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GAB

GAC

fon quar't. ~elques-uns appellenc auffi

Gabie;·,

un

Ma.elor qui a foin de vifiter rous les marins les ma–

nreu vres du Vaiffeau, pour voir fi rien ne

[e

coupe ,

. &

{i

tour eíl: en bon ordre.

GABION.

[.

m. Termede guerre. Panier de cinq

a

fix piés de haureur fur une largeur de quarre, rant

par le haur que par le bas. On remplir ces forres de

paniers de rerre pour

[e

couvrir conrre l'E.nnemi ,

&

ils [ervenc rancor de merlons pour les barreries ,

&

tantot de parapeta des lignes d'approche

>

lor[–

qu'on

[e

mmve obligé de conduire les attaques par

un chemin pierreux

&

qui elt femé de róchers,

&

que l'on veur avancer extraordinairemenr le travail.

Ils fervenc auffi

a

fa,ire des logemens for quelques

poíl:-es. L'Ennemi mer le feu aux Gabions par des

fafrim:s goudronnées qu'il y arrache quand

il

en

vem cendre l'ufage inutile,

GA BORDS.

r.

m.

Planches d'en bas done eíl: com•

.po[é le bordage exrerieur d'un Navire. Ces plan–

ches formenr par dehors un coude en are concave

depuis la quille juft1u'a.u-deílus des'varangues.

GABURON.

[.

m. Terme de Marine, Piece de boi·s

qui éranr appliquée conrre un mar, ou conrre une

vergue, fairque le bois n'en éclare pas. On l'appel–

le aucremenc

Clamp, Gemelle

&.

jumelle.

G A

BU E R I B

A.

[.

m.

Arbre du Brefil qui

eíl:

fpa–

cieux

&

fon

eíl:imé des Pormgais , qui appellenr

Baurne une liqueur qu 'il rend ,

&

qui découle in–

fenfiblemem dans du coron qn'on y mer apres

·qn'on

a

legerement encamé l'écorce.

Ce

banme

approche du vrai,

&

guerir les playes nouvelles.

Il a une bonne odenr g_u'il commun¡que aux fo–

recs oú ces, arbres croi/Ienc. Leur bois eft compré

entre les plus exce_llens pour

fa

dureré

&

fa

pe–

fanreur ,

&

pour l'ufage qu'il a en charpenrerie.

Les beres [<\uvages, vou!anc

[e

guerir de quelqne

mal , vbnr

a

cer :i.rbre, dom ils enrament l'écorce

a

force cle s'y frotter. Il

[e

rrouve dans le Gouver–

nemem d·u S. E.[prir plus qu'en aucnn aurre liei,i.

C'eíl: ce qu'en rapporce Lai:r.

GAC

GACHE.

f.

f. Terme de Serrurier. Piece de ter ron–

de ou piare , qui eíl: percée,

&

dans laquelle on

fair entrer le pene de la ferrure lorfqu'on veur tenir

la porte fermée. La Gache eíl: atr¡.chée au pi'>teau

de la porte, ou fcellée au mur.

'

On

ªf

Pelle auffi

G ,frher,

des Cercles de fer qui

fervem a tenir ferme concre les murs les defcenres

de p)omb qui rec;oivenr l'eau des cha111eaux

&

des

gouneres .

Gache.

Terme de Patiffier. Perir iníl:rument de

bois qui ferr aux Pariiliers quand ils venle11r manier

leurs farces.

JI

eíl: large

&

délié par le bour d'en bas,

&

long d'un bon pié.

·

On a dit

Gache,

dans le vieux langage, po11r

di,.

re, Aviron,

&

les Bareliers difenr encore

G acher,

pour dire, Ramer, rirer un bareau avec des a virons.

Qn die

Gácher du platre,

pour dire , Le dérremper

dans \'auge ayee la trnelle.

G,frher,

felon Nicod,

vient dans e~ fignification du mot

V11jfe1·,

qui

íi–

gnifie Eau en Allemand,

GACHETJE. f. f. Terme de Serrurier. Perir mor–

'

ceau de fer qui fe mer fons le pene d'une ferrure

d'un tour

&

demi.

GACHIERES.

f. .

f.

P· Vi enx mor qui a fi gnifié des

Ter,esnouvel!emenrdéfrichées

&

non femées. On

les appelle au¡ourd'hui

Novales.

Du Cange fair ve–

nir

Gachieres

du Latin

Gafan.ria.

On a die llnili

Gac–

q11ie1·es ,

pour dire, Sillons non femés d'un ch:unp.

GAD

GAG

GAD

495

GADELLE.

f.

f.

Sorce de pecir fruir dom on fair

dos

confitures liquides.

·

G AF

G

A F FE.

f.

f.

Terme de Marine. Efpece de croe

d.~ f~r dom on fe ferr dans une chaloupe pour

s

elo1gner de rerre ou d'un Vaiffeau , ou pour

9.uelque aurre befo_in.

Ce

croe a deux branches.

y en a une d~mre

&

l'aurre courbe ,

&

fon

manche eíl: un~ perche qui a dix

a

douze piés

de long. On dtt

Gaffer que/que ,hofe,

pour dire ,

l'Accrocher avec une Gatfe. ·

GAG

GAG ATE. f. f. S?rte de pierre que Diofcoride die

qm fe rrouve ordmairemenr en Lilicie aupres de la

ch('tte d'un fleuve appellé

Gagas ,

qm enrre en la

roer proche de la Ville de Plagiopohs. C'eíl: dela

que cene pierre a éré norrimée

Gngate.

Elle eíl:

noire pour la plí\part, craffeufe , crouíl:eufe

&

(ort

legere, Elle s'allume des qu'on l'approche du feu,

jerce une fomée

forr

noire ,

& '

fenr Je birurne. Mar–

thiole ajouce qu'on eh rro,w·e quantité en Flan el re,

&

dans le Brabanr,

&

que les gens du pays, faure

de bois,fe chauffenr de cette pierre.

ll

fair voir l'er-–

feur de Fuchfius , qui prend certe pierre pour le Pif–

fafphalmm ou pour l'ambre noir. Elle a' une verm

mollicive

&

refolurive,

&

fon parfom chaíle les

ferpenrs. ·Ecanr brí'1lée dans des iníl:rumens de ver–

re propres pour cela , elle rend une huile qui eíl:

bonne pour ceux qui fonr faifis de la rage , ou

fu–

jers au haur mal,

&

potlf les paralyriques

&

les fpaf-

. manqnes.

G A G E.

f.

m.

Ce qu'on met entre les mains de qml–

qt-t'un pour fureté d'une dette.

A

e

A

b.

FR.

On dir,

en termes de Coumme,

Prendre gnge

, pour élire ,

Prendre ou le chapeau ou quclque piece de l'habit

de celui qu'on trouve faifant dommage dans l'he–

rica~e d'ammi; ce qui donne lieu de l'accufer en

Jníl:ice ponr l'obliger

a

réparer ce dommage.

Mort

g11ge,

eíl: celni donr on lai/Ie jouir l'engagiíl:e , de

telle force qu'il a le profir des fruits, fans qu'il en

compre rien for la dette.

Vif gage,

eíl: celui donr

les fruirs éranc comprés fur la dette , la fonr di–

minuer

a

proponion de ce que l'on en perc;oi .

Contre-gage,

a écé autrefois une efpece de repre–

failles, que quelques _Seigneurs onr précendu avoir

droit ele prendre pour les indemnifer du rore qu'on

leur avoit fait.

'

Gage

de

combat.'

C'eíl:, felon Nicod, ce que les

fomrs combarrans jerrenr

a

rerre

&

re levent recirro–

quement, apres quoi ils le donnenr

a

garder a un

ciers pour aílurahce qu'ils enrreronr en champ clos

au jonr arreré. C'éroir ordinairemenr le ganre!er

qu'ils jerroienr pour Gage, s'ils fe rrouvoienr alors

armés;

&

s'ils n'éroient poinr armés, ils jecroienr le

gal'ld de la main droite, Il rapporre cec exemple du

fecond li vre d' Arnadis.

Lors jetta un gand

·,

voíl

a

,

dir-il ,

man gag

e,

rtceve:t-le pour votrefrere,

Ji

de

tant il vous veut advauer c¡u'i/ ncceptele combat qtte

v ous

!tú

ave:t mo;ennl. Alors la Dnmoifalle print le

gand, puis de1ermant d'alentour de

fa

téte

u1t

fermnil–

let d'or, ditau Roi : S ire, po1ffmon f rere abfl11t j'ni

accepté ce combat de luí contre ce Chevalfrr, en té–

moignage duque! vo11s reccvre:t, s'íl vo11spl111t, ces

deux gages, lefquels elle

fui

bílilla.

GAGER. v. a. Terme de Palais,

Q).r

nd des témo:ns

ont fai t défaut fur une iílignacion q

ti

leur a écé