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GEO

une autre perite plante que Matthiole croit

qu'on pem appeller

Petite Gentiane,

cauíe des

rapporcs qu'eilé a avc:c cecee plante. Quelques–

uns la nommem

Cruciata.

Voyeü CRUCIATA.

GENTILHOMME.

m. Hommenoble d'extraéhon.

app~lle

Gentilhomme,de nom

1 '.A~mes,

ce–

lui qui porte le nom de quelque Provmce, Bourg,

Chateau , Seigneurie ou Fief noble, qui om des

armes parciculieres, quoiqu'il ne foit poinc Seigneur

ces terres. C'eíl: le femiment de quelques-uns.

D'autres

prérendent que celui qui .pone un nom

des armes connues, fans pouvoir pourtant juíl:i–

fier les íeize quarriers,, íoir

Gentilhomme de nora

d'armes.

On appetle

Premier Gent,lhomme de la Chambre

du Roi,

Celui qui eíl: Maitre de

Chambre duranc

une année. C'eíl: un des premiers Ofli.ciers de la

Cour.

y en a quatre qui fervenc chacun par_ an–

née. Ce ÍOnt eux qui donnent l'ordre

l'Hm/Iier

pour les perfonnes

qui il doit permc:nrd l'emrée.

En l'abfence du premier Chambellan, ils ont l'hon–

,peur de donner la chemiíe au Roi , fi ce n'eíl:

qn'il

rrouve un Prince du Sang dans la Cham–

bre.

GentilhDmme ordinaire

la Maifon du Roi.

lis

furenr créés par Henri III. au nombre de quaran–

te-huit,

HenrÍ le Grand les reduifit

vingt-qua–

rre.

_en a eu deux de plus fous le R<:gne de Louis

XIII.

lis doivent (e trouver aupres 'de la Pcríonne

du Roi done ils re<;oivenr les ordres, foir pout por~

ter fes voloncés aux Parlemens

aux Provinces ,

foit pour aller complirríenrer les Rois

les Princes

fouverains, Íur quelque avantage ou quelque per–

te.

Sa Majeíl:é

(ere ~u/Ti de

(es

Gencilshomrnes

ordinaires, quand die veut faire l'honneur aux

Princes

aux grands Seigneurs de fon Royaume

de les envoyer vifiter, ou de lem faire pprter quel–

que ma.rque d'homíeur de fa pare.

Gmtilhommefarvant.

(:elui qui fen le Roí, les

Princesdu Sang,

les Souverains quand Sa Ma–

jeíl:é les traite. lis fonc au nombre de treme-frx, ,

fervent roi'1jours l'épée au coté,

tone alternative–

mem la fonél:ion de Panetier , d'Echanfon ,

d'E–

cuyer tranchanc. .

Gentilhomme au bec deCorbi7:1.

Ceux que l'on ap–

pelle ainfi n'ont été d'abord que cene,

on les in–

füma p_óur une plus fí'tre & plus honorable garde.

On en ajouta enfoitecent amres,

chaque Com-

. pagnie fon Capitaine

fon Lieutenane , mais

quoiqu'il y en ait deux cens depuis plufieurs regnes

ils ont gardé leur ancien nom ,

on les appelle

encare aujourd'hui

LesCent Gentilshommes

lis mar~

chenr deux

deux devane le Roi aúx jours de cere–

monie ,

portent avec l'épée au coté , le bec de

corbin

la main.Ils doivent dans un jour de baraiL

le fe

ten.ir

aupres de la Perfonne de fa Majefié. On

ditGentish'oms

dans le vieux langage. Les uns

tiennenr que

Gentilhomme

vie~t de

Gentilís hamo,

. qui s'eíl: die chés les R'omains d\me race de gens no–

bles de meme nom, nés de parens libres

done

!es ancetres n'avoienr poim écé efclaves. Les amres

le fone venir de

Ge;,tíl,

ou Payen ; a caufe que

dans le tems que les anciens Fram;ois conquirent

la Gaule , les originaires qui étoienr-déja Chrétiens

les appellerem

Gentils.

GEO

!;;-EODES. f. Sorce de perite pierre que Matthio!e die

erre ronde, creufe au dedans , d'une couleur qui

~pproche du fer enroui\lé,

pleine d'une !'.erre

c ·E

5'º9

prefque de meme couleur. 1¡.lle fe tronve en Bohe–

me, Miínie

Saxe. Dioícoride en parle c9mme

d 'une pierre aftringenre

~e([¡cative ,

qui eíl:

propre_a refo.udre toutes l!é!s fomée~d,e~ yel!x, ,S_qn

nom. viene duGrec'l'• Terre.

GEO DESlE.

f. Pa.nie de la Geomecrie

,·· ijW.

ap–

prencl a mefurer [es fµrfaces ,

ce que

<;qptÍ!l!_i!–

nem tomes forres di! figgres P,lal;les. Ce mor

v1e.m des mots Grecs 'l'~ 'ferre ,

~/.,,.,Sel?¡¡fer,

d1v1Íer.

r ·

GEORGE.

m. Nom propr~,, qtJ'o_p ~111pl~y-e ,fans

ce proverbe ,

Laijíez., faire

GeQr<~e

, ·

eft

kow–

me d'-íge,

ce qui fe difoit, a ce qu'or¡ cien~,. dgren1s

~ue le Cardinal Georg

d'Ámboife 6coit da1;1~

lv{i–

mfiere? pour marquer qi¡'il fe

fallo.ir

raFpqrcii;

COL!t

fageffe

fa COJ:!qllite.

Il y a plu{ieurs Ordres i:

nilita.ir<

;s du. nQ!ll5k

Saint

eorge.

Le plus ancien fi¡t foné\é- en Arr;i_ggn_vers

l'an

1201.

fous lenom des

Che-v 4liers d~

fai,;tc

Geor–

d' Alf~"!ª·

L'Anripape Beno1t. Xlll-_que l'on y

reconno1!Toic pour legitime Ponrife, incorpora l'Or–

dre de ces Chenliers

celui de Momeía. f-'rederic

IV. Empereur ,

premier Archiduc d' Autriche ,

établir 1i,n Ordre rnilitaire

ce mqme p,qn,, l'an

1470.

Jes Chevaliers qt1'on y recevojc portoient la

corre d'armes blanche, avec l;i croi¡¡¡ rouge, pleine.

L'écu de leurs armes écoic d'argent

la croix de

gueules. On die qu'ils écoient ol;iligés p;ir lem:s íl:a–

tms, de garantir les Frontieres de la Hongrie

Boheme des ravages qu'y venoiene faire lesTt1rcs.

Frederic ne (e contenta pas de donner le citre de

fnnce aupi·emierGran4-Ma'itre de cet Ordre,mais

_lm remn , tant pour les füms que pour .lui ,' la

V11le de Mileíl:adc dans la Carinchie, ou un Colle–

ge de Chanoines Regulü:rs

S;iint; Augufti.n fue

au/Ii fondé , fous la direél:ion de l'Eveqqe eho,ifi

toG.jours qe leur corps. Cet Ordre étant t0rn\,é

¿Jans un grand relachemene , Maximilien

II.

fon–

gea

a·

le rétablir , mais ce deíT~in fue ro;npn par

la'longueur dq guerres civil.;~ qi¡e la Religion ex–

cita.

La Republique de Genes

4n OFclre Militaire

que l'on appelle au/Ii de

Saint George.

Les Che va–

liers de cec Ordre portent

leµr cou une chaine

d'or, au bouc de laquelle pend une c;-oix d'or

émai}lée de rouge. Cette men1e croi¡¡ efi en

b[Q–

derie

leurs mamea,ux. L:,wrent JuIJ:ipien, Patriar–

che de Veni(e , établic en

1407.

des

Ch4noimu

te-.

-guliers

faínt George,

que l'on appella au/Ii

.d.pof–

toliques.

Grego;re XII. les confirma. lis porcoienr

un furplis par deífus _leurs habics, & iJne qppe

noire , mai¡; hors le cloirre ils av9ienc un mame

noir & un chapeau noir. Il y

c;n1=0Fe qeux Ordres

de ce nom , l'un qui porte du blanc ,

l'autre du

blet1. lis ne mangent p_oint

~iap¡le s'ils n,e fom

malades ,

font

pórnt obhges pa,r

Vq!lJX

a leur

profe/Iion.

GEORGIENS.

m. Sorce de Chnhiens Schifmari–

ques du Levam qu'on mee enrr e

Melchices.

fü

ne reconnoifü:m point le J>atriarc;he

Confranri- ·

!Jople , ayam un propre Mecropohcain qui derneu–

re dan¡; -Le Clo'itre de fainte Cacherine far

_la

mon–

cagne de Sina·i. Ils ont faint George pour leur Pa–

tron ,

en portene l'Jmage en kurs Enfeignes.

~elques-uns ciennenc que c'eíl de fon nom qu'ils

ont été appellés Georgi.::ns

~ ~

c~u[i:

qu'1l_l~s in,

íl:ruifit des Myíl:eres d!.i Chnfüamíme : ma1s

efr

cerca.in

qu'ils eurenc ce nom avan_c que (amt Geor–

fftt

né ,

Valdianns croit qu'ils le; pf'lrenc dula–

bourage ou ils s'adonnpienr

entiereme.nr

. Quoi-

u'ils recoivem le Baptem~ & q1t'ils ero

ene en J

¡¡-

S ff

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