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G A' ll

me ,

&

vieht de Gaber. On rrouve dans Perce–

val,

N e le tint

a

Gap ne

a

fi!s

,

ce que Borel con–

feíle qu'il n'entend point, a moins que

Gap .ne

veuille dire un parent.

GAR

G A R A N C E.

f.

f. Planee done les riges ÍOnt lon–

gues, apres, quarrées,

&

femblables a celles du

Grateron , inais plus roides

&

plus grandes. Elle a

fes feuilles di(po{ées autour des riges en croix de

. Bourgogne

&

en matiere d'éroi~es '. ce qui {e voit

nreud par nreud ,

.&

par cercams mtervalles. Sa

graine eíl: ronde, verte d'abord , rouge enfone,

&

quand elle eíl: mure , toute noire.. Sa racine eíl:

lon"ue , menue

&

rouge,

&

fa1t

unner en grande

abo~dance. Il faut cependanr que ceux qui en ufenc

prennent rous les jours le bain. Elle efl: bohne aufTi

a

ceux qui ont la jauniile 'aux [ciaciques'

&

aux pa~

ralyciques, étant pri{e en breuvage dans de l'eau

miellée. Galien die que cetre racme eíl: apre

&

amere au goftt,

&

a la vertu de fa1re rour ce que

peL1venc operer ces deux'l_Ua ités joinces enfemble,

purgeant 'te foy e

&

la rate ,

&

faif~nt _q

~1elquefo.is

uriner jufques au fang, quelque cpa1lT

e que f01t

l'urin::. ll y a auffi une

Garance fawoage

qui viem

fans etre ÍeJZ:ée, ayanc fes tiges moins gro!fes,

&

fes feuilles mnins grandes

&

moins longues que

celle que l'on cultive. La racine de !'une

&

de l'au–

cre eíl: forc propre ponr les temrnres en rouge. M.

1v1énage dit que

Garance

viene de

Van:mtta

qui a

écé die pour

V.erentia

,

comme qn1 d1ro1c..-e¡ue cene

couleur eíl: vraie

&

de bon ceinc. En Latin

Rubia,en

Grec

ípu$-p!Ja,o,.

GARANT.

[.

m. Terme de Marine. Bom d'un cor–

dage qui palle par une poulie_'

&

qui fert

a

guelque

amarraoe. On die,

Tenir engartmt,

pour d1re, Te –

hir un¡ corde, qui écanc chargée de qneique far–

deati eíl: ronrnée deux on trois tours auronr d'un

bois , ou d'une aurre chofe.

GAltANTER. v. a. Vieux mor. Promeme.

GARBE.

[. [.

Air ,

apparence excerieure éle quelque

chofe. Il i,e

(e

die guere que dans le bnrlefqne,A~c

fa

Garbe fraích e,

&

viene de l'Italien

Gar/Jato,

~i

a bon air, bonne mine. Autrefois on faiíoit ce mot

mafcul in.

·

Le Jot Garbe Je ces Zerbim.

GARBIN.

[.

111.

~

om que l'on donne au vent Sudoueíl:

for la Medirnrranée. M. Ménage-le dérive del'A–

rabe

Garbi

qui íignifie Occidenc.

GARBOS.

[. .

m. Vieux mot. Sorte de poilfon.

Carpes, B ecqs, Chevennes, Truites ,

S ont par eux prifjs

&

dftruites,

Dards, Gardons, Garbos, Goujons.

G '.A.RCE.

[.

f. Vieux mor. Fille. On die encore en

quelques Provinces , commc:; en· Brecagne,

Petite

garce ,

pour dire, Perite fille, mais en general on

n'encend par ce mot qu'une Filie qui fe próíl:icue.

Gars

&

Gítrce ,

ont été dits aucrefois pour Majeur.

Le male

efl

gars

a

quatorz:,e ans

,

E t

la femelle eflgarce

a

do,e:u.

~dques-uns dérivenr le

mor.de

Gars,

de l'Efpa–

gnol

Varon,

Homme,

&

d'amres

de

G

arrire,

Ca–

quecer. Dore! die que Lipíe·le tire de

Garfonafrajium,

qui yem dire un lieu a Coníl:anrinopie ou.l 'on cient

les en fans pour les fai re Eunuques, ainíi appellé de

Garfamdti11s,

Eunuque. En An jou on die

Gas.

GARCETTE.

[.

f.

Terme de Marine. Corde faite de

fi!s de carrec ,

&

dom on fe ferr a divers ufages. On

appelleMaÍtreffe "llrrette,

ce! e qui écanc a u milieu

de la vergue , [ere a ferler le fon d de

b

voile. Celles

qui pren~enr les ris des voiles quand il

y

a trop de

GA

50 1

vent, s'appellenc

Garcettes de ris.

Elles fonr <>ro!Tes,

par le m1lieu. ,

&

vom en amenuifam par le/ bours.

On d1t de meme,

Garcettes de tournev ire, Garcet–

tes de ':loiles

,

&

Garccttes de cable.

Les premieres

fervem

joindre le cabie a la rournevire quand on

le ve l'ancre. Celles-la fonc égales par rour, ce qui

n'eíl: p~s dans les fecondes qw om une boucle

a

un

bcrnt,

&

vonc en amenuifam de l'aucre. On s'en ferc

a

pli~r les voiles. Les dernieres fonc de fon gro!fcs

tr¡:fies, dom on garnit le cable fur les écubiers

&

Íur les gorgeres.

GARDES.

[.

f. P· Terme de Serrurier. Perites poimes

de fer difpofées de celle fon~ pour emrer dans !es

fences du paneron d'une c!ef, que la clef n'y rourne

plus quand on y a faic quelque changemenc. Ainíi,

Ch~nge,· les Gardes d'une ferrure,

c'eíl: changer ces

pemes p1eces de fer.

On appelle

Gardes de pe fon

,

des efpeces de bon–

eles

9111

fo nt :machées aux broches du peíon. Dans

la balance Romaine , il y a une Garde force,

&

une

Gard'e foib le. Ce fonc des broches de fer qui pafiem

a travers la branche ou eíl: atraché l'anneau de la ba–

lance. La Garde foible eíl: la plus éloignée de ce qui

en eíl: le centre ,

&

la plus force, celle qui en eíl: la

plus proche,

&

qui fofaciem un 'plus grand poids.

Gardes.

Terme de Venerie. On appelle

Gardes

·dans roures les bcres fauves, les os de derriere les

jambes proche les piés.

On appelle en termes de Marine,

Les

G

arder

,

Trnis écoiles íimées aupres de l'éroile Polairc.-.

11

y

en a deux qLii íonr les dernieres du Charior ou de

la pecire Ourfe. L'aucre n'apparriem a aucune c011[–

tellarion ,

&

eíl: du nombre de celles qu'on appelle

l nformes.~and

011 veut prendre de nuit

)a

haureur

du pole arél:ique par le moyen de l'hoile polaire,

on obferve de quelle fac;:on elle eíl: íicuée íur l'ho–

riíon au refpeél: de ces crois Gardes. On appelle

Gardes de 11,piter,

quacre perites éroiles dom il .eíl:

rofajonrs accompagné. Galilée les a découvenes le

premier. Voyez SATELLITES.

On appell<:,

Gar6'es de la Marine,

Un nombre de

jeunes Gemilshommes choiíis qui fervent dans les

Na vires en vercu d'un breverdu Roi. lis y fom dif–

rribués par l'écar de l'armemenc, pour apprendre le

meticr de lamer'

&

parviennent

a

erre faits enfuire

Officiers.

Ga,·de-C8tes.

VailTeau de guerre , qu'on faic croi–

fer fur les cores, pour cenir lib~e le commerce de h

mer conrre les infulces des Corfaires,

&

íervir d'ef–

corce aux Vaifieaux

Marchands.Il

y a des

Capit11i;,e s

Gardes-c6tes,

qui

ont chacun un

Liemenant

<"-e

un

Enfoigne,

&

qui fonr commis pour veiller le lon g

des cores de

b

mera Jeur confervacion,

&

a empe–

cher les deícentes, dans une cerraine érendue de

pays qui dépend de leur Capirainerie.

On appelle

Garde - Magajin,

L'Officier d'un Ar–

fenal de Marine , qui tiem regiíl:re des agreils , ca–

nons, poudres, boulets, armes ,

&

ancres provi–

fions qu'on luí mee en garde.

Garde ate mat ,

Macelor que l'on mee en fenti–

nelle au hanc d'un mar.

G11rde-corps.

Tilfus que l'on fait avec des c0rda<–

ges rrefies,

&

qu'on mer [ur les hauts des corés des

Vai/feaux de <>uerre oom <>aranrir les foldacs des

::-,

l

b

coups de moufquer de l'ennemi Ce~,Gardes-c_orps

fonc hams de deux piés ou de deux pies

&

dem1

,:&

Ont

cinq a fix doigts d'épaiífe,ur .

.

.

Garde-Feux.

Cai!Tes ou erms de 601s qm fervenc

a

meme les gargou!fes , apres

u'on les a remplies

de pou.dre pour la charge des canons.

On appelle dans les íix Corps ?es Marchands,

Les M ,dtres

&

G11rdes,

ceux qu on y cho1íir

povr

R

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ii)