G·EM
GEN
met dans fo n por , avec du fuere,
&
plufieurs autres
ingrediens.
.
Les Conficuriers appellenc
Ge!ée,
cerrame _com–
pofirion qu'ils fonravec du jus de cerrams frmts
&
avec du fuere, cómme la Gelée de: grofe1lles, de
ver¡·us,de cerifes, &c.
.
,
La
Ge!ée
qu~ les Medecms pbfervenr c;a
&
la
dans le ferum du fan " , n'd~ aurre chofe que le chy–
le non affimilé, maisdécrempé de beaucoup de li–
queur. Ils appellenc ~uffi
Gelée
,
cerraine liqn_eur
claire
&
)uiCance qu on remarque le fecond ¡our
d~; nt l'incubation dans la cicatrice qui efl une pe–
rice cache blan¡:he ~n forme de cercle qu'on rrouve
da~;la r'unique du jaune d'un ceuf,
&
qui fe dilate
&
s'érend en cercains cercles des le premier jour de
l'incnbarior¡.
GELINE. f. f. Poularde. Les Gelines aff¡:anchies , ne
pondenc plus
&
engrai/Ienc beaucoup , iL en efl
comme des chapons.
GELINOTE.
f.
f. Jeune poule , -rendre
&
graífe.
Celles qu'oq appelle
Gelinotes de bo!s,
~onc des
pol\l es fauvages, qu'on trouve aux forets d Arde n–
nes. Elles ont le deífos du dos gris, le de/Ious de la
oor"e
&
du venere blanc, le bec comr , rond
&
~oi~ , le cou femb lable a celui d'une Faifande, les
oro/fes plnmes des afü:s marquecées , les jambes
~ourres,
&
couverres de plumes jufqu'a la moicié,
&
la gueue comme celle d'une perdrix. La chair de
ces oifeaux efl cres- délicare. Il
y
a auffi des
Gelino–
tes d'eau .
Elles fonr moitié ponles
&
moicié cannes,
&
differences rant pour le plumage que pour la
grandénr.
GELOSER.
'7.
a. Vieux mot. Defirer. On l'a die auíli
pour , E/he jaloux.
GEM
GEME. f. f. Vieux_mot. Pierre précieufe. On a dit auffi
Gemé,
pour dice, Couven de pierreries, du Latín
Gemma
,
qui lignifie la meme chofe.
GEMEAU.
[.
m. Les Mede'cins appellent
Gemeau:r:
quatre mufcles des cui!Ies, qui fonc panie des-. fix:
abduél:eurs ,
&
ils lem onc donné ce nom a caufe
de l'enriere reífemblance qn'ils onc enrr'eux:. Il y a
au ffi deux mufcles dans lt1 1.ambe que l'on appelle
Gemeaux.
GEMELLE.
f.
m. Termede Marine: Piece de bois
. done on forcifie un mat, pour empecher qu'il n'é~
ciare.
M
,Ú
Ge
mellé,
efl celui qui efl fonifié par des
Gemelles. Oril'appelleauffi
Mat
rifiité.
GEMINE', E'E . adj. Terme de Palais. On appelle
Ar–
rets geminés , Commandemens geminés,
des Arrees,
des Commandemens réúerés plufieurs 'fois, tlu La–
tin
Geminare,
Doubler.
GEMISSEMENT. f. m. Bruit que
font
quelques corps
quand le frortemenr en efl rude, ce qui arrive aux
bareaux , navires, manceuvres, &c.
Gemuit fub pondere CJ-mba.
Virgil.
GEN
GENAUX. f. m. Vieux mor. Faifeursd'hprofcope. Ce
mot vienc'de
Genethlia~
GENEALOGlQYE. adj. ~i apparrienr a la Genoo–
logie.
Arbre genealogique
,
ta6le genealogic¡ue.
On
appeile
Co!omnf: genealogique,
Une colomne q1.ú a
fon far en ~orme ? 'a,rbre genealogique,
&
qui porte
aux branches qm I entourenr les ch1fre_s, armes,
médailies ou porrraits d'une famille.
GENERAL,
ALE,
adj.' Un iverfel. On appelle en ter–
mes de Judicamre,
Lie,,ttenant General,
celui qui
préfide dans un Préíidial ou dans urre Juíl:ice Roya-
GEN
le en l'abfence , du Prevoc, du Bailli, ou Séné–
ch~l. Outre l~ Lieurenanc General C. iv1l , il y a un
L1emenanr General Crimine[ ,
&
un Lieurenanc
General de Police dans les grands reíforrs. Le Pro–
cureur General efl celui Íqus le nom duque[ fe plai–
denr dans les Cours fnperieures toures les caufrs bú
le Roi a inrerer. C'efl
lui qui conferve les inrerers
du
Puj¡>lic
,
des Mineurs , des Communamés
&
des
Eghfes, & l'Ofucier qui porte la parole pour lui
a
le nom d'
A v ocat General.
On appelloit amrefois
Generaux,
les Ofl-iciers
de la Cour des Aides ,
&
on die encore
Generaux
des Monvoies
,
pour dire , les Confeillers de la Cour
des Monnoies. On ,voir par une Ordonnance de
Charles D¡mphin Regenr en France du
27.
Janvier,
I;
59.
qu'il y avoit alors fculement huir Gcneraux
Maicres des Monnoies , done lix refidoiem a Paris,
&
deux alrernariveme,nr dans les Provinces en qua–
lité de Commi(Jaires. On appelloit les Generaux
Provincia,ux,
Generattxfubjidiaires
,
dans le tems
qu'ils ne connoiífoient que fubíidiairemenc aux Ge-·
neraux Mairres des Monnoies , des matieres
&
af–
fa~res dom ils leur renvoyoienr la connoifiance.
Henri II. qui érigea cerre Cl1ambre en Cour fupe–
rieure en
1
5
5
1.
créa un Préfidenc
&
trois Gene–
raux de robbe longue, qui avec un amre Préfidenc
&
deux Confeillers auffi de robbe longue faifoienr
en tour t~eize ~uges. Ce nombre a éré _b_ea.ucoup
augmente depms par nos Ro1s,
&
ces Offic1ers s'ap,
pellenr prefenremem plútor Confeillers que Gene–
raux des Monn~ies.
II
y a une feconde Cour des
Monnoies
a
Lyon.
On appelle
Concile General,
un Concite
011
l'on
convoque cous les Eveques de la Chrériemé , &
Erats Generaux
,
ceux
011
les trois Etats fonc affem–
blés ,
qui
foncle Clergé , la N oble/fe ,
&
le tiers.
Erar.
Les Ordres Religieux appellem
Chapitre General,
celui
011
tous les Chefs des Communaurés
&
des
maifons. fonc appellés.
On appel! e
Lieutenant General d'a,-mé.e
,
le
pre–
mier Officier qui commande une armé e , quand il
ne s'y trouve ni Princes
nt
Maréchaux de France.
Les
Ojficien Generaux,
fonr ceux qui commandent
un corps compofé de pluúeurs Regimens de Cava–
lerie
&
d'Infancerie.
GENERAL.
f.
m. Religieux ·qui efl chef de tom un
Ordre ,
&
qui a droit de viíiter tomes les Maifons
érablies dans
1·
Europe foqs la meme Regle, ou Chef
d'une Congregation paniculiere.
General de fa ime
Genevieve, defaint Maur
,
de
E
euillent, de faint
Vannes.
·
On appelle
General d'Armée,
celui qui com ,
mande une arrnée en chef, fans recevoir d'ordres,
qtie de fon feul Souverain. Tous les Maréchaux de
France fonr.namrellemenc
Generaux d'A rmée ,
&
ne perdenr poinr ce nom lorfqu'ils fervenr fous le
Roi, ou fous quelque Prince de la Maifon . Royale.
On appelle auffi
General des Galeres,
celui qui com–
mande les Galeres. -
GENERALE.[. f. Barremenr de rambour qui fe fait
pour avenir route l'Infamerie d'une Armée, qu'elle
ait a marcher.
GENERALISSIME. f. m. General qui eíl: aude.!Tus des
aurres Generaux. On donne ce nom a un Prince qui
commande une Armée oú il y a des Maréchaux de:
France.
GENERATEUR,
TRI CE,
adj. Terme de Machema–
rique. Tomes les fois que l'on forme des lignes ou
· des nombres par des mouv emens d'aur~es !iones ,
ou par des operations fu r d'aurres nombres Ei:'es
&
dérerminés , ces nombres
&
cei; lignes s'appellenc