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GIR
GIR
GIS
on tiene qu'elle eíl: engendrée d'anima-u x de ditfe-
é_¡ue)a Girollée cro1c en rond par le moyen de fes
'rentes efpeces. O!:!elques-uns veulenc que ce foic le
feu1ll es.
Cameleopard: mais cela ne f<; auroic ecre, puifque G I R O N.
Í.
m. Terme d'Ar~hireél:ure. Laroeur de
le Cameleopard eíl: plus haut qu'un Elephanc.
Ja
marche d'-un efcalier. Lieu oú l'on pof~ le pié
CIRANDE, f. f. Tenne de Fontenier. On appelle
en moncanc ou defcend:mc.
11
y a un
Giron droir &
Girande d'eau
,
un Faifr:eau de plufieurs jets qui
un
Gtron rri,:mgulaire.
Le premier eíl: conrenu entre
s'é!evenc avec iiñpecuofité,
&
qui en s'él evanc fonc
deux 'ignes paralleles pour les marches droires ou
·un bruit pareil au bruic du tonnerre; ce qui fe faic
_courbes,
&
l'aucre va
en
s'élargiffiinc depuis le co-
p:ir le moyen des, vencs enfermés. Ils imicenc auffi
let , par lequel la marche cienc au noyau en forre
la pluye
&
la neige.
.
q ue cecee marche eíl: plus large par un bom qu'e!le
GIRASOL.
f.
m. Pierre precieufe qui eíl: une efpece
n'e_íl: par l'autre. On appelle
Girm ,·ampanr ,
cel ni
d'Opale. Elle a un feu enfermé qui femb le fe pro-
qui _e~ _Ie plus large , & fait de maniere qu'il
mener au dedaflS,
&
qu'elle jette dehors'fe!on qu'on
edíl: at(e den monrer les marches, a_cau(e de
fa
gran-
la tourne. Ce feu
eít
comme la prnnelle de l'reih
e pente.
Elle feri1ble comredarder le fol eil, en luí renvoyant
,
Giron.
Tenne de Blafon. Figure triangulaire qui
fes rayons , mais un peu blafards.
fin1t en pomce au centre de l'ecu , a la fason d 'une
GIRAUPIAIGARA.
f.
f. Sorce de couleuvre du Bre-
marche d'efcalier
a
viz.
fil, noire, longue, & qui a la poitrine jaur¡atr.é. G~RONNE'. , .ú. adj. Il fe die dam Je Blafen , de
Ces Couleuvres morttent avec beáucoup de v1cc:ífe
l'écu divifé
en
plufieurs parties trianp-ulaires , done
-au ham des arbres , & y décruifenc les nids des
les poimes s'uniífenc a l'ab1mé de l'écu.
G,ronné
·oifeaux.
Gira1tpi11ig11ra,
eíl: un mor qui fignifie dans
d'or
&
d'a:tur d~ dou:te pieces.
O!:!and il y a huit ou
la langue du pays, Gonrmande d'ceufs.
d;x Girons, ils fonc alrernacivemenc de rn-éral
&
GIRO·FLE. f. m. Fruit d'un arbre qui _croí't au Le-
de coulenr.
vam en de certaines Hles de lamer des Indes. Le
Gironné.
Tenne d'Architeél:ure. On appelle
Mar-
'troúc de cet arbre eíl: fernblable a celui du bouis,
&
ches gtronnées
,
celles des quartiers tournans des
'On le prendroit ponr
le
meme bois. Sesfeuilles reí-
efc.aliers ronds ou ovales,
femb lenc
a
celles de l'arbre de lacannelle, fi cen'eíl: GIRONNER. v. a. Terrne d'Orfevre. Donner la ron-
·qu'elles fonc plus rondes.Son frnic eíl:petit
&
de cou-
deur
a
un onvrage. Le moc
de
Giron , viene du
leur noire rouífatre. Il a une tete comme un clou,
Grec
"lte•<,
T<;>ur, cercle,
~
cene tete jette qume petit~s dems en dehors, qu~ , GIRO UETTE.
f.
f .. Petice plaque de fer blanc qui
fom une forme d'éto1le div1fee en cro1x de S. Andre
fe meut Cur un p1voc. On la mee au ha_ut des tours
Au milieu
eíl:
un petit poinc qu_i fer, prefque de nom-
&
dés pavillons ,
&
en tournanc elle fait conno 1-
b ril. Pour choifir ces fruits, il fauc prendreceux dom
ere d'ou viene le vent,
Ce
moc vic:nc de
?'•P'"',
Je
l'odeur eíl: agreable,
&
qui rendent une hmnidicé
fais rnurner en rond.
hmleufe lorfqu'ils fonc preíles. Les Girofles éthauf-
G-irouet Pe,
en termes de Marine eíl: une petice
fenc & áttenuenc au croi(ié_me degré,
&
fonc ape-
piece de coile, ou d'éramine , qu'on mee au haur des
l:icifs, incifits
&
confortatifs. lis fonc bons pour le
mats des Vaiíleaux, beaucoup plus pc:tite que les Pa-
foye refroidi,
&
on en donne en breuvage avec
villons. Ces forces de Girouetces [ervent au meme
grand fucces :nix hydropiqués, dans le
ceins
me-
ufage que lesGirouecces
cj.e
teFe.Cell'es qu'0n appel-
me que l'eau efl:épandue par le corps. On appelle
le
Girouettes quarrées,
fom fa1tes de plufieurs cueil-
le
clou de Girolle
Caryophyllon
,
des raots Grecs
les,
&
onc la figure d'un quarré long. Les
Gí-
"!,,P""
&
q,tMo',
dont l'un veut dire Noix ,
&
l'au-
rouerres
a
l'Angloife
,
fonc longues
&
érroites,
&
tre Feuille.
,
1
•
l.esGirouettes Flamandes,
foncéchancrées p
4
r de-
'GIROFLE'E. f. f. Fleur qui rend une odeur forc
dans .en maniere de comerte. Leur couleur
di:
i'ou-
agreable,
&
que l'on cultive dans les jardins. Le
ge , blanc
&
bleu. Chaque Chaloupe a fa Gi::.
Girollier qui la produit, a fes feuilles longues com-
rouecce.
me celles de barbebouc, plus conrees pourrant,-plus GIROYER. v. a. Vieux mor. Tournoyen
grnífes,
&
plus char~ues, combes ,
&
qui abouciff–
fenc en poince.
il
a force perites cig_es , nouées, lif–
'fées ., rondes ,
&
hautes d.'une coudée. Elles en jec–
i:enc rrois ou quarre
a
la i:ime , au bouc defquell,es
eíl: un bouton un peu long '
&
dencelé par deílus
en forme de fcie. C'eíl,d'óu for,c la lleur qui a l'o–
deur du girofle. Il y a des Girollées fimples ,
&
des
Girollées doubles ,
&
de diverfes couleurs, de fa–
franées , de couleur d!= chair , de purpurines,
&
de
bl'anches. Il en
c:íl:
auffi 'de pluiieurs couleurs, rnais
elles devienneht telles par artífice , en y rnelanc
des graities de muces les etpeces. Elles onc grand
nombre de feuilles ainfi que les rofes. On voic auffi
d 'aucres forces de Girollées qui vienne nt d'elles–
memes. Les 'unes onc leurs fle urs jaunes com,me
l'or,
&
les autres blanches, mais plus perites
&
fans
ecre feuillues. Celle~-
la
n'onc poinc l'odeu.r des
ceillecs ,
&
viennenc dans les lieux fecs
&
non cul–
tivés. Les lleurs
de
Girollier eh décoél:ion de _be–
toine ou marjolaine,
&
fnr-com les purpurines, fonc
bonnes a tous défams de cceur , aux verciginofités
.l
l'épilepfie, aux paralyfic:s
&
aux fpafmes. :...a Gi–
roflée a pris fon nom duGirolle done ell e a l'odeur.
Nicod veuc
f'OUrtanc
qu'il vienne du ,Grec
yupi4'0>1,,..,
faic de
·1tp,,,
Cercle ,
&
de
q,t»-o,
,
Feuille, a caufe
Tome
r.
e
IS
GISANT,
ANTE.
adj; O!:!i eft: d.écenu au lic par má–
ladie. On appelk en termes d 'Eaux
&
Forers,
B ois
gifant,
du Bois abaccu,
&
qu'on a laiíle couché
for la cerre.
GISANT.
[.
m. Les Charrons appellenc
Giflmt,
O!:!a–
cre pieces de bois en maniere de foliveau qui.nen–
nenc les ais d'un tombereau.
GJSARMES.
[.
f. Sorce d'armes anc.iennes. On a dit
auffi
Guifarmes.
On rrouve dans un, l', rrer donné
· centre Jacques Cueur fous le regne de Charles,
V I
I.
un article con~tt en ces ternres.
Comme
,.uffi
-auroit fait _prefint de beaucoup d'armes aux Turcs,
fravoir
,
Crenequins
,
guifarmes
,
haches
,
voM–
ges
,
coulevrines
,
jajérans
,
&
a,u res habil!emens
de ,guerre:
·
GISEMEi-.rT.f.
m. Termo commun fur la mer. Il
fe die de la ficuation des cores
&
dés parages , fe–
Íori lc:s rumbs de venc qui regnenc en droicure de
l'un a l'aurre. On
fe
ferc d; s termes
Gífi
&
Gi–
fent
,
pour fignifie r ces Gifemens.
Ai.nGon dit
qu'Vne terre gijl N ord
&
Sttd ,
pou
r d1re, qu'E';
le
eíl: oppofée
a
une aucre , & que
D eux lflei
Te
t