F I O
FIS
FINITO.[. m. T erme de Prarique. Arrhé ou érat
final d'ur,1 compre.
Le Finito de fon compte le rend
redevable d'une telle fomme .
Am.:efois rons les com–
pres éroienr en lacin,
CorAputum,
d'?u viem credir;
debet
,
atlocetur
,
deducat
,
reliqua
;
tr.1dat
,
ce
i;not n'.eíl: poine ltalien , comme le dir l'Ameur du
D1él:ionaire Univer[el.
F I O
FIONOUTS,.
[.
m. Plante de l'líle de Madagafcar,
dom les 8eurs font jaunes
&
les feuil!es épaiíles,
l es Habirans les appliquem fur quelques parcies de
lenr corps pour en faire comber le poi!. C ecee he1 -
be a l'odenr dn rpeliloc. On !a brule quand e,lle eíl:
verte,
&
des cendres on en faitune leilive.
FISSURE. Terme de Chirurgie. Sorte de fraél:ure
dans un os, 'lorfqu'ii ne faic que fe fendre. On a
fouvenc de la peine a conno1cre les fiíli1re_s, fur-cour
fi elles fom perites.
11
arrive quelquef01s dans la
chute , le fauc.
&
la comufion d'un membre comre
une pierre , que l'os
[e
fend<: en quelque _endroit;
&
fu ivan c la Gonltimrion namrelle de la perfonne.
les vieillards fonr plus fuj ers aux fraél:ures
&
~ux–
fi/fures des os , a caufe qu'ils les onr [ecs
&
andes,
&
la de,uleur ell: cantor plus
&
tantot mÓins graµde ,
a proportion de la Fiífure , qu'une legere rnmeur
qui rou<>Ít ala fuire du cems, fa1r conno1rre quelque–
fois. ~ and on conno1c les Fiíli.1res, ce font les plus
nifées a ouerir de comes les fra'él:ures : ma1s fi on les
neglige
~
elles tra1nent
a
pres foi un abfces ;
&
quand
la carie furvienr , elles fonr fi dangereufes , qu'1l
fauc
extirper le membre. La concufion profonde de
la ti~te avec la bleíli.tre ducrane, lefend rancor a
l'endroi.t
ele
la co11{11fion , tantot a l'endroit oppofé.
l e conrrecot1p penetre quelquefois les deux _tables,
queiqnefois l'exrerne fans l'mrerne, on l'mterne
fans i'excerne. On diíl:ingue la Fiíii.1re de l'enfonce–
ment du crane par plníieurs fympcomes , cels que
fonc le vomi/fement de hile , le vercige , le fang
qui ell: forti par la bouche' par le nez, par le~
ol'eilles , la pene fubire de la parole , le délire qm
foir d·e pres , ·les convulfions
&
ancres. Outre l'in[•
peél:ion oculaire par l'ouvenure du crane, on en
conno1t
La
Fiíli.1re en appliquanr fur la tete rafe
un
cataplafme de farine de féves.
I1
fe feche
a
l'en–
droicou il n'y a poinc de fraél:ure ,
&
il demeure
humide foivanc les traces de la Fi{fore. Ol!and les
Chirurgiei1s fqnc dans le doure , ils fon~ tenir au
malade une corde encre fes dencs. S'il y a une Fiífo–
re au crane, il fent de la douieur a l'endroit
011
eíl:
cette Fiílure, ce qui arrive de la mcme force ,
s'il
[erre bien la machoire, ou s'il ca/fe un noyau de ce-
rife.
·
FISTULE.[. f.
V/r;ere 'étroit
&
profond.
A
e
A D.
FR.
~ and la fanie corroíive_qui s'engendre for les
1
le–
vres d'un ulcere, [e glitle dans les inceríl:ices des
panies,
&
ronge la fobíl:ance molle qui ell: come-.
nue entre les rames 'folides desfibres , faifanc com–
me des clapiers au long
&
au large , il fe forme
un absfces cormeux
&
caverneux , done les orífice~
fonc endurcis
&
cornme changés en calus par !'amas
&
le fu rcro1t qui fe fait de l'alimeut corro~pu dans
les parries membraneufes
&
nerveu[es de cdle
qui eíl: affeél:ée. C'eíl: ce qu'on nomme
Fifiule
,
du
l acin
Fifltda
,
Flfrre , a caufe qne la Fifü1le étanc
une íinuoíité piofonde , érroite
&
calleufe , par
9Ú
découle l'humeur , re/femble en-quelqne fa~on
Tom,
l.
•
F I
U
•
4
-Q
)
;-
a
une Rute. Cecee durecé ou c:t!lofité qui s'engendre
aurour des membranes , fur-touc aux orífices des
ulc,~res fill:nleux , a p.our ca
u[e un a ide vicié dans
un dégré a/fés étend_u, qui ri.de peu a peu , endur–
c1c_
&
re1mt ces pame~ en calu~
&
en canilage qui
bnde rou¡ours les emrees des F1íl:ules. Elles naiílenc
parriculierement aux parties glanduleufes ,
&
les
ulceres memes qui.
fe
formenc d:rns ces parcies de•
v1,ennenr fouvenc fiíl:uleux
&
creux , qnand ils ne
degenerenr pas en cancers. Le défaut ord'naire
des F1íl:ules, c'eíl: d'avoir toí'tjours une enrrée droi–
te qm ¡ette cominuellernem une fanie acre; ce qui
les r:n,d douloureufes, {i ce n'eíl: quo le [encimenr
fo1c
~e;
par, le caltis. C'_eíl: par ce ca!us qu'on les
conno1t a1fernenc : nu1s
il
fauc
f~avllr
{i
elles fon t
fimp es ,ou cornpofées . ; ce qui
[e
remarque par la ·
quanme de_manere q:u en fon , par
la
·comprellion
<le la parne
&
par la fuuanon d umalade: car fi lorf~
qu'il_
eft
_fur
l~n
Coté , le pus q ui fort eíl: diffe:ent de
<:_elm qm fono1t qnand
il
éroicfur un anrre, on
{i
la
Fiíl:ule ayant d1ver[es encrées , la liqueur fe rinouéc
l ,
r
·
o
par une ne_ 1ort pomt par l'autre, c'eil:une marque
que cette F1ll:ule eíl: multipliée. Sa cure coníiíl:e a
confumer le calns
&
a confolider enfuire !'ulcere
avec des mondificarifs
&
des farcotiques convena–
bles. Pou1 cela il ell: neceílaire avané comes chofes
d'élargir _l'encrée , _fans quoi il n'ell: pas pollible de
nen appl1quet , m pour confomer le calus , ni pour
nettoyer facilemenc _la Fiíl:ule. On appelle
Fiflule
lachr.imale,
celle qm 11a1t au grand coin de l'reil par
un abfce~ ou un amas d'humeurs femblable a d1.
miel, qui faic fouvent carier l'cis,
F I
U
FIÚS. f.
nf.
Vieux mor. Fils , de
Pilius,
les Pa
y
fans
difenc encere
FieHx ,
pour Fils,
F IX
FiXATION.[.
t.
T errne de C hyinie. Operacion par
lí!quelle les chofes volaciles
&
qui s'évaporenr
c:n–
durenc le feu. Elle
fe
faic en qnatre fa~ons , p:tr ad.
dttion de medecine fixe, par mixrion , par fub li~
mation
'&
par cimenr. Cene derniere ell: une efpe–
ce de calcination faite avec des chofes teches , afin
de figer celles qui fonr vo!ariles , fans les fondre ni
les enflammer.
·
FIXE. adj.
.fl..!fi
efl immobile , -atreré
en
un certain lie1t,
AcAo.
Fa. Les Chymiíl:es appellent
S el fixe,
lor[~
qu'ils tirent le [el des vegecaux, Celui qui d emeu–
re avec la' matiere terreíl:re fans
s'
évaporer ,
a
la
diíl:inél:ion du [el volatile qui monte eh vapeur.
On appelle
E toilesfi:r:es
par oppoíition aux
Er–
rantes,
ou
Planetes
,
celles qui gardenr toí'tjours
entre elles la meme difpofüion ,
&
les memes rap–
porrs de diíl:ance, celles que font tomes les écoiles du
Firmamenr. Les plus anciens A:íl:ronomes onc ,cru
que les Ecoiles fixes éroiet'lt abfolume1:t'fans mOL1ve;–
mem ; mais on a découverc qu'elles ont un mouve–
menr propre d'Océidem en O rienr, comme les Pla–
n
eres
fnr
les poles du Zodiaque ,
&
que leur !on–
girnde change, rnais non pas leür iarimde, c'efi–
a-dire,qn'elles s'éloignenr roC1¡onrs vers l'Orienc de
la feél:i.o n vernale du Zodiagae
d
ou
fe compre leu r
L ongitude. (
Voyez LONGITUDE. ) mais q u'el!es
[e meuvent toí'tjours dans des cercles paralleles au
Zodiaque ,
&
que par confequenc lear larimde eíl:
roí'tjours la meme. Voyez LATITUDE,
&
PO l E,
Ainíi la premiere Eroile d'Aries qui éroir m1 tems
de Ji!sus-CHRISJ' a
4.
d¿grés
43
r.
de la feél:ion ver–
nale vers
l'
Orienr, en
efl:
prefentemend pres de
Mmm
ij