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FOO

FO N

iit

al/'ec beaucoup d'impemofiré rou r le long

cb

conduic, jufqu'a ce qu'e!le parv1en ne a q uek¡ue cn–

·droir

de

la cerre ou elle trouv o: une ouvercure pour

forcir.

~,and on prend le

mor

de

Fantaine

pOLtr un com~

pofe d' Archiceél:ure

&

de Scul pmre , les Foncames

, ·onc ditferens noms felon q ue leur fo rme eíl: d1ffe–

-rence.

Fontain~

a

balfin ,

eíl: celle qai n'a qu'un

fün–

ple baffin ,avec un jet au milieu. LaF

antaine

a

coupe,

'OL!tre fon baflin , a une coupe d 'une feuie piece de

pierre 0u de marbrc;: , porcée fo r un piédeíl:ai. Cecee

coup:: rec;:oir un jet qui s'élance dL1

0

milieL1

&

-for–

m:.:

une nape en combant. On appeile

Fontame

en

py ramide ;

celle qui eíl: faite de;: plufieurs batfrns par

·écages en diminuanr;

&

Fontaine en niche

,celie.q u1

a fon baffin

&

fon jet a plo1nb fous une arcade

a,

jour. La

Fontaine

en

gror.e

efl: en renfoncemenc en

maniere d'antre ;

&

la

Fantaine en bufet

efl: une eL

pece de credence renfermée dans une baluílrade

quarrée. ou circulaire, ou plufieurs ¡ers de figures

d 'animaux

&

de va fes fe rendent dans un batlin

élevé. On app-ell-e

Fontaine en _Portique,

Une eCpe–

·ce de chaceau d'eau, en mantere d 'arc de rnom~

phe a trois arcades ;

&

F

antaine en demi-lune,

celle

done le plan eíl: circulaire av.:c plufieurs arcadcs

&

renfoncemens en maniere d'nne perite demi-lune

·d'eau.

Il

y a auíii d es Fontaines aufquelles on don'–

ne l'épithete de

Statuaires, Rufliques_, Satp·iques,

M 1trines , Navales , Symboliques,

felon qu'elles

fonc ornées de ftames ·, de rocailles, de Termes ·,

Faunes , Sylvains, de figures aquaciques, ou qu'el-

1-es fone fonnées

en

ban:rue, en navicelle

&

autres

·barimen s de mer , ou qu'eÚes one des a crriburs ou

-des pieces de Blafon qui fonc conno1cre celui par

qui elles om éré baries. On en voir de rnures ces

forces

a

Rome ou·aux environs.

11

y en a auffi

d'I–

folées,

qui ne font acrachées

a

aucu-n des bácimens

-qui les envirnnnene, d'aurres

A dojfúJ

,

qm fonr ar–

t achée-s a quelque mur de clocute ' de f-.¡ce

Oll

de

terralle ,

&

d':wtres

E n renfoncement,

c'eíl:-a-dire ,

·qui font reculées au-de!a du paremenc d 'uh mt:r

·dans un renfoncemenc quarré o.u eincré de cenaine

p rofondeur. ·

_

,Fontainc de la t éte.

Endroir ott la

fu

cure

cotona.le

&

la [mure Cagitta le abomi/Ienc. Cer endroic qui eíl:

mol aux enfans ,

&

ou l'on fenc battre la parcie an–

rerieu\'e du cerveau ; ne commence d

fe

durcir que

vers la deuxiéme ou troiliéme année.

f

O N T l.

[.

m. Plante que produir l'Iíle de Mada–

gafcar. Elle cro'ir en forme de panai:he ,

&

fos feuil–

les ont

u.ne

roife: dé longueur

&

Conr larges de deu)C

piés.

11

y en a meme_ qui one plus de huir ~ dix

piés fans compcer la nge, longue quclquefo1s dé

deux piés.

FONTON.

[.

m. Oife:m que l'on v0ir dans la Gui–

née, d'e la grolleud peu pres d'une aloucre,

&

qui

eíl: d'une grande comm0dité pour les Habirans, Si–

toequ'il a découverr dans le bois un Buffie , un Ti–

gre , uh Elephane, un Serpene, un Ellain d'abeilles

&

quelque aurre chofe qui foit remarquab le , 11ne

manque eoint de venir voler amour des gens '

&

il

ne les qunte poinc jnfqu'a ce qu'ils commencent

a

le fuivré, Apres qu'ils fonr arrivés au lieu ou eíl: ce

qu'il venc leur faire voir, il fe perche fur

1

un arbre,

&

chante de come fa force. En cherchane rouc a

l'encour , ils crouvenr bienroc ce qui avoit d0nné

fojee au Fomon de les amener.

FOO

f

O ORA H ·A. f. m. Arbre qui produit un baume

vert

&

odoriferanr,

&

qui

fo

crouve dans !'lile de

p

·o

R

4 7i

Madagafcar. C'efl: un excell enc remede ¡x,ur tóu–

tes forres de b \elTures

&

de meurcrilTures. Les

fem–

mes le rnclenr avec leHrs huiles pour s'e_n oind~e

les cheveux. Cec ar bre pon e

un

fruir qm eíl: alTes

-gros.

to

R.

FO

R.

A

G E-.

f.

m. Terme de Coütumes. Droic fei-

- gheurial qu e l<¡ Seigneur !eve for fes Sujers lorf–

qu

'1\s

vendenc vin en 'broche, ou en détail , ou en

.gros. C'eft auffi un impoe fur le vi-n qui viene de

dehors, du Lacia,

Foras,

-FORBAN. _

[.

m.

Pira re , Ecumeur de mer, ·qui fai-

. fanc

pav1llon de comes manieres, atraque amis

&

-ennemis fans diíl:inél:ion. Les Forbans fonr rraicés

comme des vo!crnrs publics , lo rfqu'oh les peµc

.prendre.

F

orban ,

fe

erouve auíii pour,

E x il,

dans !e vieux

langage ,

&

!'un

a die

Forbanni,

pom:, Banni de–

hors.

E

O

R B

O

U

R S.

[.

m.

Vieux moe. Fau:xbouro-s.

On l'a die pQur

F

ore-Bou rg,

c'éíl-a-dire, Hors d u

Bourg,

.

.

_ ,

FO R

BU , u

E.

ad/. On appel!e

Cheval fo ;-bu

,

un

Chev;al qui eíl: incommode d'une forbure. Borel die

qu'íi>:n

crouve ce mor dans le fens de

F ourvoyé ,

&

·qu'il viene de

Foras

&

ele

v ia,

comme qui diroir,

Hors de voie,

11

ajoüce que c'efl: d ela que viene

F

ourbe,

&

qu'on a anffi nommé

F

orbu,

Celui quj

fe

rrouve mftl

d'a

voir bíi rrop chaud·. fl lulieurs pro-

1:orrc~ne

F

ourbu.

FO

R

.i3

U RE.

f.

f.

Rhumatif1ne univerfel qui viene

anx chevaux par une chaleur excraordinaire qui a

pour caufe nn exercice v·iolenc. Cer exces de fori–

gue faifane fondre les humeurs qui defcendenr aux,

parcies affoiblies , les nerfs du cheval fe bouchenc,

les

mufcles s'enflene

&

!-es jambes

fe

roidilTenc. I1 y

en a beaucoup qui difene

Fourbu;·e.

FORCAGE.

[,

m. Terme de Mu nnoiei!. Cequ'il y a

de plus qu_e le poids permis dans les efpeces.

FORCE.

[.

f.

Terme de Machcmarigue. Ce qui éle –

ve o'u fo('trienc un poids. O n die

auif¡fo rce mouv.m–

·t e.

C'efl: la meme chofe que

Puijfance.

(

Voyez

PlJISSANGE

&

POIDS.

)

On ne peutau g¡n encer

la force mouvance qu'en lui donn anc plus de vi–

teffe qu'au poids, & c'efl:

la

le príncipe d(, to~1te la

Méchai1ique. ( Voyez MOUVEMENT

&

MA–

-CHINE. ) On appelle auffi que lqucfois plus gene–

ralemenc

f orce

coue ce qui imprime un mouve111en't

c¡uel qu'il foie. _

_

On appelle

Forces,

en reqnes d'Archité-él:ure, des–

_pieces de bois que l'o'n mee fur lts ,tirans pom, por–

ter l'enrrair

&

pour lui fervir de jambes. C..'eíl: par

la

qu'on les nomme auíii

Jambes de f , rces.

II y en a de

perites qu'on appelle

Arbalétrieres.

On die en termes de Marine,

.F

aire force de v oi–

-ies,

pou.r dire, P0rter le plus de voiles qu\j n peut ,

afin de faire fon wurs avec plus de d iligence. O ñ

dit auffi

F aireforce de ramcs,

pour diré, RedbubJer

les efforcs des rameurs.

On die en termes_de :Pei'nrure , -qu'Vn

tablean a

beaeecoup de forp e

cy-

d-e relief ;

&

on dit

F orcé ,

erí

parlanr d 'une figure , quand l'attimde cm paroí't

contraihee.

FORCELE, ·

[.

f.

Vieux mor. L'e!Í:omac, la poicrin ei

Le

1

laii- de chévre

ne

Je

cuit pas

ji

bi?n en la Force/e que

éelui de brebis .

On a dir auffi Fomcele.

!-,e fer li mct en ta fo1trc'éle

L e cuer li tranche , mort

r

abat.

FORCER. v. n. Tenue de Marine. On d ie que

Le

ventforfa ,

qu'/ /

f utfo rcé,

pour dire que le vei1t fue