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F LA
1:t
fa ce du ballion oppo[é ; ce qui la fait au/Ti app_el–
ler
Ligne
de
défenfe rafante.
C e point de la cournne
d'oucem: ligne [e tire en eíl: l'angle méme , quand
il n'y a point de fecond fl anc ,
&
en ce cas elle d~1t
écre de íix vinots coi[es,
&
n'efi pomt accompagnee
d'une ligne ficl1ante.
M.
Guillec dit que c'eíl: la bon-
ne confüuél:ion.
.
FLANQUE' ,
E'E:.
adj. T erme de Blafon . Il ~e dir es
paux , atbres
&
de tolltes ,!es figures qm en ont
cj 'aurres
a
leurs cocés.
D 'a,:,ur
a
t rois fleurs de lis
d'or en paljl,wquén en are de cercle d'argcnt.
On appelle , en
termes
d'Archiceél:ure ,
Pilafl:e
Jl.anqué,
celui qúi eíl: _accompa~né de deux dem1-
pilaíl:res avec une mediocre failhe ._
.
.
FLANQYER. v. a. T enne de Fomficanon. D1fpof~r
un baíl:ion ou amres pareils ouvrages
a
fe pouvo1r
défendre aifémenr.
Flanquer,
fignifie au/Ti , en
cermes de guerre, Découvrir
&
faire feu de coté ,
pour batcre
&
pour prendre l'ennemi en Aanc.
FLAREUR. f. f. Vieux mor. Odeur. C'eíl: de-la qu'eíl:
venu
Flairer.
f LASQ!JE. f. m. Petir vailfeau de cuir ou les Chaf–
fenrs meccencde la poudre pour charger leur fuíil.
On die plus ordinairemenr ,
Paire
a
poudre ,
pour
la cha/le,
&
F ourniment
pour l'armée.
On appelle au/Ti
Flafques ,
les deux groífes pie–
ces de charpe.nce qui compofenr les deux cocés d'un
affü.c de canon ,
&
qui fo nc entrecenues )'une av ec
l'amre de dill:ance en di{h nce par des encre coifes.
Elles font loi:gues de quatorze piés,
&
onc un pié
huir pouces de largeur.
FL l\oi'RIR.
v. a. Vieux mor. Marquer d'un fer chaud.
On a dit au/Ti
Flatir
&
Fleut ricr. M ai?lt en fmt
hors Jl.ati.
On marquoic aucrefo isles criminels d'une
leme au frene avec un fer chaud,
&
cela s'appd–
loic
Flatrcr.
Ailjourd'hui on die
F létrir ,
lorfqu'on
les marqt1e d'une lleur de lis fu r le dos. Le mor de
Flatrer
n'eíl: demeuré en ufage que pour les chiens ,
foic qu'o1;1 leur applique un fer chaud, qu'on appelle
la Clef defaintHubert,
au rnilieudu fronr quand
ils ont .écé rnordus d'un chien enragé , dans la pen–
fée que cela doit les garantir de la rage. On leur
bruie une veine ou arcere.
FLATRURE. f. f. Tenue de Cha/fe:. Lieu ou s'arre–
cene le Lievre
&
le Loup ,
&
ou ils fe meccenc
fur le venere lorfque les chiens-conrans les pour–
fuivene.
FLATTIR. v. a. Terme de Monnoie. Battre une piece
de monnoie [ur le ras, fu r l'enclume, avec le mar–
ceau appellé
Flattoir
,
afin de lui faire prendre le
volume
&
l'épaiffeu~ qu'elle doir avoir. C'ecoir la
cinquiéme fa~on que l'on donnoit aux monnoies,
loríque les efpeces écoienr fab riquées au marcean ,
&
quand les quarreaux avoient écé flacris , an les
nommoit
Flans.
Cene ancienne maniere de les
fa–
briquer ayanr été en ufage ju[qu'en
Í
553. Henri
II.
ordonna la fabricarion au mo~lin, qur·n'ayant duré
que deux ans , fut récablie en
16
3
9.
par Louis XIII.
pour empecher que les efpeces ne fuílenr roonées
Oll
alterées. L'Edic en fut confirmé par un~ Dé–
claracion donnée en
1640 .
&
ui:i
amre Edir de
1645 .
fupprima enrieremenc l'ancienne m-1niere
de fabriquer au marceau : de forre que l'on ne
fa–
brique plus auoone rnol)-,noie que par la voie du
moulin.
FLA-r:To IR.
f.
m. Gros marceau pefanr fepr ou huir
livres done les Monnoyeurs fe fe rvenc. ll eíl: fa ic
en maniere de come de bceuf , large par le bas du
coté qu'on frapp_e ,
&
p~inm de l'amre. On appel–
le auiTi
Flattoír
,
un pem marceau dom fe fervenr
ceux qui travaillent au métal ,
&
particulierem~ne
l_es Graveurs. Ils fo nt plus petics ou plus gra~ds,
F LE
felon la qualité de l'ouvr,age.
FLAVELAGE.
(.
m. Vieux mor. Fables, fornenes.
F. LA V E L E S.
[.
m. Nom qu'on a donné autre–
fois
a
cercains Oi[eaux que les Latins appellenc
R ubecul.t.
FLE
FLEAU,
[.
m.
I nfirumel1't
compo.féde deu.'I: bítons
attach és
!'un
a
l',1utre avec des courroies
,
pour
battre le blé.
Ae
AD.
FR.
II eíl: compofé d'un rnan–
che de quacre piés
&
d'un barcanr ou verge place
ou ronde felon les lieux :ils fonr alfemb lés avec des
nerfs de bceufs
&
des -peaux d'Anguille. On ap–
pelle au/Ti
Fleau
,
une grande barre de bois ou de
fer qui fe conrn'e par le mayen d'un boulon de fer
au milieu ,
&
qui donnanc fu r les deu x banans ou
venrauic d'tme porte c ochere , ferc
a
la cenir fe rmée
furemenr_
avec une ferrure quarrée
&
un verrouil,
ou bien avec un nioraillon par le bas.
Fleau ,
eíl: aulii un marcean de fer poli qui a une
aiguille au milieu
&
deux•crous
a
cl1aque bour ,
&
qui [ere
a
foulever les ba{lins des balances ou du
rrébuchet, lorfque l'on
y
pefe quelque chofe.
Fleaux,
fe die encare de certaios pecics crochecs
fur lc:fquels les Vicriers porcene les panneaux de ver–
re aux lieux ou ils doivenc les placer.
FLEBE. adj. Vieµ x mor. Foible.
F LECHE.
f.
f. Trair d'arc. On fe ferc du mor de
Fléche
pour fignifier pluíieurs forces de gro!fes pic;–
ces de bois 4ui ferven t dans les machines.C'eíl: dans
une grue
le
principal arbre qui eíl: po[é
a
plomb,
&
.fur lequel la grne rourne.
On appelle
Fléche de pont_/cvi.r,
Les pieces de
bois aíiemblées dans la bncule, aufquelles fonc ac–
rachées par les deux boucs de devane les chames de
fer qui fervem
a
lever le pone.
Fléche,
fe dir auili de la piece de bois qui foC1tienr
la
pocence d'un minar. Il faut qu'elle foic concreri–
vée par de/fous fur une pl atine de fer de tole.
OEelqnes-uns a.ppellenc
Fléche d'arbre
ou
depla11~
te,
la rige , le cronc de l'arbre.
Fléche.
Terme d'Arcillerie. Machine compofée de
.pluíieurs planches , que des anneaux
&
des bar–
reaux lienc enfemble. Elle a vingr-q uiltre
a
creme
piés
de longueur,
&
eíl: fupporrée par deux: roues
mifes au milieu, done la hauceur eíl: d'un peu plus
de trois piés
&
la largeur de deux pouces. Elle fo r–
me une poince d'un coté large d'un pié gamie
d'un fer poinm,
&
de l'aucre elle garde une lar–
geur de quarre
a
cinq piés , propre
,a
pouvoir paf–
fer qeíiu s libremenr. La Fléche étanr pou!fée avec
. force concre un pont-levis qu'on aura levé ,
fa
poince qui entre dans les planches qui le compo–
fenc, la foutienc de ce coté '
&
les roues de l'amre
for le terrain ' s'il y en a ' ou for le pone au-deíTus
duque! on l'a trafoée. Cela écan'c faic, pour mieux
s'aíIÚrer de la poinre
a
l'excremiré de laquelle il ·
fauc aller m~ttre le perard , on pofe des contre -·
poids fur la largeur de l'aucre excremicé , a/in que
[i
"la
poinre v~noir
~
manquer, elle ne balan~ac pas
en avant pour la1ífer romber le perard
&
)'Arcifi–
cier dans le foffé. Apres cela on applique ce petard
conrre le ponr-levis
a
l'excremiré de la fl éche,
&
on y mer le feu , ou par une fu [ée, ou par une
cra111ée de poudre qu'on fair rout le long de lama–
chine.
On appelle
Fléche de clocher,
les Chapiteau de la
cage d'un cl ocher qui_a peu de phn
&
beaucoup de
hameur ,
&
qm rermme en pomte.
Les Arpenteurs nommenr
Fléche,les
piquecs q 'i ls
fichenr en terre rouces les fois qu'ils cranfporrenc Ja