un fer chaud,

&

cela s'appd–

loic

Flatrcr.

Ailjourd'hui on die

F létrir ,

lorfqu'on

les marqt1e d'une lleur de lis fu r le dos. Le mor de

Flatrer

n'eíl: demeuré en ufage que pour les chiens ,

foic qu'o1;1 leur applique un fer chaud, qu'on appelle

la Clef defaintHubert,

au rnilieudu fronr quand

ils ont .écé rnordus d'un chien enragé , dans la pen–

fée que cela doit les garantir de la rage. On leur

bruie une veine ou arcere.

FLATRURE. f. f. Tenue de Cha/fe:. Lieu ou s'arre–

cene le Lievre

&

le Loup ,

&

ou ils fe meccenc

fur le venere lorfque les chiens-conrans les pour–

fuivene.

FLATTIR. v. a. Terme de Monnoie. Battre une piece

de monnoie [ur le ras, fu r l'enclume, avec le mar–

ceau appellé

Flattoir

,

afin de lui faire prendre le

volume

&

l'épaiffeu~ qu'elle doir avoir. C'ecoir la

cinquiéme fa~on que l'on donnoit aux monnoies,

loríque les efpeces écoienr fab riquées au marcean ,

&

quand les quarreaux avoient écé flacris , an les

nommoit

Flans.

Cene ancienne maniere de les

fa–

briquer ayanr été en ufage ju[qu'en

Í

553. Henri

II.

ordonna la fabricarion au mo~lin, qur·n'ayant duré

que deux ans , fut récablie en

16

3

9.

par Louis XIII.

pour empecher que les efpeces ne fuílenr roonées

Oll

alterées. L'Edic en fut confirmé par un~ Dé–

claracion donnée en

1640 .

&

ui:i

amre Edir de

1645 .

fupprima enrieremenc l'ancienne m-1niere

de fabriquer au marceau : de forre que l'on ne

fa–

brique plus auoone rnol)-,noie que par la voie du

moulin.

FLA-r:To IR.

f.

m. Gros marceau pefanr fepr ou huir

livres done les Monnoyeurs fe fe rvenc. ll eíl: fa ic

en maniere de come de bceuf , large par le bas du

coté qu'on frapp_e ,

&

p~inm de l'amre. On appel–

le auiTi

Flattoír

,

un pem marceau dom fe fervenr

ceux qui travaillent au métal ,

&

particulierem~ne

l_es Graveurs. Ils fo nt plus petics ou plus gra~ds,

F LE

felon la qualité de l'ouvr,age.

FLAVELAGE.

(.

m. Vieux mor. Fables, fornenes.

F. LA V E L E S.

[.

m. Nom qu'on a donné autre–

fois

a

cercains Oi[eaux que les Latins appellenc

R ubecul.t.

FLE

FLEAU,

[.

m.

I nfirumel1't

compo.fé

de deu.'I: bítons

attach és

!'un

a

l',1utre avec des courroies

,

pour

battre le blé.

Ae

AD.

FR.

II eíl: compofé d'un rnan–

che de quacre piés

&

d'un barcanr ou verge place

ou ronde felon les lieux :ils fonr alfemb lés avec des

nerfs de bceufs

&

des -peaux d'Anguille. On ap–

pelle au/Ti

Fleau

,

une grande barre de bois ou de

fer qui fe conrn'e par le mayen d'un boulon de fer

au milieu ,

&

qui donnanc fu r les deu x banans ou

venrauic d'tme porte c ochere , ferc

a

la cenir fe rmée

furemenr_

avec une ferrure quarrée

&

un verrouil,

ou bien avec un nioraillon par le bas.

Fleau ,

eíl: aulii un marcean de fer poli qui a une

aiguille au milieu

&

deux•crous

a

cl1aque bour ,

&

qui [ere

a

foulever les ba{lins des balances ou du

rrébuchet, lorfque l'on

y

pefe quelque chofe.

Fleaux,

fe die encare de certaios pecics crochecs

fur lc:fquels les Vicriers porcene les panneaux de ver–

re aux lieux ou ils doivenc les placer.

FLEBE. adj. Vieµ x mor. Foible.

F LECHE.

f.

f. Trair d'arc. On fe ferc du mor de

Fléche

pour fignifier pluíieurs forces de gro!fes pic;–

ces de bois 4ui ferven t dans les machines.C'eíl: dans

une grue

le

principal arbre qui eíl: po[é

a

plomb,

&

.fur lequel la grne rourne.

On appelle

Fléche de pont_/cvi.r,

Les pieces de

bois aíiemblées dans la bncule, aufquelles fonc ac–

rachées par les deux boucs de devane les chames de

fer qui fervem

a

lever le pone.

Fléche,

fe dir auili de la piece de bois qui foC1tienr

la

pocence d'un minar. Il faut qu'elle foic concreri–

vée par de/fous fur une pl atine de fer de tole.

OEelqnes-uns a.ppellenc

Fléche d'arbre

ou

depla11~

te,

la rige , le cronc de l'arbre.

Fléche.

Terme d'Arcillerie. Machine compofée de

.pluíieurs planches , que des anneaux

&

des bar–

reaux lienc enfemble. Elle a vingr-q uiltre

a

creme

piés

de longueur,

&

eíl: fupporrée par deux: roues

mifes au milieu, done la hauceur eíl: d'un peu plus

de trois piés

&

la largeur de deux pouces. Elle fo r–

me une poince d'un coté large d'un pié gamie

d'un fer poinm,

&

de l'aucre elle garde une lar–

geur de quarre

a

cinq piés , propre

,a

pouvoir paf–

fer qeíiu s libremenr. La Fléche étanr pou!fée avec

. force concre un pont-levis qu'on aura levé ,

fa

poince qui entre dans les planches qui le compo–

fenc, la foutienc de ce coté '

&

les roues de l'amre

for le terrain ' s'il y en a ' ou for le pone au-deíTus

duque! on l'a trafoée. Cela écan'c faic, pour mieux

s'aíIÚrer de la poinre

a

l'excremiré de laquelle il ·

fauc aller m~ttre le perard , on pofe des contre -·

poids fur la largeur de l'aucre excremicé , a/in que

[i

"la

poinre v~noir

~

manquer, elle ne balan~ac pas

en avant pour la1ífer romber le perard

&

)'Arcifi–

cier dans le foffé. Apres cela on applique ce petard

conrre le ponr-levis

a

l'excremiré de la fl éche,

&

on y mer le feu , ou par une fu [ée, ou par une

cra111ée de poudre qu'on fair rout le long de lama–

chine.

On appelle

Fléche de clocher,

les Chapiteau de la

cage d'un cl ocher qui_a peu de phn

&

beaucoup de

hameur ,

&

qm rermme en pomte.

Les Arpenteurs nommenr

Fléche,les

piquecs q 'i ls

fichenr en terre rouces les fois qu'ils cranfporrenc Ja