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FIL

ab

andonner rout le cable de l'ancrage, & le laiffer

:i.ll

er

a

lamer faure de tems pour lever & biner

l'an

cre. ~elques-uns difenc encore,

Filer

fin·

f es

,meres

,

pour d.ire-, Chafier for fes ancres , mais im–

proprement. Filer

fur

fes ancres ne ligmfie nen au–

tre chofe que filer du cable , 'pour foulager l'ancre

quand le tems efl gros. On die fur mer,

F,le boutine,

ce qui efl une forre de commandemenc que faic ce–

lui qui co1nmande

a

la manreuvre d'un Vaiffeau,

afin qu'on demare ,

·&

qu'on laiffe aller la bouline,

quand on vire venr devant. On die de mcme

Ft!e

en parlane du cable ou de l'écouce, que l'on veuc

faire larguef-& pouffer dehors.

.

Filer

en termes de Cirier , lignifie , Faire paffer

de la bougie par les trous des filieres,

Ftler de la

bougie.

Les l"onneliers difent

Filer du vin

,

pour

dire , Le defcendre dans

h

cave avec des cables &

un poulain. .

· On dit auffi en termes de Jeu,

Filer la earte,

ponr

dire, Tirer doucement les cartes,& !'une apres l'au-

. rrt,

pour les co:nn_o1cre par l'e_nvers e~Jés don_nanr.

FIL

E T.

f.

m.

Dm'ununt de Fil.

Ftl del,é, pet1t

F,l.

AcAD,

FR. Les Tireurs d'or appellent

Filet

,

un

hait d'or óu d'argenr baccu ,

&

torcillé avec de la

foye. Les Doreurs fur cuir difent,

Poujferde~ Filets,

pour dire, Faire de petits craics d'or au ddius & au

deffous de chaque bouquet

d.u

dos d'un livre relié

·en

veau, en maroq1+in.

Éilet.

T~riné de Mahege. Perite émbouchure ,

'órdi:nairemenr a efcache, avec deux perites bran–

·ches tomes droites ,

&

une gourmette. Elle efl.mon–

tée d'une cetiére ,

&

cle deux lopges de cuir de

Hongrié.

11

y a auffi un

Filet

'.)

l'~ngl~ife.

C'efl une

ernbouchure

fort

menne, qm n'a pomt de btan–

·ches ,

&

qu'on appelle aurremenc

Bridon.

_On dit,

Tourner un cheval

áu

Filet

,

pour d1re , Lm mettre

Ja ·croupe du coté de la mangeoire,

&

la tete entre

·deux pilliers , pour empecher qu'il ne mange.

Filet.

Tenne d'Architeél:ure.Petit membre quar–

'ré'qui ·paro1e dans les ornemehs

&

dans les móu–

lures,

&

quel'oh appelle autreménc

Liflel.

Les Cou–

vreúrs nommenr_Fi/et,la parcie de lacouvercure qui

abomie concre le mur ,

&

qui efl cóuverce de

pla–

'tre. C'efl ce qui ferc a retenir les dernieres tuil es

ou Ardoifes. On

le

cml)pte pour un pié couranc for

fahameut.

On appelle

Filú de vis,

imé

efpece de coin qui

tourhe-en ligne Spirale,

&

en trahchanc de coureau,

comme aurour d\m cylindre pour encrer

&

tenir

clans les écrous.

11

y a de ces Filets qui foiit quel–

quefois plíh&e qu:irrés que trahcnahs, comme dans

J-es grahds étaux des Serruriers.

On die en termes de mer

Filet de Merlín.

Il

ferc.a

ferler les voiles dans les marricles.

Filet,

Tenue de Blafon. Efpece d'orle óu de bor–

dure , qui ne tó!irienc eh largeui' que le ciers ou le

quarc de la bordi.tré ordjnaire. Cet orle, qui efl,re~

tiré en dédans ,

&

d'uh autré émai_l que ]·e champ de

l'éc,u , reghe coút a:urohr eh approchahc de [es bords.

11

fe dit auffi d'un,cra1t qui fe tire comme la bari'e,

de la poihce gauche du chef a travers l'écu ; on le

met d'ordinaire fnr éeux des barards.

011

en voir

pounanc en bahdes , en fafces , eh croix ,

&

eh au–

rre affierre. Ce Filec ne doit avoir que le quart de

la largeur de lá piece. Q!,1and cela arrive a la croix,

on l'appelle

Filet en croix.

.

.

.

Fila.

T erme de Monnoye. C'efl la mcme chofe

que le cordon qui regne aurour de la circonferenc~

d'une piecé.

.

FlLEUX.

f.

m.

p.

Tenne deMarihe. Crochets de bois

que l'on actache orcjinairemene au vibord pour a–

marrer les manreuvres. On les appelle aucrement

Tom~I.

FIL

457

T

:rquets.

Ils fón r

a

deUJc br:1.nches cou rbées en ma"'–

oiere de croífTanc.

FILI_ATION:

f.

f.

Terme qui fe die figuré menr par–

mi les Re 1g1eux , pour marquer la dépendance des

Egli[es qui fo nc

fii !es d'unt: amre.

Amfi

on die,

C

ette A bbaye efl

de

la Fd,ation de/'

A

bbaye de..

. .

FILIERE. f. f. Morceau de fer ou d'acier , qm eíl:

.percé de p!uíieurs trous inégaux , par ou l'on tire

&

_l'on fa1t palfer l'or, l'araem, le cuivre

&

le fer

.pour le réduire en fils auffi ~1enus que l'oo vem. Ces

rrous qui vonr toC1jours en diminuam, s'appellenc

P ertui_s.

Leur encrée eH appellée

Embottchure,

&

1-a forne

Oeil,

&

felon leurs dilferensufages on nom.:.

me ces morceaux ou pl aques de fer ,

Catibre

ou

Fi!iere

,

ou

Ras,

ou

Pregaton

,

ou

Fer

a

t irer-.

·~and un lingo c a écé porté a une cerraine ma–

chine appellée

.Arg':'re

,

on

l'y

fait pafier par envi~

ron quarance percms de la F1liere, jufqu'a ce qu 'on

l'aie _réduic a la groffeur d'une plnme a écrire, apres

·qno1 on le rápporce chez le T1reur d'o r ponr le dé–

gr<;>ffer par le _moye~ d'un ~anc fcellé en plarre ,

-qm efl en mamere

d

argue , que deux hommes

fonc

rourner. La on le reduic

a

la grofleur d'un ferec

d~ lacee, en

1~

faiíanc pafler par vingc percuis ou en–

viron de la Filkere qu'on appelle

Ras.

Cela faic,

&

le

fil

d'or ayam é'.é tiré fur un banc, appellé

banc

d

tirer_,

on le fa1c paffer par environ vingt perruis

de la F1liere nommée

F regaron.,

jufqu'a ce qu'il foic

en écae d'ccre palfé par la petice Filiere appell

éé_

Fer

a

tirer.

On ouvre alors

~m

p~rcuis appellé

Neuf

·ou

Fer

a

tirer,

&

on y paíle le fi l d'or , puis, on re–

ueífo

ce meme percuis avec un pecic manean fur

\m

ras d'acier,

&

enfuite non feulem enc on le po–

lic avec de pecits poinc;ons d'acier fon fins , mais

on le rebac

&

repolie de la rneme force jufqu'a ce

que le.fil d'or ne foic pas plus gros qu'un cheveu,

'en force qu'on ~uiífe le filer

fur

de la foye . Lorf–

qu'il efl en cet erar , on l'écache enrre deu x rou–

leaux d'un pecit moulin. lis fonc d'acier ,

forr

poiis

&

forc

ferrez fur lenr épaiffenr qui efl: d'mY bon

pouce , & ils en onr trois de diamecre. On mee le

El d'or entre ]'un & l'amré , & l'orl en rourne un

itvec la manivelle. Ce rou leau faic tourner l'aurre,

&

c'efl ainli que le

fil

s'écache,aprtsquoi il e/Í: enérn

d'erre filé fur la

fo

ye, pom les di lferens ouvrages oil

l'on a deflein de l

'employer.On

appelieanffiF:!ieres,

des morceaux d'a

cier bic:n m,m

pez, qui fonc percez

de plulieurs écrous , dans lefquels on foit les vis.

F,tíere de C 1rier,

pour faire de la Bouaie filé e :

'

/l.

l'

".

.

,,

c e,c ce que

on ra1c execurer pour

hef- d'reuvre

a ccux qui veulenc etc.e rec;us Maimis. On y rner

de !a Terebemhine pour l'empeci1er de cailer.

Filieres,

fe die auffi des veines

&

des crevafies•

qui fe tr~uvenc dans les carrie~es ,

&

qui incerrom–

penc les fils des pierres:

~n appelle encere

Filieres,

de perites· pieces de

bo1s qm fervenc

11ux

couvermres des batimens , &

fur lc:fquelles portenc les chevrons. La

Fdiere

ell:

parallele

a

laSablier_e.

On•eh mee deux on trois

fui vam la longueur des chevrons. Elles

fo nr

pofées

fur des fe rmrs

&

appuyées fur des chantignold

emaillées.

.

Filiere.

Terme de Blafon.

Il

fe dirquel quefois d

~

diminutif de )abordnre,!orfqnel!e ne contiene que a

troiíiéme partie de la largeur de

la

bordure ordina1re,

Fil1ere.

Terme de Fauconnc:rie. Ficelie d'environ

dix toifes qn'on appel!e auffi

Creance.

On la ti enrar–

tachée au pié de l'oifeau dans le rems qu'on le res

clame, ju[qn':i ce qu'il foic afforé .

·

FILIPENDULA.

(.

f. Plante qt1e FuchGns

&

autres

Modernes prennelic po1+r l'Oenanché de Diofcori–

de done Macrhiolé

ne

demeure poinr d'accord.

11

Mmm