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FLA

2.9.

dé"rés. Dela viene que cont le Zodiaque chan•

c,e &~u'on a érabli denx Zodiaques. Voyez ZO-

"'

'

-..

1

. d

DIAQYE. Les Ecoiles fixes ayancenc en ong1cu e

a

peu ¡;,i:es d'un degré en

71,.

¡¡_ns

:

&

que íur ce

pié elles

1

doivenc achever leur penode en

2.

5

92.0 .

ans.

FIXER.

v. a. Arreter, déterminer. On ~\ten term;s

de

Ch

y

mi.e ,

f

ixer le m ero'!'re

~

ponr d1re , Arre–

ter

fa

fluidiré , en force qu'1\ fo1r folide

&

dur, ou .

malle,fQLe. Qn dit aLúli,

Fixer

lnflts

volatils.

FL

4

FLABE. f.

f.

Vieux mor. Fable,

FLACARGN

f.

f.

Brocard.

Malebouche ,¡ui rjei, 11'efp;erg11e.

Sur. chacun tro11~efaftacargne,

FLACHE. f. f. Tenue de Charpenrerie. Ce qui paroic

de l'endroit d'une piece de bois ou écoit l'écorce,

apres qu'elle efi équan\e,

&

qu'on ne fi;auroit ~ter

fans qu'il

)!

ait beaucoul? de déchec.

,

On appelle auili

Fl'ache,

un efpace de pave en–

foncé. oll brifé par le roulertienc des r0ues des char–

rois & des carro/fes.

I.t}

a

plujie-ursfJ,ache-s

a

reparer

dans cette rue.

Piache

a auili fic,nifié amrefois un Flac0n

&

un

t>

d'

fourniment

a

poudre.

11

s'eíl;

lt

enc0re pour

L áche.

FL!,\CHEU,X. adj. On app,elle

Eoi,sJJacheux,

Les bois

q ui ne

fonc

qui'a demi battus

&

équa.rnis , <qui ne

fome

~s \:>,jen quarrés ni facLlesa coifer.

FLAEL.

{.

m.

Vieux rnot. fleau , bacon a bame

k

olé

des gerbes.

.

.

Fourche ou

Flael,

º"

pie

,

ou marc.

ll

íignifioit encore, le Traved'ier d'une balance.

On

a

dit

aulii.Flayel:

FLAGELLANS. f. 111. p, Nom qui futdonné dans le

rreiziéme liecle a certains Penirens qm fa1fo1enc

profeilion de fe donner la diícipline. On die qu'un

Hermite, appellé Rainier , voulanc poner les peu–

ples

:r

chanoer de vie & a reformer leurs ma:urs ,

commenca

0

cette feél:e, environ l'an 1260. & que

ceux qui Íe fuivirenc s'étanc acquis le nom de Devocs,

eurent un Superieur que l'on appella le Gen_eral de

la Devorion. Elle fe renouvella en Hongne vers

l'an

x

350.

& fe répandic dela en peu ~e rems par

come l'Europe. Les Flagellans p,orro1enc un capu–

chon f'ur la tete & une croíx

a

la main. lis éro1enc

com nuds jufqu'a la ceinture, & avoient des c~;,rdes

noueufes & femées de poi.otes avec lefq,u<:lles 11s fe

fouerroienr deux fois le jour ,

&

une fo1s chaque

nuic, apres quoi ils fe proíl:ernoienc en. l!en:e e~ for–

me d.e ccoíx, & crioient mifericorde. U y avott un

Chef _pour, chaque tr.onp~. C~tte forre ?e pe_nitence

fe faifotc d abord par une vemable p.rnte,ma1s g1;a.nd

nombre de gens de neanc

&

de rna~waife vie , &

meme quelques Beguards hereriq,ues s'<Íranr melés

pacmi eux , ils párent un-exces d'ongueil,qui les

fic

comb.e~ dans l'herefie.

Us

précendoienr que leur-

f.

la–

oe!lacion uniffoit

/i

bien !eur fang a celui de

}ESUS -

"=HRIS.T

, .

qu'il avoic meme verm , & foíhenant

qu'apres l'avoir faite pendanc crenr.e jonrs , rour pe–

cl1é leui; étoic remis auili-bien pour la peine quepour

la coulpe, ils commencerenc a ne fe plus foucier

d es Saccemens. Cette flage)larioo devoic , felon

eux, , l'eml?orrer fur le manyre, & i·ls alletenc en–

fin juCques a vouloiI; per.fuader au peup.le que J.'E–

vangil e a,voit pris fin. Les Prélats par _!eufs cenfo–

n!9- ,,&

les Princes pat leurs éd1ts, rep.nmerenc en–

nn.cer,e manie.

FLAG.EOLET.

f. m. Iníb:ument de- Muúq_ue

a

venc,

· ordinairement de ~ouis ou,d;iv@ii.;e,•. I)'el,l fa,ic com-

F LA

111e une Ríire , excepté qu'íl eíl: plus petir

&

moin,

gros. Il a Gx trous, fans comprendre l'embouchu–

re , la lumiere , & celui d'en bas.

F lageolet,

fe dit

a~1íli d'un d_e,s jeux de l'orgue que l'on accorde a la

vmgc-neuv1emede la moncre.

II

eíl: couverr , &

a.

un pié de r'uyau.

FLAGEOLEUX. adj. Vieux .mor.Conrem deCornet•

res & de bagarelles.

FLAMANDE. adj .

fon.

On appelle

Porte Flamande

U

ne Porte qm eíl: compofée de deux jamba

ges a

vec

un couronnemeor

&

une fermerure de " riF!

es

.de fer.

FL

AMANT.f.m.oifoauaquacique,(.ui eíl:rduc,e& blanc

l

.

d

.

t>

avec un ong oec

&

es iambes ore hautes. Le Fla-

manc qui

fe

voic dans les Ancilles,& que l'onappelle

auili

F!amba11t,

efl:

gnos comme ~me Cicoone. Ses .

jambes groffe environ comme les doigrs, on~ q1,únze

ou fe!ze P?~ces de haureur_, depuis le pié jufqu'a la

prem1ere ¡ornrure, & depu1s cerre joimure jufqu'au

corps, elles en om prefque amane. Elles fonr comes

rouges ainli que les ptés qtú font a demi marins. Cec

O1!eau a le col roncf

&

menu pour

fa

orandeur. Sa

longueur efi d.'une ·demi-coife. Il a la tc~e ronde , pe•

tite

&

un gros

b.ec:

.mo.icié rouge & moi cié noir , qui

eíl: long de lix au fepc pouces ,

&

courbé en forme

d 'un demi-arc.

ll

s'en ferr pour chercher áu fond de

l'eau ?es. vers mari~,

&

quelques perirs poiffons

done 11 fa1t _fa F1ou¡;r1rure. Toures fes plumes

font

de

coul~ur- mca1:1ace; & quan

1

d

1!

volea 1:oppofüe

. du Sote1l, 11 parmc tour flamboyanc amfi

<![U

un bran–

~on de feu ,

&

c'eíl: de-la qu'il a pris fon n0m. Les

¡eunes fonc beancoup plus blancs que

les

vieux.

lis

dev1ennenc de c<!luleui; de ro{e a rnefure qu'ils croif–

fenr,

&

de coü]ew; enrieremenr iF1c;irnate quanc:l

1ls fom :1gés.H.

y

en a qui om_Jes a1les m_elées de plu–

mes rouges , b.lanches & no1res. Ces 01fea.u,x onc

~

cri li fort, qu'en les encendam , on croit ouYr le

fon de qnelque tl'ompecre. Ilsfonc rares,

&

on n'en

voic g ueres que dans les falines les plus éloionées .

des hab~~ans. Ils vont ro~1jou:s en bande, &

0

pen–

danc qu 1ls bauborteFlt dans I eau polir y trouver de

quoi fenourrir, i:Ly en a toíijours un qui faicle ouet,

ayane

!.e

col ér~nsl.a,

~

jetcant !es yenx ,

r.ar

ron~.

S!·

tot qu

il

emenifle 111011::dre bumu ou qu

¡J

_

apperco1r

quelqu'un il prend l'eGor, & _jette un cri qui fert

de fignal aux auri;es pour !,e fu.1vre. lis vole-m en or–

dre comme les G_¡¡ues.,

&

la moindre bl'cífure qu'ils

res:oivent les faic demeuuer for la place. Ils fonc

guas,

&

onc la cln~ir affés. d_éfü:are, quoi<qu'.ellc

feme un peu la mavme. :ta la.ngue paae fur-rour

pour_un rres,friand morc~au. Leurpeau qui eft cou–

verre d'un mol d.uvec, eíl; b0nne au* memes ufa–

ges que ceHes du Cygne & dLt Vauuour. 11 y a bien

de l..'apparence que ces Oifeaux font de la

memc

natu:ue d.e ceux.qui fe

uo

uvenrda.ns les Ules du Cap

Vert, & que les Pormgais nomment

Flamencos. lis

ont le corps blanc & les ailes d'un rouge vif , ap–

prochant defa,C\im.leuE. du fea,, & fon~ auili "rands

.

.

'

::,

qu un C1gne.

FL..A>MBANT,

ANTE,

adj. Terme de Blafon. Il fe die

des paux ondés

&

aiguifés en forme de flammes.

D'arg ent atrois paux flambans deg11eules.

FLAMBART.

f.

m. Charbon qui n'éram pas: enciere–

ment confumé , jette encore de la f!ame & de la

.fomée. On appelle auili

Flambart,

Cerra-ine oraiffe,

qui s'employe quelquefois pour J'eníimage de~ draps

&

eles ,ferges.

FLAM

Bt.

f.

f.

Sorce de f!eur dom il y

a,

de deux for.

ces , la domelbi-qu-e &lafauvage. La pi emiereades

feuilles femblables

a

une épée , cannelées & poin–

rnes au bonr. Sa tige eft liffée , ronde & nouée, &

a

fa

cime fortenr de petits rameaux qui porrenr des

fleurs violen~s, melées. au, d:ed:ins de differerires